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Didier 74 Wrote:Josiane Beaud était présente ce matin pour l'inauguration de la halle rénovée de la gare d'Evian.
Le projet horaire 2012 prévoit 32 trains en JOB (16 AR).
fbl Wrote:Je suis rentré ce matin de Paris à 11.23 (TGV 6467 jusque Annemasse puis TER venant de Lyon) ; je n'ai pas remarqué cette visite, ni la présence de personnalités pour l' inauguration de la halle.
izgood Wrote:Bonjour
Les TER Lyon-Perrache-St Etienne directs arrivent pour le SA2012, voir le Progrès :
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/06/2 ... rs-directs
La régularité des TER est sur la bonne voie
Selon les premiers résultats du plan qualité TER mis en place en mars par la SNCF, la régularité des TER sur les lignes dites «malades» s'améliore.
La régularité de la ligne Lyon-Ambérieu remonte à 83,6%, soit trois points de plus sur un an. Même résultat positif pour la ligne Lyon-Mâcon à 90,9%, soit 5 points de mieux. Quant à Lyon-Grenoble, elle atteint 81,9%, soit six points de plus, par rapport à fin avril 2010.
Josiane Beaud, la directrice de la SNCF Rhône-Alpes, annonce également dans un courrier adressé aux maires de la région, la mise en place d'un plan d'envergure d'une durée de 18 à 24 mois toujours pour tenter d'améliorer la qualité des trains régionaux.
Pour Jean-Pierre Frencel, président de l'Adula (association pour la défense des usagers des transports de l'axe Lyon /Amberieu), «l'amélioration est valable sur Lyon-Ambérieu, jusqu'à fin avril 2011 seulement, depuis, nous sommes retombés à 79% en juin, soit plus de 20% des trains en retard.»
Si cette association des usagers comme les autres, saluent les efforts de la Sncf, elles demeurent vigilantes. «Le taux d'usagers satisfaits sur Lyon-Ambérieu est de 41%, il y a un réel malaise et c'est la Sncf elle-même qui fournit ce chiffre car elle a réalisé l'enquête», précise Jean-Pierre Frencel.
Selon lui, la Sncf a fait des efforts pour mieux informer les usagers en cas d'incident (Sms, informatique) et grâce aux smartphones des contrôleurs. Mais il s'inquiète des possibilités à la rentrée de faire circuler les trains sans contrôleurs, en cas d'aléas. «Qui informera les usagers dans ces cas là ?», s'interroge le président de l'Adula.
Ligne SNCF Lyon/Ambérieu : bons et mauvais points
L’Adula (Association des usagers de la ligne Lyon/Ambérieu), qui a mené ces derniers mois des actions avec certains syndicats de cheminots, s’est procurée grâce à des personnels SNCF, une lettre adressée par la directrice régionale aux élus locaux en juin dernier.
Celle-ci rappelle les engagements pris en mars dernier par la SNCF, RFF et les autorités organisatrices pour prendre en compte les problèmes de douze lignes régionales, dont celles dites de l’étoile lyonnaise.
L’Adula reconnaît que ce premier bilan d’actions comporte un certain nombre de points positifs. Mais la virulente association souligne aussi qu’après une amélioration sur le taux de régularité (83,6 % en avril), celui-ci est retombé à 79 % selon ses chiffres en juin.
Elle attend aussi toujours les audits annoncés mais se félicite que depuis le 1 er juillet, le Part-Dieu/Genève via Ambérieu de 16 h 34 soit en capacité suffisante pour transporter les usagers.
Déplacements : la voiture toujours très utilisée et le train s’affirme
Une enquête sur les déplacements des ménages a été réalisée afin de mieux connaître les pratiques des populations et permettre aux collectivités d’adapter leurs politiques
De janvier à avril 2010 St-Étienne Métropole a été maître d’ouvrage d’une enquête sur le déplacement des ménages.
Elle s’est déroulée non seulement sur le territoire de St-Étienne Métropole mais aussi sur la communauté d’agglomération Loire Forez, la communauté de communes du Pays de St-Galmier et l’arrondissement d’Yssingeaux en Haute-Loire.
