Modérateurs: Terroir, jerome, kyah117, Tchouks
Didier 74 Wrote:Sud Ouest, 9 juilletTrains : attention aux retards à cause des travaux sur les lignes de la région
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En Poitou-Charentes et en Aquitaine, le trafic TER est en forte augmentation. Mais il faut mettre les lignes à niveau. Les chantiers se poursuivront. D'autant que le projet de « cadencement » à la suisse, c'est-à-dire une plus grande fréquence de trains régionaux aux heures de pointe, toutes les demi-heures voire moins, deviendra réalité en décembre 2011 en Poitou-Charentes et en décembre 2012 en Aquitaine.
[...]
Tchouks Wrote:Sens impair
-TGV 8325 (Q)
Paris 08.02 > St-Pierre > Chatellerault 09.27/30 > Futuroscope > Poitiers 09.52
- TGV 8417 (sf SDF) ou 8425 (SDF)
Paris 11.21 > St-Pierre > Chatellerault 12.50/52 > Angoulême > Libourne > Bordeaux 14.57, continue sur Arcachon le week-end
- TGV 8423 (Q)
Paris 15.21> St-Pierre > Chatellerault 16.50/52 > Angoulême > Libourne > Bordeaux 18.57
- TGV 8365 (Q)
Paris 17.59 > St-Pierre > Chatellerault 19.29/35 > Poitiers 19.53
- TGV 8469 (Q)
Paris 19.21> St-Pierre > Chatellerault 20.50/52 > Angoulême > Libourne > Bordeaux 23.00
- TGV 8491 (VE)
Paris 21.16> St-Pierre > Chatellerault 22.48/50 > Ruffec > Angoulême > Libourne > Bordeaux 01.20
Sens pair
- TGV 8302 (Q)
Poitiers 06.11 > Chatellerault 06.28/31 > St-Pierre > Paris 08.00
- TGV 8408 (sf DF)
Bordeaux 05.01 > Libourne > Angoulême > Chatellerault 07.08/10 > St-Pierre > Paris 08.41
- TGV 8414 (Q)
Bordeaux 07.03 > Libourne > Angoulême > Chatellerault 09.08/10 > St-Pierre > Paris 10.41
- TGV 8444 (Q)
Bordeaux 15.03 > Libourne > Angoulême > Chatellerault 17.08/10 > St-Pierre > Paris 18.41
- TGV 8354
Poitiers 18.45 > Futuroscope > Chatellerault 19.08/10 > St-Pierre > Paris 20.41
Les abonnés des TER sonnent la révolte
Les abonnés de la ligne La Rochelle-Niort s'organisent en collectif.
La mobilisation s'amplifie contre les nouveaux horaires de la SNCF applicables à partir du 11 décembre. Un collectif s'est créé qui regroupe les usagers réguliers, salariés ou scolaires, de la ligne La Rochelle-Niort-Poitiers. Une pétition a déjà recueilli 200 signatures.
Leur mécontentement tient à la modification des horaires des TER en début et en fin de journée. Le matin, le train de 7h43 est avancé à 7h23 et, l'après-midi, celui de 17h32 est avancé à 17h13…, ce qui obligera nombre d'habitués à se reporter sur le suivant à 18h19. Résultat, un allongement important de la journée de travail qui pourrait pousser certains à préférer leur voiture au train.
« Niort est une ville tertiaire, souligne la Rochelaise Claudette Yborra, à l'initiative, avec d'autres, de la fronde. De nombreux usagers en provenance de La Rochelle, Surgères ou Mauzé, embauchent à 9 heures et terminent vers 17 heures. Si les nouveaux horaires étaient appliqués en l'état, cela désorganiserait leur vie quotidienne. Sans compter qu'ils ne sont plus adaptés aux horaires des bus urbains. »
Des abonnés ont saisi la direction de la SNCF et le Conseil régional dès le mois de mai. L'une leur a répondu que les modifications étaient liées aux travaux de modernisation du réseau ; l'autre regrette « de ne pas avoir pu infléchir les décisions » dans leur sens.
Cadencement
Pour Claudette Yborra, les travaux sont « un faux prétexte ». La raison première est la volonté de la SNCF de mettre en place des horaires cadencés dont elle ne saisit pas l'utilité s'ils se traduisent par une dégradation du service rendu aux usagers. « Ces modifications sont un non-sens au regard du rôle de service public de la SNCF. Ce que nous demandons en priorité, ce sont des horaires compatibles avec les besoins des salariés et des scolaires qui empruntent cette ligne. Nous soutenons également la mobilisation contre la suppression des arrêts TGV comme il en est question à Surgères. »
Une manifestation est prévue le 17 octobre en gare de Niort, à partir de 7h30. D'autres actions pourraient avoir lieu, notamment à La Rochelle et Surgères.
