[2013] TER Alsace

[thalys75]

A quelques jours de la réouverture de la ligne Mulhouse-Müllheim, le point sur les travaux effectués :

La ligne Mulhouse Müllheim prête à accueillir de nouveau les passagers

À deux semaines de la réouverture de la ligne Mulhouse-Müllheim aux passagers, la modernisation du réseau est presque bouclée. Tour d’horizon de ces travaux aussi discrets qu’essentiels.

Près de 30 millions d’euros de budget, 35000 heures de travail, 6000 mètres de rails, 13 tonnes de ballast et 4600 traverses posés… La modernisation de la ligne de train Mulhouse-Chalampé, a été l’un des grands chantiers de l’année sur le réseau alsacien.

La partie la plus visible est la métamorphose de la gare de Bantzenheim, mais de nombreux autres points, en apparence plus discrets, ont aussi été revus en profondeur, à commencer par le dispositif d’aiguillage.

Aiguillage automatique
Grâce à la création d’un poste informatisé, tous les embranchements situés à Bantzenheim et à l’Île-Napoléon sont désormais informatisés. « On est passé d’un fonctionnement 100 % manuel, avec des agents qui manœuvraient au pied de l’aiguillage, au dernier cri », résume Julien Durand, directeur d’opération à RFF.

RFF a aussi mis les moyens sur les passages à niveau, particulièrement dans les chemins champêtres et forestiers. Pour limiter le risque de collision avec l’augmentation du trafic (sept allers-retours quotidiens dans un premier temps) et de la vitesse des trains (dont la limite passera de 70 à 90 km/h), deux intersections ont été purement et simplement clôturées.

Parallèlement, trois passages à niveau dits « à croix de Saint-André », qui n’avaient jusque-là ni feu clignotant ni barrière, ont été automatisés, moyennant un budget d’environ 500000€ chacun. « Nous voulions aller au-delà des obligations pour réduire les risques au maximum », précise Julien Durand.

Enfin, l’augmentation du trafic, la recherche de confort pour les passagers et la perspective de l’arrivée du TGV sur cette voie en août 2013 ont conduit RFF à revoir en profondeur certains tronçons, anciens ou mal adaptés.

Voies rénovées
Le ballast a été remplacé sur 3 km à la sortie de Mulhouse, les voies ont été entièrement renouvelées sur 4 km de Bantzenheim à la frontière, toutes les traverses installées sur le pont de Chalampé, surplombant le Grand canal d’Alsace, ont été changées…

Grâce à la mise en place d’un système de signalisation automatisé commun avec l’Allemagne, les trains pourront ensuite poursuivre leur route Outre-Rhin, et la ligne régulière de TER Mulhouse-Müllheim pourra reprendre du service le 8 décembre prochain, près de 30 ans après son interruption.

Source : http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/11/23/aiguillage-automatique

En plus des TER qui circuleront sur cette ligne, un TGV sera mis en service fin août entre Paris et Fribourg en Brisgau.

Frédéric

[class66220]

A quelques jours de la réouverture de la ligne Mulhouse-Müllheim, le point sur les travaux effectués :

http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/11/23/aiguillage-automatique

En plus des TER qui circuleront sur cette ligne, un TGV sera mis en service fin août entre Paris et Fribourg en Brisgau.

Frédéric

Precisons reouverture au service voyageur regulier. Il y avait un service voyageur saisonnier les dimanches d'ete de Mulhouse a Mullheim avec arret a Neuenbourg mais sans arret a Bantzenheim.

[Didier 74]

DNA, 4 décembre

pas de trains pendant six semaines

C’est un chantier hors du commun qui sera réalisé l’été prochain et qui aura pour conséquence d’interrompre totalement les liaisons ferroviaires entre Strasbourg et Haguenau pendant sept semaines.

Réseau ferré de France, la SNCF, la région et le conseil général travaillent actuellement au plan de transport des bus de substitution pendant ce chantier qui consistera en la reconfiguration totale du plan de voies de la bifurcation de Vendenheim. C’est en effet à cet endroit que se situe l’intersection entre la ligne qui file vers Haguenau et celle qui rejoint Saverne.

L’augmentation du trafic des trains régionaux vers le nord de l’Alsace mais aussi l’arrivée du TGV Est en seconde phase imposent de revoir en profondeur le schéma des voies du côté de Vendenheim. Cela veut dire riper des voies, changer les appareils d’aiguillage et aussi raccorder la Ligne à grande vitesse actuellement en construction car c’est au nord de Vendenheim qu’elle viendra se raccorder au réseau alsacien. Le chantier de raccordement est déjà bien entamé.

Les travaux sur le nœud ferroviaire, d’un montant de 90 millions d’euros, vont donc nécessiter la fermeture des voies de et vers Haguenau du 6 juillet au 24 août 2013. Un arrêt total de toutes les circulations, y compris celles des TER de et vers Saverne et des TGV de et vers Paris aura même lieu le samedi 24 août pendant douze heures.

Source http://www.dna.fr/economie/2012/12/04/p ... x-semaines

L'Alsace, 7 décembre

Un TER sans frontière : réouverture de la ligne Mulhouse-Müllheim-Freiburg

Entre 45 et 56 minutes pour se rendre en train de Mulhouse à Freiburg via Müllheim : à partir de ce dimanche 9 décembre, des autorails bleus de la SNCF franchiront sept fois par jour (cinq fois le week-end) le Rhin sur le pont de Chalampé.

Après 29 ans d’arrêt, la ligne transfrontalière Mulhouse-Müllheim-Freiburg sera rouverte à la circulation régulière des voyageurs à partir du 9 décembre. Cette deuxième voie ferrée entre l’Alsace et le Bade-Wurtemberg ouvre de nouvelles perspectives de déplacement en transport public jusqu’au cœur de la Forêt-Noire.

La nouvelle desserte transfrontalière, mise en place par la Région Alsace et ses partenaires allemands, propose sept allers-retours en semaine entre Mulhouse et Freiburg via Müllheim, dont une liaison directe sans changement de train à Müllheim. Le week-end et les jours fériés, cinq allers-retours seront assurés, dont deux liaisons directes. Le temps de trajet est de 26 minutes entre Mulhouse et Müllheim (22 km) avec des arrêts à Bantzenheim et Neuenburg. Et de 25 à 30 minutes entre Müllheim et Freiburg (35 km). Les trains directs ne s’arrêteront pas entre Müllheim et Freiburg, et effectueront le trajet complet en 45 minutes environ.