La dernière enquête de ce type remontait à 2000. Elle concernait un périmètre moins étendu avec 83 communes contre 161 aujourd’hui. « Cette enquête est une photographie des déplacements sur ce territoire. Elle permettra à l’ensemble des partenaires d’adapter notre politique de transports », expliquait Marc Petit, vice-président de St-Étienne Métropole en charge des Transports, hier lors de la présentation générale de cette enquête.
Plus de 2 millions de déplacements
2 063 000 déplacements sont effectués chaque jour par les habitants du bassin de vie retenu par cette enquête. Chaque habitant effectue 3,5 déplacements par jour.
19 km par jour
Un habitant consacre, en moyenne, un peu plus d’une heure (66 minutes) à ses déplacements tous les jours. Il parcourt, en moyenne, 19 km par jour. Cette distance varie selon les secteurs. Par exemple, un habitant de St-Etienne Métropole parcourt en moyenne15 km/jour, les habitants de Loire Forez, Pays de St-Galmier et de l’arrondissement d’Yssingeaux 28 km/jour.
La voiture reste leader
Les habitants du bassin de vie stéphanois utilisent de manière prépondérante la voiture puisqu’elle représente 63 % de ces déplacements. Bien sûr son utilisation varie selon les secteurs de résidence. La voiture n’est utilisée que pour 56 % des déplacements des habitants de St-Etienne Métropole contre 70 % des déplacements des habitants des autres secteurs.
La marche à pied se porte bien
C’est le 2 e mode le plus utilisé (27 %) avec plus d’un déplacement sur quatre. Ce mode est privilégié pour les courtes distances, puisque 77 % des déplacements de moins de 1 km sont effectués à pied. En revanche le vélo n’est qu’à 0,4 % des déplacements, moins qu’en 2000 où il représentait 0,5 % des déplacements. Il faut préciser que l’enquête s’est arrêtée en avril 2010, deux mois avant la mise en place de Vélivert dans plusieurs communes de St-Étienne Métropole.
Trains et trams en bonne voie
Les transports collectifs sont utilisés pour 8 % des déplacements. Le tram représente 3 % de ces déplacements. Ce sont les Stéphanois qui utilisent le plus les transports collectifs avec 15 % des déplacements. En 10 ans, le ferroviaire enregistre une augmentation de 23 % des déplacements, avec 10 000 déplacements/jour effectués en train. Le conseiller régional, Otman El Harti, souligne « les effets positifs des investissements de la Région sur le mode lourd TER ». Les autres collectivités, St-Étienne Métropole, conseil général, ont aussi participé à des investissements importants comme l’électrification de la ligne Firminy-St-Étienne, l’aménagement de parkings près des gares ou encore la participation financière à la construction d’un nouveau quai à la gare de La Part Dieu, à Lyon, qui recevra des trains directs qui circuleront prochainement entre St-Étienne et Lyon.
Où se déplacent les habitants ?
Sur environ 1 250 000 déplacements/jour réalisés par les habitants de St-Étienne Métropole, plus de 94 % ont leur origine et leur destination à l’intérieur de la communauté d’agglomération. 2 % sont des échanges avec le Grand Lyon, 1 % avec le Pays de St-Galmier et 1 % avec la Haute-Loire.
73 % des 290 000 déplacements des résidents de Loire Forez sont internes à leur zone. 9 % sont des échanges vers le Pays de St-Galmier et 8 % vers St-Étienne Métropole.
Le secteur du Pays de St-Galmier est celui qui vit le moins sur lui-même puisque seulement 65 % de ces déplacements sont internes. 15 % des déplacements des habitants de cette communauté de communes sont des échanges avec St-Etienne Métropole et 7 % avec Loire Forez.
Les habitants de l’ Yssingelais effectuent 315 000 déplacements/jour dont 77 % sont internes à leur arrondissement. 12 % des déplacements représentent des échanges avec St-Etienne Métropole.
Cette enquête a coûté 852 400 euros et financée par différents partenaires : St-Étienne Métropole (31 %), l’État (21,2 %), Région Rhône-Alpes (14,5 %), conseil général de la Loire (14,3 %), communauté de communes Loire Forez (9 %), syndicat mixte de la Jeune Loire et ses rivières (5,7 % arrondissement d’Yssingeaux), communauté de communes Pays de St-Galmier (2,6 %), conseil général de la Haute-Loire (1,2 %).
Les données de cette enquête vont permettre à chaque collectivité d’affiner les évolutions des déplacements dans son secteur.
