Modérateurs: Terroir, jerome, kyah117, Tchouks
102.010 Wrote:Du genre Strasbourg-Lons en 5h09 via Mulhouse et Belfort (TER+TER+TER), en 4h46 via Mulhouse et Belfort (TGV+TER+TER)...
En voiture, c'est l'affaire de 3h30-4h.
Didier 74 Wrote:C'est le résultat du choix de l'Etat de ne pas maintenir une desserte classique Lyon - Strasbourg.
Le TGV entre en gare le 11 décembre
Le jour où les horaires changent, ce sera également l’arrivée du TGV Rhin-Rhône en gare de Chalon.
Question horaires, le départ sera à 7h06 le matin pour une arrivée prévue à Strasbourg à 10h10. Autre départ à 13h06 pour une arrivée vers 15h45. Et le soir, ce sera 18h06 avec pose des bagages à 20h46 à Strasbourg.
« Le meilleur temps de parcours est de 2h40 pour la ligne », indique Cyrille Durand, chargé de communication de la SNCF. C’est la ligne directe. Autrement, le trajet dure entre 4 et 6 heures.
L’autre nouvelle destination est Metz. Le départ a lieu 9h06 pour une arrivée à 12h51 ou alors à 17h06 pour terminer vers 20h45.
En revanche, vers le Sud et donc Lyon, les horaires ne changent guère. Il faut reprendre celle des TER.
Reste un dernier point concernant l’arrivée du TGV : les travaux de la gare engagés depuis plusieurs mois. La livraison de la nouvelle gare de Chalon est prévue courant du premier trimestre 2012.
Transports. Le 11 décembre prochain, l’ouverture de la branche Est de la LGV s’accompagnera de nouveaux horaires cadencés des trains régionaux. Une petite révolution préparée de très longue date par la Région et la SNCF. Pour autant, tout n’est pas encore digéré par les usagers.
« La semaine dernière, j’ai compté 105 personnes, cette semaine, ils étaient 150 à attendre ce train en gare de Lons pour se rendre à Lyon. » Corollaire de l’ouverture de la nouvelle branche Est de la LGV, la disparition prochaine des trains corails reliant Strasbourg à Besançon est de nature à inquiéter les usagers.
À commencer par l’association de promotion des voies ferrées jurassiennes relayée par la fédération des usagers des transports (FNAUT) qui s’emploient à faire entendre leur voix. « Ce train est très fréquenté, notamment par des étudiants. Nous nous mobiliserons pour maintenir un horaire proche de celui-ci » insiste Jean-Claude Vuillemin, président de l’APVFJ. Car les alternatives s’avèrent très éloignées.
« Les gens n’auront le choix qu’entre un TER à 16 heures et un autre vers 21 heures » déplore-t-il.
Bourg-Lons : 10 minutes qui changent tout
Parmi les modifications d’horaires qui accompagnent le cadencement des trains régionaux, une dizaine de minutes sur la liaison matinale entre Bourg-en-Bresse et Lons-le-Saunier.
Dix minutes qui peuvent sembler anodines mais qui peuvent se révéler rédhibitoires pour certains horaires de travail stricts. « Certains pourront peut-être décaler leur arrivée, d’autres non », déplore Jean-Claude Vuillemin.
Dole-Paris : un TGV de moins et des horaires modifiés
À Dole où les liaisons TGV vers Paris seront revues à la baisse, là aussi, les horaires suscitent des réactions. Réunis autour du directeur régional de la SNCF la semaine dernière, plusieurs chefs d’entreprise faisaient observer que désormais, pour arriver à Paris avant 9 heures, surtout si on n’habite pas tout près, il va falloir se lever de bonne heure. Pour monter dans le train à 5 h 52.
Ligne du Revermont : mobilisation autour de Domblans
Sur la ligne du Revermont, Domblans qui était décrite comme la gare martyre du projet a su plaider sa cause. Il était question qu’elle perde la moitié de ses arrêts (soit 3 sur 6).