À Fribourg, les voyageurs auront accès, gratuitement, avec le même billet au réseau du tramway urbain ainsi qu’aux lignes ferroviaires et bus de la Forêt-Noire. Une tarification transfrontalière a été mise en place pour renforcer l’attractivité de la nouvelle ligne (lire encadré ci-dessous à droite).

Contrairement au Regio-Shuttle, le TER transfrontalier Strasbourg-Offenburg, la nouvelle ligne ne sera pas exploitée conjointement avec un opérateur allemand mais exclusivement par la SNCF. Le président de la Région Alsace, Philippe Richert, aurait tenu à privilégier l’emploi de cheminots français, compte tenu du climat social actuel en France. Sept conducteurs de la SNCF ont suivi une formation d’aptitude à la conduite sur le réseau allemand. Outre-Rhin, les trains roulent à gauche comme en Alsace (contrairement au reste de la France), mais les panneaux de signalisation n’ont pas la même signification.

La ligne sera desservie par des autorails diesel d’Alstom du type X 73900, surnommés « baleines bleues », d’une capacité de 82 places assises et dont la vitesse de pointe s’élève à 140 km/h.

Le coût d’exploitation de la ligne (hors recettes) est estimé à 1,3M€ (million d’euros) dont 900000€ pour la Région Alsace et 400000€ pour la partie allemande.

La direction régionale de la SNCF indique ne pas avoir fait de projection de trafic, mais espère attirer les frontaliers travaillant autour de Müllheim, les étudiants du lycée franco-allemand de Fribourg et beaucoup d’occasionnels. Notamment des Français qui veulent faire du shopping en Allemagne et des Allemands qui veulent prendre le TGV pour Paris ou Lyon à Mulhouse.

Depuis 2006, la Région Alsace avait testé la fréquentation en organisant des liaisons ponctuelles entre Mulhouse et Müllheim, les dimanches en août et en décembre. C’est l’arrivée du TGV Rhin-Rhône qui a débloqué cette nouvelle ligne. Le prolongement d’une liaison quotidienne du TGV Paris-Mulhouse jusqu’à Freiburg est programmé pour fin août 2013.

Cette réouverture, qui a longtemps traîné dans les cartons, va mettre fin à une anomalie au cœur de l’Europe : l’absence de liaison ferroviaire entre Mulhouse et Freiburg, deux pôles économiques de plus de 200000 habitants, distants de 60 km seulement avec le franchissement du Rhin comme unique obstacle.

Et cela d’autant plus que la modernisation de cette ligne à voie unique entre Mulhouse et Müllheim entièrement électrifiée ne représentait qu’un investissement de 28M€.

Une tarification attractive
Sur cette desserte transfrontalière la tarification sera identique des deux côtés du Rhin. La gamme tarifaire dénommée DuAl (abréviation de Deutsch-land und Alsace) a été adaptée aux besoins de la clientèle ciblée sur la ligne. Elle s’articule autour de deux types de titres : un abonnement mensuel et un ticket forfaitaire journalier en version individuelle (13€) ou en version famille (26€ pour deux adultes et deux enfants) valable sur les trois zones.

Côté français un billet « DuAl combi » (16€) inclut l’accès aux trams et bus de la zone du périmètre 1 des transports urbains de Mulhouse.

Côté allemand, le ticket forfaitaire journalier (individuel et famille) donne droit à l’accès gratuit aux transports en commun de l’ensemble de la zone du réseau RVF de Freiburg.

Cela rend cette ligne particulièrement attractive car les voyageurs pourront prendre, avec le même billet, le tramway de Freiburg ou se rendre en Forêt-Noire, notamment au Titisee, au Schluchsee et à Waldkirch, en train ou en bus.

Le tarif individuel est basé sur le coût de la consommation d’essence pour un trajet Mulhouse-Freiburg (120 km aller-retour). Le train revient moins cher quand on voyage seul.

Les habitants de la communauté de communes Porte de France Rhin sud pourront désor-mais se rendre à Mulhouse en train depuis la gare de Bantzenheim (3,30€ le trajet simple, 9,90€ pour un abonnement de travail hebdomadaire).

Repères
Strasbourg-Appenweiher : première liaison ferroviaire franco-allemande, la ligne Strasbourg-Appenweiher a été mise en service en 1861, puis prolongée jusqu’à Offenburg, chef-lieu de l’Ortenau.

Mulhouse-Müllheim : cette ligne de 22 km a été ouverte le 6 février 1878 par les chemins de fer de l’archiduché de Bade pour approvisionner Mulhouse en vivres et en bois.

Après l’arrêt en 1983du trafic voyageurs en raison d’une très faible fréquentation, les trains de marchandises ont continué de circuler sur cette ligne pour alimenter les usines chimiques de la bande rhénane.

La ligne verte : une desserte transfrontalière franco-suisse a été lancée en 1997 sur la ligne Mulhouse-Frick, permettant aux trains régionaux d’aller au-delà de la gare de Bâle. Malgré son succès, la « ligne verte » a été interrompue en 2008, car les nouvelles automotrices suisses ne sont pas homologuées pour le réseau français.

Sources http://www.lalsace.fr/actualite/2012/12 ... 96EBC162EC , http://www.lalsace.fr/actualite/2012/12 ... attractive et http://www.lalsace.fr/actualite/2012/12/07/reperes

[Didier 74]

mobilicites.com, 9 décembre

Mulhouse-Fribourg: le train passe-frontière est de nouveau sur les rails

Après près de 30 ans d'interruption, la liaison ferroviaire entre Mulhouse et Fribourg en Brisgau (Allemagne) a été rétablie le 8 décembre 2012. Il aura fallu à Réseau ferré de France (RFF) deux ans de travaux pour réactiver cette ligne de 16 kilomètres où les TER circulent à 90km/h des deux côtés de la frontière franco-allemande.

La dernière fois que l'on avait vu passer un train entre Mulhouse et Fribourg, c'était il y a près de trente ans. Nouvelle signalisation transfrontalière, quatre kilomètres de voie flambant neuve, automatisation ou suppression des certains passages à niveau, renouvellement des traverses du pont sur le canal du Rhin et du ballast du tronçon entre Mulhouse et l’Ile Napoléon : la ligne a rouvert samedi 8 décembre 2012 à la gare frontière de Batzenheim. En présence des élus locaux, Philippe Richert pour la région Alsace, Silke Krebs pour le Land de Bade-Wurtemberg.