Poitiers : au-dessus des voies de la gare, la passerelle deviendra viaduc
Trois grues dont une géante de 112 mètres de haut capable de soulever 1 200 tonnes vont déposer l’ancienne passerelle des Rocs qui enjambe les nombreuses voies ferrées de la gare de Poitiers.
Cette opération, qui mobilise déjà RFF et la SNCF, s’effectuera durant le long week-end de l’Ascension. La finesse et l’élégance caractériseront le nouvel ouvrage, constitué d’une charpente métallique surmontée d’une dalle en béton. Long de 330 mètres, il comprendra un site propre dédié aux bus (7 mètres) et une piste cyclable et un trottoir de 3 mètres chacun. Le viaduc, imaginé par l’architecte Jean-François Blassel et construit par le groupement GTM Bretagne sera le premier maillon du BHNS (bus à haut niveau de service) reliant Poitiers Ouest au centre-ville. Une station sur l’ouvrage au droit de l’espace Toumaï desservira les gares SNCF et routière. Durant les travaux et jusqu’en novembre 2013, date prévue de sa mise en service, une navette est mise en place boulevard Solférino pour effectuer une boucle avec bien entendu une desserte de la gare.
François Wrote:Problématique bien banale... Mais dans cette région, il y a quelque chose de particulier, ne l'oublions pas : Mme Royal ayant refusé de participer au financement de la LGV SEA, le retour de bâton commence à arriver.
mauzemontole Wrote:En attendant, les LGV étant quelque chose de NATIONAL, je ne comprends toujours pas en quel honneur on ose demander aux collectivités (qui ont des moyens limités pour certaines) de financer cela...
Des bus pour épauler les trains à Chalais
Depuis hier et jusqu'au samedi 28 avril, Réseau Ferré de France (RFF) réalise des travaux de modernisation des voies entre Montmoreau et Cenon. Durant cette période, et uniquement dans le sens Angoulême-Bordeaux, la SNCF ne pourra assurer aucune desserte ferroviaire en gare de Chalais. Dans la direction de Bordeaux, des bus de substitution seront proposés aux voyageurs désirant débuter ou finir leur voyage en gare de Chalais. Ces bus les emmèneront à l'arrêt suivant où ils pourront récupérer le train sur la ligne en direction de Bordeaux. Exemple: l'arrêt de 6h38 à Chalais est remplacé par un bus qui partira de Chalais à 6h11, pour récupérer le train à La Roche-Chalais. L'arrêt de 7h54 est remplacé par un bus qui partira de Chalais à 7h31.
RFF effectue des travaux de renouvellement de la voie. L'ensemble du ballast, traverses et rails, sera ainsi changé au niveau de la gare de Chalais pour la voie empruntée par les trains allant d'Angoulême vers Bordeaux. Avant le dégarnissage de la voie, le quai de cette gare doit être démoli pour éviter tout affaissement. Il sera reconstruit aux nouvelles normes de hauteur pour accueillir tout type de train.
La gare de Cognac aux petits soins
Hier matin, le café était offert aux usagers de la gare. L'occasion de renseigner, de s'expliquer dix mois après la fin des travaux sur la ligne Angoulême-Saintes.
Vous prenez le train tous les jours entre Saintes et Cognac, si vous voulez on peut vous proposer gratuitement un service qui vous alerte en temps réel en cas de retard de votre train du matin ou du soir.» Laurence Humbert, responsable commerciale TER (train express régional) à la gare de Cognac profite de la pause-café de Sylvie, prof d'anglais dans un collège de Cognac pour tenter de glisser «TER flash trafic» dans son téléphone mobile. Hier matin, de 6 heures à 8h30, le café était offert aux usagers de la gare de Cognac. Histoire de retenir quelques instants les passagers furtifs croisés tous les jours, une fois par semaine où là par hasard. «On va à la rencontre de nos clients. C'est une première à Cognac mais on va essayer de le faire désormais deux fois par an dans chaque gare de la région», explique Béatrice Vanneste, directrice déléguée régionale de la branche «gares et connexions» de la SNCF en charge de la gestion des 80 gares de Poitou-Charentes.
La gare de Cognac uniquement concernée par le trafic TER - dix-neuf trains par jour - à l'exception d'un train corail Paris-Royan l'été, a souffert de la fermeture pour travaux de la ligne Angoulême-Royan entre octobre 2010 et mai 2011. Elle veut regagner ceux qui ont opté pour le covoiturage.
«On est revenu au niveau d'avant les travaux. Maintenant l'objectif, c'est de gagner d'autres usagers, de convaincre que le train c'est mieux. La région Poitou-Charentes veut doubler le nombre des voyageurs», souligne Laurence Humbert qui avance quelques chiffres pour Cognac: «On estime à 112.000 le nombre de passagers par an, entre 500 à 600 par jour.»