Elle en récupère finalement un dans chaque sens.
Saint-Claude-Besançon : l’état de la ligne en question
La ligne des hirondelles suscite également pas mal d’inquiétudes liées notamment à sa vétusté
Par ailleurs, à compter du 11 décembre prochain, les relations directes ne seront plus d’actualité. Pour relier Saint-Claude à Besançon, il faudra désormais changer de train à Andelot-en-Montagne.
Autre motif d’insatisfaction des usagers, les compléments par bus mis en place le vendredi soir lorsque les trains sont bondés.
« C’est inconfortable et ce n’est pas la même chose en terme de sécurité, surtout l’hiver », souligne Jean Claude Vuillemin.
Lons-Strasbourg : 1 h 15 à 1 h 30 de plus
Les trains corails seront remplacés par des TER. 3 allers-retours (contre 4 actuellement) seront proposés quotidiennement.
Compte tenu des changements et des temps d’attente importants, il faudra demain environ 5 heures pour aller à Strasbourg depuis Lons, contre 3 h 25 à 3 h 45 aujourd’hui.
Karine Jourdant
Thor Navigator Wrote:Pourtant, c'est à l'AO du TER de fixer le niveau de service souhaité. Pourquoi n'a t-elle pas prolongé les TER venant de Lons à la gare d'Auxon ? Cela aurait facilité les correspondances avec des TGV de/vers Mulhouse.
thalys75 Wrote:Un point positif, sur les 4 TER quotidiens de la ligne Le Locle-Besançon, l'un d'entre eux est prolongé jusqu'à la gare TGV.
Le Locle : 8h22 -> Besançon F.C. TGV : 10h22
au retour (exemple pris un mercredi de décembre) sur les 3 relations, 2 sont issues de la gare TGV (départ à 9h40 et 13h40)
Dommage ces relations semblent limitées à Besançon Viotte le week-end.
http://telechargement.ter-sncf.com/Images/Franche_Comte/Tridion/R10_Besançon_-_Morteau_-_Chaux_de_Fonds_tcm-20-66264.pdf
Jibrail Wrote:Pourquoi donc le CR a-t-il choisi de prolonger les TER de Lons vers Belfort, pour "mimer" l'ancien Corail, sauf que si on veut aller vers l'Alsace on se retrouve en rade à Belfort (avec des TER qui ne dépassent pas Mulhouse), que la demande Lons/Belfort-Montbéliard doit être relativement réduite et que l'offre était déjà nombreuse entre Belfort et Besançon, plutôt que de prolonger vers Besançon TGV où il y a un vrai enjeu en terme de suppression de rupture de charge et de liaison TER/TGV ?
Le président PS a parlé de « catastrophe » pour les liaisons Lons - Bourg-en-Bresse ».
Didier 74 Wrote:L'offre sur Lons - Bourg au SA 2012 est vraiment médiocre. Mais c'est une volonté politique revendiquée par Marie-Guite Dufay.
Momox de Morteau Wrote:Il y en a plus qu'avant et sur toute la journée.
Il ne faut pas oublier que les trains Corail Lyon-Strasbourg ne desservent actuellement pas forcément Bourg en Bresse et 1 Lons le Saunier.
TGV Des gains de 8 à 72 minutes entre Besançon et Strasbourg
Le calcul du temps global réel entre deux destinations n’est pas aisé surtout avec l’implantation de deux nouvelles gares périphériques.
Quand on parle de l’amélioration des temps de parcours liés à l’arrivée du TGV Rhin-Rhône, il faut éviter une approche globale. Une évaluation au cas par cas s’impose selon des chercheurs de l’Université de Franche-Comté.
Dans son numéro de novembre-décembre, la revue « En Direct » éditée notamment par l’Université de Franche-Comté en association avec l’Université de technologie Belfort-Montbéliard aborde « la nouvelle donne » que constitue l’arrivée du TGV Rhin-Rhône. L’article s’appuie sur les recherches effectuées par le laboratoire ThéMA.