Objectif de tous ces travaux menés par RFF : fluidifier la circulation des trains de voyageurs et de fret sur cette voie de 16 kilomètres puisqu'ils peuvent y circuler à 90 km/h. Le budget total de cette rénovation ferroviaire est de 29,5 millions d’euros, financés pour près de la moitié par la Région Alsace. La nouvelle infrastructure devrait faciliter la vie des travailleurs transfrontaliers.

Tarif transfrontalier
TER Alsace peut en effet s'offrir six aller/retours quotidiens entre Mulhouse et Mülheim où s’effectue la correspondance vers Fribourg. Plus un trajet aller-retour direct chaque jour jusqu’à Fribourg. Et pour rendre cette ligne attractive, une offre tarifaire spécifique a été créée : le tarif transfrontalier "DUAL" propose des tickets journaliers et des abonnements mensuels sur cette ligne qui relie le sud de l’Alsace à l’ouest du Pays de Bade. Cette tarification multimodale peut être combinée avec l’utilisation du réseau régional badois RVF ou bien les lignes de tram et de bus de Mulhouse.

La réouverture de la ligne donne par ailleurs accès aux réseaux TGV (à Mulhouse) et ICE (à Fribourg/BG). Un TGV Paris-Mulhouse-Fribourg/BG devrait être mis sur les rails en août 2013.

Selon le directeur régional de RFF, elle favorisera aussi le transport ferroviaire des marchandises en direction des usines du bassin mulhousien et du complexe industriel situé sur le port rhénan d’Ottmarsheim. Le préfet de région, Stéphane Bouillon, a qualifié cette réalisation d’"exemplaire en matière de coopération européenne". Après avoir souligné l'engagement financier de l'Alsace pour réouvrir cette liaison transfrontalière, Philippe Richert, président de la région Alsace, a évoqué la réouverture de la ligne Guebwiller-Bollwiller.

Source http://www.mobilicites.com/fr_fil-d-inf ... _2234.html

[Henrala]

Les tarifs très intéressants pour aller de Mulhouse à Freiburg et même un peu plus loin dans la Forêt Noire.
Dépliant pris ce matin à la gare centrale de Mulhouse.



Billets disponibles dans les distributeurs SNCF.


Et également billets disponibles dans les distributeurs Soléa.


Dans le journal L'Alsace d'aujourd'hui.
On peut reconnaitre des amis dans le train.

[Jibrail]

Les tarifs très intéressants pour aller de Mulhouse à Freiburg et même un peu plus loin dans la Forêt Noire.

Très intéressant, 16€ pour un A/R (un peu plus de 100 km) avec les TC illimités tant côté Mulhouse que côté Fribourg (où cela inclut aussi tout le périurbain comme le montre la carte), c'est très intéressant !
En plus on peut l'acheter au distributeur dans toutes les stations de tram de Mulhouse. Merci pour ces photos. J'essaierai d'expérimenter cela ce week end.

[Henrala]

Raté sur la ligne Mulhouse-Freiburg.
(Journal L’Alsace du dimanche 16 décembre 2012)

Une lectrice de Riedisheim nous fait part de sa mésaventure :

« Désireuse de visiter le marché de Noël de Freiburg, j’ai pris le train de 8 h 19 et suis arrivée à Freiburg sans problème à 9 h 34. Hélas, pour le retour, départ à 13 h 15 de Freiburg, je me suis retrouvée à Müllheim à 13 h 45 avec 10 minutes de reta
rd sur l’horaire indiqué et j’ai constaté que le TER assurant la correspondance était parti. De ce fait, j’ai dû attendre 3 heures 20 en gare de Müllheim jusqu’au prochain TER de 17 h 05. De ce fait, mon trajet de retour a duré 4 heures 30 pour 52 km. Je l’ai signalé à mon arrivée en gare de Mulhouse. J’espère que d’autres utilisateurs de la ligne Mulhouse-Müllheim-Freiburg auront plus de chance que moi. »

Ce raté n’aurait pas du exister! La logique aurait voulu que le conducteur du TER attende le train arrivant de Freiburg pour permettre aux passagers de faire la correspondance surtout qu’il s’agit de 10 minutes seulement de retard. Cela montre encore une fois le manque de coopération entre la SNCF et la DB. Et selon les horaires qu’on peut lire sur les dépliants, le TER aurait largement pu attendre 10 minutes de plus, le retour de Mulhouse n’étant prévu qu’à 14h27.
Faire attendre les passagers à quai plus de 2h00 pour prendre le suivant n’est pas sérieux.
Ce raté montre qu’il aurait mieux valu avoir des trains directs Mulhouse Freiburg sans correspondance.
Pourquoi n’y a t’il qu’un seul train direct par jour? et encore en milieu de journée.
La logique ici aurait voulu un direct dans les deux sens tôt le matin et un autre en fin de journée.
Je suis certain que si cela dépendait que de la DB il n’y aurait pas de problème pour eux de venir directement jusqu’à Mulhouse mais s’agissant de la SNCF dont les décisions viennent pratiquement tous de Paris avec leurs lourdeurs administratives il ne faut pas s’étonner que d’autres problèmes surgiront. Sans oublier les syndicats des cheminots français allergiques à tout ce qui vient de l’étranger.

Bref j’espère seulement que ce problème de correspondance ne se reproduira plus pour ne pas faire fuir les passagers vers les voitures pour aller directement de Mulhouse à Müllheim en voiture, stationner sur le parking gratuit et continuer directement avec la DB avec des tarifs très avantageux vers toute la région du Baden Württemberg.

Il faut reconnaitre que cette nouvelle liaison ferroviaire est très pratique et aller à Freiburg ou plus loin dans la Forêt Noire depuis Mulhouse en train est excellent s’il n’y a pas de raté.

[Arnaud68800]

Je suis certain que si cela dépendait que de la DB il n’y aurait pas de problème pour eux de venir directement jusqu’à Mulhouse mais s’agissant de la SNCF dont les décisions viennent pratiquement tous de Paris avec leurs lourdeurs administratives il ne faut pas s’étonner que d’autres problèmes surgiront. Sans oublier les syndicats des cheminots français allergiques à tout ce qui vient de l’étranger.

Bref j’espère seulement que ce problème de correspondance ne se reproduira plus pour ne pas faire fuir les passagers vers les voitures pour aller directement de Mulhouse à Müllheim en voiture, stationner sur le parking gratuit et continuer directement avec la DB avec des tarifs très avantageux vers toute la région du Baden Württemberg.