Si la présidente de la communauté de communes du Pays de St-Galmier, Monique Girardon, était absente de la présentation générale de cette enquête, elle avait fait parvenir un courrier pour indiquer que sa collectivité souhaitait s’impliquer dans un travail avec St-Étienne Métropole, et les autres, pour faire évoluer l’offre de transports entre le Forez et l’agglomération stéphanoise. Car si St-Étienne Métropole perd des habitants, en revanche la proche Haute-Loire, Loire Forez et le Pays de St-Galmier en gagnent. Les habitants de St-Étienne Métropole sont partis dans ces zones géographiques où ont fleuri les lotissements. Et les déplacements s’effectuent souvent en voiture. Bien que le Scot (schéma de cohérence territoriale) Loire Sud prévoit l’arrêt de cet étalement urbain, il faudra bien que ceux qui ont fait le choix de s’installer dans les communes de la plaine du Forez aient une offre plus importante en matière de transports collectifs et notamment dans le ferroviaire. D’où le projet d’étoile ferroviaire autour de St-Étienne avec un tram-train.
Les derniers Lyonnais promus dans l’ordre de la Légion d’honneur
Distinctions. Le Journal officiel a publié hier la liste des récipiendaires pour cette promotion du 14 juillet. Plusieurs Lyonnais s’illustrent dans des domaines très variés
[...] Le préfet de la région Rhône-Alpes et préfet du Rhône, Jean-François Carenco, est, lui, élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur. [...]
Trois femmes sont également à l’honneur : Josiane Beaud, la patronne de la SNCF dans la région, Michèle Vullien, la maire de Dardilly, onzième vice-présidente de la Communauté urbaine de Lyon en charge de la politique des déplacements et de la mobilité. [...]
Pour aller de Sain-Bel ou Brignais jusqu’à Lyon, c’est moins cher en bus qu’en train
Cet été, des cars remplacent certains TER pour travaux. Mais les prix sont-ils toujours adaptés ?
La période estivale est souvent synonyme de travaux, et la SNCF ne déroge pas à la règle. En vue du projet tram-train, les 3 500 passagers (en période scolaire) qui avaient l’habitude de prendre le TER à Sain-Bel pour Lyon-Gorge-de-Loup font désormais leurs trajets en car. Puisque, depuis le 2 juillet et jusqu’au 4 décembre inclus, plus aucun TER ne transporte de voyageurs entre les deux gares, le temps que les travaux se terminent sur la ligne. La SNCF a donc mis en place, entre Sain-Bel et Lyon-Gorge-de-Loup, des autocars pour prendre le relais. Ces derniers effectuent chaque jour une trentaine d’allers-retours (excepté le dimanche où ils en effectuent 18). Le trajet, d’une durée d’à peu près quarante minutes, n’est pas pour autant beaucoup plus long en termes de temps de voyage qu’auparavant.
En revanche, il est toujours aussi coûteux (5,30 euros par trajet en plein tarif). C’est ce qui surprend certains voyageurs, compte tenu du fait que la ligne T66 du réseau des Cars du Rhône effectue le même trajet (de la gare Sain-Bel à Lyon-Gorge-de-Loup) pour plus de deux fois moins cher (2 euros le ticket plein tarif). Et le constat est presque identique du côté de Brignais où les lignes 101, 105 et 125 desservent toutes les trois, pour le même prix (2 euros€en plein tarif), la gare de Lyon-Perrache, alors que les autocars remplaçant les TER le font pour 3,50 euros en plein tarif, pour un voyage d’une durée approximativement identique.
« On essaye de faire au mieux pour pallier le fait de ne pas pouvoir mettre de train à cause des travaux et pour offrir un service le plus optimal possible » explique Mélanie Jérôme, directrice de la communication SNCF Rhône-Alpes. Ces écarts de tarification peuvent s’expliquer pour Josianne Beaud, directrice régionale de la SNCF, pour qui « tant qu’il n’y aura pas de carte orange comme à Paris, il y aura toujours des différences de tarifs ». La société peut, par contre, se targuer d’offrir en semaine, une trentaine de voyages par jour en direction de Lyon-Gorge-de-Loup, depuis Sain-Bel, quand son concurrent n’en propose que quatre.