Intégrer tous les critères
Il y est notamment question des gains de temps prévus, souvent avancés par RFF (Réseau ferré de France), la SNCF et les collectivités locales impliquées, pour justifier le bien-fondé de cette LGV. Ces données ne tiennent cependant pas compte du temps global réel de transport entre deux villes, notamment pour les trajets ayant pour terminus les deux nouvelles gares de Besançon et de Belfort-Montbéliard situées en périphérie. En intégrant tous les critères d’un voyage, les chercheurs ont fait le constat qu’entre Besançon et Strasbourg, « le gain de temps obtenu grâce à la LGV en 2012 par rapport à 2010 est estimé varier de 8 minutes à 1 heure 12 ». Une telle amplitude s’explique selon que l’on prend en compte ou non le temps nécessaire pour rejoindre la nouvelle gare TGV de Besançon située à une quinzaine de kilomètres de la capitale régionale. Cela dépend également si l’on se réfère au temps de trajet antérieur le meilleur ou le moins favorable entre les villes considérées. Les chercheurs estiment qu’il faut éviter « une globalité trompeuse » et recommandent une étude des gains de temps au cas par cas.
Une enquête auprès de 3545 voyageurs
« L’intérêt de la LGV Rhin-Rhône ne réside pas dans l’abaissement puissant des temps de parcours (le gain entre Besançon et Paris est réel mais n’est pas spectaculaire) , mais dans une mise en réseau effective de relations ferroviaires qui démultiplient les possibilités de déplacement par le train sur des destinations où, avant le TGV Rhin-Rhône, celles-ci étaient fortement concurrencées par l’emploi de l’automobile (Besançon-Lyon par exemple) », peut-on lire dans la revue.
Une enquête faite auprès de 3545 voyageurs dans les gares de l’espace Rhin-Rhône servira de base à de futures études sur la mobilité ferroviaire. Avant le TGV, les chercheurs ont établi que 61 % des flux concernent des déplacements intérieurs. 38 % sont des trajets effectués sur le reste de la France vers Paris (20 %), vers Strasbourg (6 %) et vers Lyon (4 %). Le 1 % restant concerne les destinations au-delà de l’Hexagone.
De moins en moins, actuellement les ter200 ne font plus l'heure à cause des ralentissements à V160 (voire 140?)...une ligne aménagée de Strasbourg à Bâle apte aux 220 km/h
Les Lyria vont emprunter la LGV Rhin - Rhône
Pour les liaisons entre Paris d’un côté, Bâle et Zurich de l’autre, la mise en service de la LGV Rhin - Rhône, le 11 décembre, vaut le détour. Elle sera en effet empruntée par les TGV Lyria à la place de la LGV Est-européenne. Conséquence directe : les départs et arrivées des trains vers Bâle et Zurich, qui se faisaient gare de l’Est à Paris, s’effectueront gare de Lyon. A la clé : un gain de temps de trajet d’une trentaine de minutes, avec six allers-retours quotidiens mettant Paris à 3 heures de Bâle et à 4 heures de Zurich. Ce gain peut s’avérer décisif en termes de parts de marché, comme le souligne Franck Bernard, président de Lyria : « Sur Bâle, le chiffre d’affaire peut basculer… Et l’on mise sur 60 % de parts de marché face à l’avion, contre 40 %. » Parallèlement, sur Zurich, un gain de dix points de parts de marché est attendu, à 40 %. Avec 18 % de voyageurs en plus. Déjà, en 2011, la ligne Paris - Bâle/Zurich a poursuivi sa croissance avec un trafic international en hausse de 11 % par rapport à 2010.
Arnaud68800 Wrote:A quelques heures des premiers trains commerciaux empruntant la LGV Rhin-Rhône, je me pose une question quant au devenir des voitures Corail qui effectuaient les trains Strasbourg/Metz - Lyon : seront-elles affectées aux nouveaux TER Belfort - Lyon ?
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