Il faut reconnaitre que cette nouvelle liaison ferroviaire est très pratique et aller à Freiburg ou plus loin dans la Forêt Noire depuis Mulhouse en train est excellent s’il n’y a pas de raté.

Il ne faut pas non plus tout rejeter sur la SNCF et idéaliser ce qui se passe outre-rhin (une pratique bien alsacienne ! c'est mieux en Allemagne qu'en France...). Si seulement un train direct par jour va à Freiburg, c'est aussi parce que la Région Alsace a fait ce choix : c'est elle qui conventionne la ligne Mulhouse - Müllheim. La SNCF ne fait que de faire ce que la Région lui demande.

Par ailleurs, il faut savoir que le matériel circulant sur cette ligne doit être muni d'équipements pour circuler en Allemagne. Seuls les X73900 (les A-TER pelliculés aux couleurs de la Région) les possèdent. Il n'est pas possible d'envoyer des X73500 classiques (les A-TER qui n'ont pas le pelliculage) ou des AGC thermiques en Allemagne ; tout matériel électrique étant aussi exclu car seuls les TGV POS et 2N2 ainsi que les BB37000 sont aptes au 15000 V allemand. Or, les X73900 circulent également dans la région de Strasbourg (Strasbourg - Saarbrücken notamment), ils sont donc en nombre restreint. S'il n'y a pas plus de trains directs, c'est aussi sûrement dû à cette contrainte liée au matériel. Au vu du développement des lignes transfrontalières, il aurait été intéressant que la Région acquière quelques Régiolis aptes Allemagne, équipés pour le 15000 V allemand : on aurait pu profiter ainsi de la caténaire sur la ligne Mulhouse - Müllheim et redéployer les X73900 sur Strasbourg - Saarbrücken, ligne entièrement thermique.
A ma connaissance, la DB ne possède aucun autorail ou automotrice (autres que les désastreux ICE3 MF circulant sur Paris - Francfort) apte à circuler en France. Dans l'état actuel des choses, seule la SNCF peut donc exploiter la ligne grâce aux X73900 que la Région Alsace lui fournit.

Concernant la tarification, là aussi, rien ne dépend ni de la SNCF ni de la DB : c'est la Région Alsace, en accord avec les autorités d'outre-Rhin, qui l'ont mise en place. Il aurait été intéressant d'inclure dans le billet de base le périmètre des transports en commun mulhousiens (jusqu'à Thann), comme cela est le cas dans la région de Freiburg.

[Jojo]

Par ailleurs, il faut savoir que le matériel circulant sur cette ligne doit être muni d'équipements pour circuler en Allemagne. Seuls les X73900 (les A-TER pelliculés aux couleurs de la Région) les possèdent. Il n'est pas possible d'envoyer des X73500 classiques (les A-TER qui n'ont pas le pelliculage) ou des AGC thermiques en Allemagne ; tout matériel électrique étant aussi exclu car seuls les TGV POS et 2N2 ainsi que les BB37000 sont aptes au 15000 V allemand. Or, les X73900 circulent également dans la région de Strasbourg (Strasbourg - Saarbrücken notamment), ils sont donc en nombre restreint. S'il n'y a pas plus de trains directs, c'est aussi sûrement dû à cette contrainte liée au matériel. Au vu du développement des lignes transfrontalières, il aurait été intéressant que la Région acquière quelques Régiolis aptes Allemagne, équipés pour le 15000 V allemand : on aurait pu profiter ainsi de la caténaire sur la ligne Mulhouse - Müllheim et redéployer les X73900 sur Strasbourg - Saarbrücken, ligne entièrement thermique.
A ma connaissance, la DB ne possède aucun autorail ou automotrice (autres que les désastreux ICE3 MF circulant sur Paris - Francfort) apte à circuler en France. Dans l'état actuel des choses, seule la SNCF peut donc exploiter la ligne grâce aux X73900 que la Région Alsace lui fournit.

Il y a un seul X73900 qui circule en navette sur cette ligne. Il y probablement des difficultés pour insérer la circulation de ce supo (à 140 km/h) entre Müllheim et Freiburg, surtout que payer ce sillon alors qu'un RE circule à un horaire très proche est un gaspillage d'argent public!
Sur Strasbourg-Sarrebruck, les 73900 sont un peu sous-capacitaires, et ça ne m'étonnerait pas d'y voir de plus en plus d'AGC (les trois AR de ointe sont aujourd'hui en rame Corail ou Bibi, et pas conséquent limités à Sarreguemines).

[Henrala]

...Il ne faut pas non plus tout rejeter sur la SNCF et idéaliser ce qui se passe outre-rhin (une pratique bien alsacienne ! c'est mieux en Allemagne qu'en France...). Si seulement un train direct par jour va à Freiburg, c'est aussi parce que la Région Alsace a fait ce choix : c'est elle qui conventionne la ligne Mulhouse - Müllheim. La SNCF ne fait que de faire ce que la Région lui demande.

Il n'a jamais été question de dire "c'est mieux en Allemagne qu'en France..." Les problèmes qui surviennent c'est trop souvent la rigidité de l'administration SNCF par rapport à leurs homologues allemands. Il existe de nombreux exemples de tout ce qui a été projeté et pas réalisé justement à cause des hautes sphères de la SNCF. Même la TV allemande ZDF avait déjà fait un reportage sur ces problèmes.
Bref, le sujet de ce jour concerne surtout ce raté de la correspondance qui n'aurait jamais du arriver. Et j'espère que lorsque j'irai aussi faire un tour prochainement à Freiburg cela n'arrivera pas.

Concernant les matériels utilisés pour cette ligne je ne me prononcerait pas n'étant pas assez qualifié pour cela. Mais je persiste quand même à penser qu'il serait certainement possible d'avoir des trains directs au moins les matins et les soirs.

[Thor Navigator]

Salut,
les raisons de la non-prolongation des missions Mulhouse-Müllheim jusqu'à Fribourg en Br. ont été évoquées dans ce fil. Elles sont d'ordre technique et économiques. De l'autre côté du Rhin, si les retards importants sont rares (heureusement), il y a un bruit de fond quasi-permanent de petits retards, disons jusqu'à 10' sur les grands axes, qui peut rendre certaines correspondances aléatoires. D'un autre côté, monter une desserte imposant une correspondance avec 15' de battement n'incitera pas les automobilistes à prendre le train, pour des trajets quotidiens s'entend, donc le curseur n'est pas évident à positionner. La responsabilité de la gestion des circulations au départ de Müllheim incombe évidemment au partenaire allemand (on est sur le DB Netz, par sur le RFN). Vu l'intervalle important séparant les deux trains vers la France, il est certain qu'il aurait été préférable de retenir le TER quelques minutes à Müllheim, pour autant que les conditions de circulation le permettent (vu qu'on roule à droite en Allemagne, la config semble favorable dans ce sens pour la bif, mais je n'ai pas en mémoire le plan de voies de la gare, peut-être en va t-il autrement sur le terrain), si la personne qui raconte sa mésaventure a bien pris le train prévu (pour rejoindre Mulhouse) au départ de Fribourg.