Didier 74 Wrote:« On essaye de faire au mieux pour pallier le fait de ne pas pouvoir mettre de train à cause des travaux et pour offrir un service le plus optimal possible » explique Mélanie Jérôme, directrice de la communication SNCF Rhône-Alpes. Ces écarts de tarification peuvent s’expliquer pour Josianne Beaud, directrice régionale de la SNCF, pour qui « tant qu’il n’y aura pas de carte orange comme à Paris, il y aura toujours des différences de tarifs ».
François Wrote:Belle explication de technocrates. Une autre solution aurait été un accord de commercialisation avec le CG69 pour que les clients des TER empruntent les autocars départementaux. Cela aurait évité des doublons sur cet axe et permit aux clients de bénéficier de la tarification départementale pour "compenser" la suppression des trains. Mais il est si simple d'appliquer les dogmes et démultiplier les moyens plutôt que d'envisager une solution de bon sens.
Didier 74 Wrote:Disons que la mise en place d'une communauté tarifaire entre SYTRAL, CG 69 et Région Rhône-Alpes s'avère très compliquée. Des études sont en cours. Il semble également que les élus manquent de volonté politique pour faire avancer ce dossier. Lyon n'est Genève (Uniréso).
François Wrote:Didier 74 Wrote:Disons que la mise en place d'une communauté tarifaire entre SYTRAL, CG 69 et Région Rhône-Alpes s'avère très compliquée. Des études sont en cours. Il semble également que les élus manquent de volonté politique pour faire avancer ce dossier. Lyon n'est Genève (Uniréso).
Je comprends bien d'autant que les élus ne sont pas du même bord politique![]()
Par contre, une convention de commercialisation aurait pu être à l'initiative de la SNCF afin d'éviter la mise en oeuvre de gros moyens de substitution (totalement payés par la région). Une convention provisoire de 3 mois ne préjugeant pas d'une tarification combinée, plus complexe à mettre en oeuvre, mais bien une optimisation des moyens des TC (qui pouvait d'ailleurs préfigurer une réelle coopération).
Dans tous les cas, je suis sur que les clients vont préférer les autocars de la SNCF à ceux du conseil général qui sont moins cher
De pire en pire, avec l'explosion des travaux, en ce moment la section Moûtiers - Bourg-Saint-Maurice ne comporte plus que 2 AR ferroviaires
TER : LIGNE LYON-AMBÉRIEU : LE CAUCHEMAR N’EN FINIT PLUS
Malgré les promesses de Josiane Beaud, directrice régionale dela SNCF, la situation sur la ligne Lyon-Ambérieu ne s’améliore pas. La patronne des cheminots lyonnais avait affirmé en janvier que les désagréments sur cette ligne maudite allaient cesser. Or les problèmes s’accumulent : début août la motrice d’un TER avait pris feu, impactant directement onze autres trains. Et ce lundi, c’était une rupture d’alimentation électrique qui allait en retarder dix autres trains en une heure et demie. Le retard le plus long était de 50 minutes ! Les usagers commencent à perdre patience, la situation étant préjudiciable pour nombre d’entre eux, qui utilisent cette ligne pour se rendre sur leurs lieux de travail.
C'est aussi faire fi des bonnes intentions du "Grenelle de l'Environnement" qui, sur le plan des transports, n'est plus qu'un souvenir !
François Wrote:C'est beau, ils y croient encore
C'est aussi faire fi des bonnes intentions du "Grenelle de l'Environnement" qui, sur le plan des transports, n'est plus qu'un souvenir !
Les retards transformés en « performance »
Les retards sur la ligne Grenoble-Lyon, déclarée « malade » par le président de la SNCF lui-même, risquent d'être aggravés par le passage au cadencement national en 2012. « La ponctualité n'est pas au rendez-vous, affirme Patrice Belvègue, de l'Adut. C'est ce que nous dirons le 19 septembre à Paris au conseiller technique de Mme Kosciusco-Morizet auprès de qui nous avons obtenu un rendez-vous. »
De son côté, Bernadette Laclais rappelle que les retards en Rhône-Alpes se sont traduits l'an dernier par des pénalités de 3 millions d'euros pour la SNCF. « Cette somme, multipliée par trois grâce à l'apport de la région et de RFF, fait l'objet d'une “convention d'objectif et de performance” unique en France, qui sera présentée à l'assemblée plénière du 23 septembre.
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