[class66220]

Salut,
les raisons de la non-prolongation des missions Mulhouse-Müllheim jusqu'à Fribourg en Br. ont été évoquées dans ce fil. Elles sont d'ordre technique et économiques. De l'autre côté du Rhin, si les retards importants sont rares (heureusement), il y a un bruit de fond quasi-permanent de petits retards, disons jusqu'à 10' sur les grands axes, qui peut rendre certaines correspondances aléatoires. D'un autre côté, monter une desserte imposant une correspondance avec 15' de battement n'incitera pas les automobilistes à prendre le train, pour des trajets quotidiens s'entend, donc le curseur n'est pas évident à positionner. La responsabilité de la gestion des circulations au départ de Müllheim incombe évidemment au partenaire allemand (on est sur le DB Netz, par sur le RFN). Vu l'intervalle important séparant les deux trains vers la France, il est certain qu'il aurait été préférable de retenir le TER quelques minutes à Müllheim, pour autant que les conditions de circulation le permettent (vu qu'on roule à droite en Allemagne, la config semble favorable dans ce sens pour la bif, mais je n'ai pas en mémoire le plan de voies de la gare, peut-être en va t-il autrement sur le terrain), si la personne qui raconte sa mésaventure a bien pris le train prévu (pour rejoindre Mulhouse) au départ de Fribourg.

Pour les trains en provenance de Freiburg, la correspondance se fait sur le même quai effectivement. Et s'il n'y a pas plus de trains directs c'est certainement également une histoire avec le graphique de circulation qui est déjà bien charge sur la rive droite du Rhin (en particulier en pointe) mais aussi la proximite de l'omnibus Bale-Freiburg assure par les Dostos en rever avec les BR146. Et puis tout dependra aussi de la frequentation.

[Didier 74]

L'Alsace, 15 décembre

Voix de citoyens pour qualifier les nouvelles voies

L’ouverture de nouvelles voies ferrées fait aussi rouler les critiques. Nos lecteurs ont alimenté le courrier avec leurs avis sur le sujet.

• De M.V., de Brunstatt : « Cela fait 20 ans qu’avec des amis j’organise régulièrement en toute saison des sorties en groupe à tarifs réduits au départ de la gare de Müllheim vers différentes destinations en Allemagne. Depuis un an que la presse en parlait beaucoup, nous nous sommes très réjouis de pouvoir enfin prendre le train au départ de Mulhouse et ceci à partir du 9 décembre. A notre très grand regret, la SNCF ne propose pas de billets de groupes journaliers vers l’Allemagne et le billet « Alsa + groupe journée » valable le samedi ou dimanche jusqu’à Bâle et Belfort n’est malheureusement pas valable jusqu’à Müllheim ou Neuenburg.

A cela se rajoute que depuis peu les grands parkings, gratuits en semaine, situés près des ponts d’Altkirch et de Riedisheim ont été supprimés, alors que 100 m plus loin de chaque côté des ponts il y a des grands espaces vides. Tout ceci n’est donc absolument pas fait pour attirer des groupes vers ce nouveau train. De ce fait, nous sommes malheureusement obligés de continuer d’aller avec nos voitures en Allemagne pour prendre les trains à Müllheim ou Neuenburg où tous les parkings juste en face des gares sont gratuits 7 jours sur 7 et avec les chemins de fer allemands qui proposent des tarifs réduits pour groupes valables 7 jours sur 7 (REGIO24, etc.). »

• De F.M., de Luttenbach : « Dans l’article (L’Alsace 07/12) relatif à la réouverture de la ligne Mulhouse-Müllheim-Freiburg nous apprenons que le président de la Région Alsace, Philippe Richert, aurait tenu à privilégier l’emploi de cheminots français en faisant en sorte que cette ligne soit exploitée exclusivement par la SNCF et non conjointement avec un opérateur allemand. En dehors des préoccupations électoralistes inavouées, cette mesure pourrait être ressentie comme une grande déférence à l’égard du personnel SNCF. En réalité, la Région n’avait peut-être pas le choix. Elle est pieds et poings liés dans son partenariat avec le SNCF, jusqu’en 2019 au moins. Ce qu’elle aurait pu faire, par contre, c’est profiter de l’occasion pour expérimenter l’ouverture à la concurrence, afin de garantir le meilleur service au meilleur coût. Au lieu de cela elle préfère payer le kilomètre/train plus cher et fragiliser la ligne en l’exposant aux risques de grèves si fréquentes à la SNCF. »

Source http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2012/12 ... lles-voies

[class66220]

Pour info, a Mullheim, les trains terminus/origine sont recus sur la voie 5 qui est une impasse a quai tres courte pouvant recevoir au max une UM2 de suppos donc pour l'instant. Elle est situee au bout des quai cote Bale.

[Jibrail]

Les problèmes qui surviennent c'est trop souvent la rigidité de l'administration SNCF par rapport à leurs homologues allemands. Il existe de nombreux exemples de tout ce qui a été projeté et pas réalisé justement à cause des hautes sphères de la SNCF. Même la TV allemande ZDF avait déjà fait un reportage sur ces problèmes.

Merci de citer un peu tes sources et d'étayer... quant à l'absence de rigidité côté allemand, il n'y a qu'à voir la grande réussite de la gestion de projets ferroviaires majeurs comme Stuttgart 21 ou le doublement de la Rheintalbahn (que l'on attend encore sur la grande partie centrale de la ligne) pour s'en persuader. Et même sur notre tronçon Mulhouse-Müllheim, tu pourras lire cet article de 2010 (en allemand), où le Maire de Müllheim déplore que la modernisation du tronçon Neuenburg-Müllheim ne soit prévue qu'en 2014, soit 2 ans après la réouverture quotidienne aux voyageurs et en impute la responsabilité à DB-Netz, et ce alors même que les travaux nécessaires sur la partie allemande (moins de 3 km entre les gares de Müllheim et Neuenburg) étaient logiquement moins importants que côté français, (qui assume "la part du lion" du coût de la réouverture, dixit le journaliste du Badische Zeitung - mais c'est normal dans la mesure où le tronçon français est bien plus long).

Les choses sont compliquées partout, je ne vois pas ce qu'il y a gagner à laisser croire l'inverse (et sûrement pas à identifier les problèmes et à trouver les solutions appropriées).

[Henrala]

L’Alsace 28-12-2012 Rubrique: Dites-le.

Couac sur la ligne Mulhouse-Fribourg
Une lectrice de Brunstatt a connu des déboires avec la nouvelle ligne de train Mulhouse-Fribourg : « Le 20 décembre, nous sommes partis avec le TER de 12 h 53. La correspondance pour Fribourg à Müllheim s’est déroulée sans souci et nous avons passé un agréable moment au marché de Noël. Au retour, nous avons repris le train à 19 h 35 et sommes arrivés à l’heure prévue à Müllheim, à savoir 20 h 03. Nous nous sommes dirigés vers le quai 4 d’où devait partir notre correspondance prévue à 20 h 07. Un jeune Berlinois nous y avait déjà précédés et nous avons alors vérifié l’heure. Il était 20 h 05.

Nous étions dans le froid, sous la pluie et l’attente s’est prolongée : pas de train à l’horizon… Nous avons questionné un cheminot allemand qui a appelé la gare de Mulhouse et avons appris que le TER était arrivé à Mulhouse ! La gare étant fermée et comme il n’y avait plus de train pour Mulhouse, nous avons été contraints de déranger un membre de notre famille qui est venu nous chercher mon mari et moi ainsi que le jeune Berlinois au bout de trois quarts d’heure d’attente à l’extérieur et dans le froid… Arrivés à la gare de Mulhouse, on nous a donnés, après vérification, les explications suivantes : le train était en avance en gare de Bantzenheim, le chauffeur affirme naturellement être parti à l’heure prévue (ce qui est, d’après eux, invérifiable). Nous étions nous bien à l’heure sur le quai et n’avons vu aucun TER même en partance (la gare de Müllheim est bien petite et les quatre minutes de correspondance suffisent à changer de quai).

En résumé, « la sortie d’autant plus facile qu’on peut y aller en train » n’est pas vraiment d’actualité. Dommage, l’idée était bonne ! Espérons que nous serons les seuls à faire les frais de ce manque de sérieux de l’organisation TER…



Je me disais ces derniers temps que s’il y avait un problème pour la dernière correspondance vers Mulhouse, ce serait bien plus compliqué alors pour avoir un autre train. Et cela n’a pas loupé, les couacs continuent et là on parle des problèmes signalés par les usagers dans le journal ou les forums. Il y a en eu peut-être d’autres couacs non signalés.

Eventuellement il y aurait un train partant de Müllheim à 20h35 via la Badische Bhf de Bâle puis la SBB pour arriver à Mulhouse à 23h10 et bien sûr en achetant un autre billet.

Il serait temps que cette organisation TER soit revu entièrement car sinon, les passagers déserteront cette ligne Mulhouse – Müllheim pour y aller uniquement en voiture pour être certain de pouvoir retourner en fin de journée.

Le 6 janvier prochain j’emprunterai cette ligne avec des amis jusqu’au Titisee en espérant qu’il n’y aura pas de couac. Et si jamais il devait y avoir un problème de correspondance au retour, je pense que notre groupe se fera “entendre”

[viadi]

La presse régionale a relaté à plusieurs reprises des ratés sur cette ligne.
Cela concerne principalement les ruptures de correspondance. Le régional allemand arrivant avec quelques minutes de retard, le train français n'attendant pas la correspondance retardée.

Si cela se reproduit trop souvent, il va etre difficile de conquérir la clientèle sur la ligne. Il n'est pas normal que des procédures aient été prévues pour éviter ces bugs.
D'autant plus que la majorité du trafic de la ligne doit venir de la correspondance de/vers Frieburg. Assurer une correspondance quitte à avoir une arrivée retardée à Mulhouse (et des correspondances ratées) doit avoir plus de conséquences néfastes pour les passagers que l'inverse (surtout avec les fréquences assez correctes des TER Alsace)
De plus les fréquences étant assez "légères" actuellement, le TER n'est pas à 10 minutes pres pour assurer sa prochaine missions (même si les X73900 sont une denrée rare et qu'il ne doit pas y avoir beaucoup de réserve)

[Henrala]

La presse régionale a relaté à plusieurs reprises des ratés sur cette ligne.
Cela concerne principalement les ruptures de correspondance. Le régional allemand arrivant avec quelques minutes de retard, le train français n'attendant pas la correspondance retardée.

Si cela se reproduit trop souvent, il va etre difficile de conquérir la clientèle sur la ligne. Il n'est pas normal que des procédures aient été prévues pour éviter ces bugs.
D'autant plus que la majorité du trafic de la ligne doit venir de la correspondance de/vers Frieburg. Assurer une correspondance quitte à avoir une arrivée retardée à Mulhouse (et des correspondances ratées) doit avoir plus de conséquences néfastes pour les passagers que l'inverse (surtout avec les fréquences assez correctes des TER Alsace)
De plus les fréquences étant assez "légères" actuellement, le TER n'est pas à 10 minutes pres pour assurer sa prochaine missions (même si les X73900 sont une denrée rare et qu'il ne doit pas y avoir beaucoup de réserve)

Dans ce dernier cas, ce n'était pas un retard du train allemand à l'origine de la correspondance ratée mais le TER qui était parti en avance sur l'horaire prévu ce qui est inadmissible surtout que c'était le dernier TER allant sur Mulhouse.
A mon avis lors de leur prochaine sortie on peut parier que ces passagers utiliseront leur voiture pour aller de Mulhouse à Müllheim continuer alors en train jusqu'à Freiburg ou ailleurs.

[chris2002]

Dans ce dernier cas, ce n'était pas un retard du train allemand à l'origine de la correspondance ratée mais le TER qui était parti en avance sur l'horaire prévu ce qui est inadmissible surtout que c'était le dernier TER allant sur Mulhouse.

Attention quand même, car les passagers disent que le train est parti en avance, tandis que le conducteur dit qu'il est parti à l'heure, et pas en avance.
De ce fait, pourquoi obligatoirement croire les passagers et pas le conducteur ? Surtout que, sans même que les passagers ou le conducteur soit de mauvaise foi, le problème peut tout simplement venir que l'horloge ou la montre de l'un ou l'autre des protagonistes était légèrement en avance ou en retard (ie: soit la montre du conducteur ou l'horloge du train avançait, moralité le conducteur a cru qu'il partait à l'heure alors qu'il partait en avance, ou alors, la montre des passagers était légèrement en retard, moralité ils ont cru que le train était arrivé à l'heure alors qu'il était arrivé avec quelques minutes de retard).
Bref, la vérité est sûrement quelque part entre les deux versions, mais de là à dire que le conducteur est fautif et les passagers blancs comme neige, il y a quand même un grand pas.

Après bon, reste toujours le fait que le conducteur n'a pas attendu la correspondance, mais ça, c'est probablement plus un problème d'organisation et de communication (des retards) entre les deux pays que de la faute du conducteur...

[Henrala]

J'ai quand même l'impression que les conducteur du TER ne s'inquiètent pas de savoir si le train allemand de Freiburg est venu ou non pour la correspondance. Est-ce que les conducteurs français communiquent avec leur collègues allemands?
Ce serait quand même étonnant que les horloges ne soient pas à l'heure.

En tout je suis curieux de voir comment se fait réellement cette correspondance. Dès que j'en aurai la possibilité j'irai faire un tour.

[chris2002]

Ce serait quand même étonnant que les horloges ne soient pas à l'heure.

Il me semble avoir entendu que les horloges de certaines rames TER dérivent facilement, même si de mémoire ça parlait surtout de celle des AGC.
Et la montre des personnes impliquées peut très bien être déréglée…

De plus, même si les horloges étaient à l'heure, pourquoi est-ce que cela serait obligatoirement le conducteur qui serait de mauvaise foi en disant qu'il est parti à l'heure, et pas les passagers, dans le but de mettre encore plus en tord la SNCF ? Après tous ils ont bien écrit à un journal pour dénoncer la situation.

Après, on est d'accord, il y a eu un problème quelque part, mais de là à dire, en ne se basant que sur cet article, que le TER est à coup sûr parti en avance, ça me parait un peu léger. D'ailleurs si le journaliste avait voulu faire autre chose qu'un article sensationnaliste, il aurait pu aussi essayer de joindre la DB pour voir à quel heure le train allemand est arrivé en gare…

[Henrala]

"Un jeune Berlinois nous y avait déjà précédés et nous avons alors vérifié l’heure. Il était 20 h 05."

Je ne pense pas que les montres de tous les passagers étaient déréglées. A la rigueur un peut avoir une montre qui retarde ou avance mais pas plusieurs en même temps.

Il est vrai qu'il est difficile de savoir exactement ce qui est arrivé surtout quand on y était pas. Mais ces nombreux ratés en moins de 3 semaines ça fait beaucoup.

[Henrala]

Vu dans un autre forum (TC-Alsace.eu)
que la nouvelle ligne apparaît désormais sur le plan du RER Bâle, même si la ligne n'en fait pas partie (tout comme la ligne RE en entier, les lignes RB et WB)

[viadi]

Le probleme reste au final que les passagers arrivant du RE allemand n'ont pas eu la correspondance avec le TER Francais.
Si le RE Allemand est arrivé à l'heure et que les passagers ont changé de quai rapidement, il y a un probleme.
Si c'est le RE Allemand qui finalement était légèrement retardé, le probleme est de ne pas avoir fait attendre le TER, ce qui semble etre un probleme déja arrivé.

Probablement les enregistreurs du TER voir de la DB (coté gestionnaire de l'infrastructure) peuvent donner des traces des heures exactes de départ.

Mais la coordination des trains RE/TER, clé du succès de la ligne (la majorité des voyageurs sont probablement à destination de Fribourg que simplement de Mullheim), ne semble pas etre pleinement efficace... A revoir d'urgence sinon ce sera un échec de réouverture!

Vu dans un autre forum (TC-Alsace.eu)
que la nouvelle ligne apparaît désormais sur le plan du RER Bâle, même si la ligne n'en fait pas partie (tout comme la ligne RE en entier, les lignes RB et WB)

Le guide horaire régional des CFF correspondance à la carte reprend il également l'horaire de la ligne?
Amusant la ligne WB est tantôt considéré comme un train (comme ici), tantôt comme un tramway (elle porte l'indice 19, la suite logique de la numérotation des tramways balois)

[Didier 74]

L'Alsace, 18 décembre

Le budget 2013 s’inscrit dans « les engagements de 2010 »

Après Charles Buttner et Guy-Dominique Kennel, Philippe Richert va soumettre son budget à son assemblée.

Certes, ce n’est pas l’euphorie au conseil régional. Même si, par ses compétences, la Région ne subit pas de plein fouet la crise, comme les Départements qui ont en charge le social. Le président Philippe Richert préfère insister sur la gestion rigoureuse qui est la sienne depuis 2010, tout en soulignant que « de nouvelles actions seront lancées l’an prochain ». Elles répondent aux engagements pris devant les électeurs il y a deux ans.

« Pas de couac »
D’un montant de 788,5 M€ (millions d’euros), le budget primitif de 2013 est équivalent à celui adopté l’an passé. À peine une petite hausse de 1%. « C’est un budget cohérent, conforme aux axes définis par la majorité. Il n’y a ni couac, ni reniement, ni faux pas », assure Justin Vogel, vice-président (UMP) en charge de finances. L’exercice n’a pas été simple. Il cite « les dotations de l’État qui ont été gelées », « une fiscalité résiduelle, basée sur les taxes sur les cartes grises et la TIPP, qui ne concerne que 11% des recettes totales ». De plus, les immatriculations ont reculé de 7% durant les neuf premiers mois de l’année, tandis que la consommation de carburants a baissé de 5,4%.

Néanmoins, l’Alsace connaît une augmentation de 4,5% de la Contribution sur la valeur ajoutée des entreprises, contre une moyenne nationale de 3,1%. Seules l’Ile-de-France et Rhône-Alpes affichent une CVAE supérieure à la moyenne. Mais l’effet de la péréquation entre Régions réduira ce bonus de 2M€ environ. Enfin, le président Richert veut maintenir les emprunts à leur niveau actuel.

Le budget se répartit entre 506,5M€ pour le fonctionnement et 282M€ pour les investissements, en baisse de 2M€. Traditionnellement le premier budget est celui des transports (233M€), soit 40% des interventions de la Région. La somme versée à la SNCF pour faire circuler chaque jour 750 TER s’élève à 149M€. « Les usagers paient un tiers du coût réel du billet », a observé le président. Par ailleurs, 27M€ seront consacrés aux nouvelles rames Régiolis livrées à l’automne. Mais si l’on additionne les sommes consacrées aux lycées (89,9M€), à la formation professionnelle (51,1M€), à l’apprentissage (65,4M€), à l’enseignement supérieur (9,5M€) et à quelques autres postes, on arrive à 264,1M€… La Région dépense encore 89,7M€ pour l’économie et le développement, dont 24M€ pour le développement économique, 20M€ pour l’innovation et la recherche et 18M€ pour l’environnement et l’innovation. Enfin, 165M€ sont affectés au fonctionnement courant et à la dette.

Réception maintenue
En présentant son budget, Philippe Richert a insisté sur une série d’actions nouvelles qui seront conduites l’an prochain. Il y est question notamment des fusions des agences chargées de l’économie et du tourisme. En revanche, contrairement au président bas-rhinois, Guy-Dominique Kennel, il maintient la réception du Nouvel An. « Une fois par an, cela nous permet d’aller à la rencontre d’un public très large d’élus, de socioprofessionnels, de représentants associations », s’est-il justifié. À trois mois du référendum sur le conseil unique, pas question de se priver de ce vecteur de communication…

Source http://www.lalsace.fr/actualite/2012/12 ... ts-de-2010

21 décembre

Schéma régional des mobilités ou schéma des transports ?

L’information a été révélée par le président Richert dans son propos liminaire : « 2013 verra le lancement des réflexions et auditions pour le schéma régional des mobilités. » Elle a surpris son opposition socialiste, qui insiste chaque année pour l’instauration d’un schéma régional des transports et des déplacements. « C’est la première fois que j’entends parler de ce schéma des mobilités », confiait la socialiste Pernelle Richardot hors séance. Sera-t-il le schéma des transports réclamé ? En tout cas, elle a réitéré cette demande dans son intervention, en fustigeant « une gestion à la petite semaine, catastrophique pour l’avenir ». Elle s’est aussi inquiétée de la présence moins systématique des contrôleurs dans les trains et – comme après elle la frontiste Martine Binder – de la réduction « alarmante » des sommes allouées au fret : « En deux ans, on est passés d’une aide de 535000€ à 50000€. » Le rapporteur Antoine Herth (Maj. Als.) a répondu qu’en Alsace il vaut sans doute mieux tabler sur l’axe fluvial rhénan… Enfin, la socialiste et Yves Hemediger (Maj. Als.) ont plaidé pour la réouverture de la ligne Colmar-Fribourg, à l’instar de Mulhouse-Mülheim.

Nouvelles rames
Sur les 233,3 M€ de ce budget transports, 149 sont dédiés au seul TER. L’année 2013 sera notamment marquée par l’arrivée des rames Regiolis et l’entrée en vigueur de la taxe poids lourds.

Ce budget a été adopté malgré l’opposition du FN, du PS et des écologistes. Mais le compte TER a été approuvé à l’unanimité.

Source http://www.lalsace.fr/bas-rhin/2012/12/ ... transports

Strasbourg > Luxembourg

TER 296 LàV Mulhouse 6h16 - Bollwiller 6h26/27 - Rouffach 6h33/34 - Colmar 6h41/43 - Sélestat 6h54/56 - Benfeld 7h05/06 - Erstein 7h11/12 - Strasbourg 7h24/50 - Saverne 8h11/13 - Réding 8h26/27 - Metz 9h12/15 - Thionville 9h33/35 - Luxembourg 9h58 Nouveauté entre Mulhouse et Strasbourg. Arrivée à Luxembourg retardée de 3 min.

IR/IC 90 Q Zürich 11h36 - Baden 11h51/52 - Brugg 12h00/02 - Frick 12h17/18 - Stein-Säckingen 12h24/25 - Rheinfelden 12h33/34 - Bâle 12h47/13h15 - Saint-Louis 13h24/26 - Mulhouse 13h40/42 - Colmar 14h02/03 - Sélestat 14h15/16 - Strasbourg 14h37/50 - Metz 16h07/09 - Thionville 16h27/29 - Luxembourg 16h49/17h00 - Arlon 17h18/20 - Libramont 17h48/49 - Namur 18h42/44 - Bruxelles Luxembourg 19h26/30 - Bruxelles Schuman 19h32/34 - Bruxelles Nord 19h41/44 - Bruxelles Central 19h47/48 - Bruxelles Midi 19h51 Départ de Bâle avancé de 2 min.

EC 96 Coire 13h16 - Landquart 13h24/26 - Bad Ragaz 13h31/32 - Sargans 13h37/39 - Ziegelbrücke 13h59/14h01 - Pfäffikon 14h17/19 - Wädenswil 14h27/28 - Thalwil 14h37/38 - Zürich 14h48/15h00 - Bâle 15h53/16h21 - Saint-Louis 16h29/30 - Mulhouse 16h44/46 - Colmar 17h06/08 - Sélestat 17h19/20 - Strasbourg 17h40/50 - Saverne 18h12/13 - Metz 19h08/10 - Thionville 19h27/29 - Luxembourg 19h49/20h00 - Arlon 20h18/20 - Namur 21h41/48 - Bruxelles Luxembourg 22h29/31 - Bruxelles Schuman 22h33/34 - Bruxelles Nord 22h41/44 - Bruxelles Central 22h47/48 - Bruxelles Midi 22h51

TER 294 06.01 ; 29.03 ; 01.04 Strasbourg 18h50 - Saverne 19h14/16 - Réding 19h29/30 - Metz 20h14/33 - Thionville 20h52/55 - Luxembourg 21h15. Arrêts à Brumath, Lutzelbourg, Sarrebourg, Benestroff et Morhange supprimés. Création d'un arrêt à Réding. Arrivée à Metz avancée de 17 min.
TER 294 D (13.01-24.02) Strasbourg 18h50 - Saverne 19h14/16 - Réding 19h29/30 - Metz 20h14/30 - Thionville 20h52/55 - Luxembourg 21h15. Arrêts à Brumath, Lutzelbourg, Sarrebourg, Benestroff et Morhange supprimés. Création d'un arrêt à Réding. Arrivée à Metz avancée de 17 min. Départ de Metz avancé de 3 min.

TER 298 LàV Strasbourg 19h50 - Brumath 20h00/01 - Saverne 20h14/15 - Réding 20h28/29 - Metz 21h14/18 - Thionville 21h38/40 - Luxembourg 22h02 Arrivée à Luxembourg retardée de 2 min.