«Service indispensable»
Parmi eux, Stéphane, la trentaine pressée qui fait le trajet entre Cognac où il vit et Angoulême où il travaille du lundi au vendredi. Il n'a pas eu le temps d'avaler un café hier matin: «Pendant la fermeture, j'avais repris ma voiture. En quelques mois, j'ai vieilli de dix ans. Depuis que je reprends le train, j'ai retrouvé ma jeunesse (éclat de rire). Plus sérieusement c'est un service indispensable mais je ne peux rien vous dire de plus sinon je rate mon train...»
En deux heures hier matin, c'est un échantillon plutôt pertinent des usagers de la gare de Cognac montés et descendus des six trains du matin. Quatre TER vers Angoulême via Jarnac et Châteauneuf et deux directions Royan.
Des Cognaçais qui travaillent la semaine à Paris et qui prennent le 6h37 vers Angoulême pour monter dans le TGV. Des élèves de l'Institut rural d'éducation et d'orientation (Iréo) de Cherves-Richemont qui débarquent à 8h21 avant de prendre un bus vers leur établissement. Des salariés avec ou sans vélo, des lycéens avec ou sans casque sur les oreilles.
Des touristes même comme Martine, 54 ans, qui part de Cognac vers... les états-Unis: «Deux amis m'ont amenée à la gare, j'ai de la marge parce que mon TGV vers Roissy est en fin de matinée. Demain matin vous serez là, moi je prendrais un café à New York...»
Trains ralentis pour l'Ascension
sncf Du 17 au 20 mai, d'importants travaux sont programmés en gare de Poitiers et entre Niort et La Rochelle. Le trafic ferroviaire sera perturbé
Les vestiges de la passerelle qui enjambait la gare de Poitiers seront détruits durant l'Ascension. Fin 2013, elle sera remplacée par un viaduc.
Avis de galère pour les usagers de la SNCF en Poitou-Charentes au cours du long week-end de l'Ascension. Outre la suppression de passages à niveau entre Niort et La Rochelle, la gare de Poitiers sera en grande partie neutralisée, du jeudi 17 (à 21 heures) au dimanche 20 mai (à midi), le temps pour la communauté d'agglomération d'abattre les derniers vestiges de la gigantesque passerelle qui, naguère, enjambait la gare et les voies.
Arrêt au Futuroscope
Si l'interruption de la circulation en gare de Poitiers concernera essentiellement des trains de nuit, les solutions de remplacement trouvées par la SNCF risquent de laisser plus d'un usager perplexe. Ce seront essentiellement les usagers de la gare de Poitiers qui seront perturbés, la station du Futuroscope devenant pendant quatre jours la gare de substitution pour tout le trafic au nord de Poitiers.
Retards annoncés
Une bonne partie des TGV transitant simplement par Poitiers s'arrêteront au Futuroscope, mais traverseront la gare de Poitiers sans s'y arrêter, en empruntant une voie ordinairement de garage, ce qui occasionnera des retards de l'ordre de quarante-cinq minutes sur tous les trains. Cette procédure sera valable pour les Paris-La Rochelle comme pour les Paris-Bordeaux.
Les TER seront plus gravement perturbés par ces travaux, surtout entre Poitiers et Châtellerault. Cependant, dimanche matin, le TER Angoulême-Poitiers sera remplacé par un car.
Pour toute information sur les horaires : http://www.voyages-sncf.com ou http://www.ter-sncf.com Les horaires modifiés sont également affichés dans les gares et boutiques SNCF.
TGV et TER devront s'arrêter 65 heures
Des travaux de dépose de la grande passerelle de Poitiers le week-end de l’Ascension vont engendrer une gêne pour les usagers de la SNCF.
Les derniers vestiges de la passerelle seront démolis le week-end de l'Ascension.
TGV et TER devront s'arrêter 65 heures
Du jeudi 17 mai à 21 heures au dimanche 20 mai à 10 heures. 65 heures durant lesquelles la circulation des trains va profondément être modifiée entre Poitiers et La Rochelle. Un long week-end de l'Ascension où sera engagée la phase finale de dépose de la passerelle des Rocs qui enjambe les voies ferrées et permettait aux piétons de passer à Poitiers Ouest. Un symbole (en béton armé) daté de 1950, qui sera définitivement rayé dimanche 20 au soir. Au prix d'une dernière galère pour les usagers de la SNCF.
Pas moins de quatre-vingt-trois TGV seront modifiés pour ce week-end perturbé. Dix TGV traverseront malgré tout, à vitesse très lente, le chantier poitevin en empruntant une voie « de garage ». Il faudra, cependant, compter 45 minutes de retard sur ces axes. À l'exception de ce « petit filet », la circulation des autres trains sera bloquée. Des navettes par autocars seront organisées entre La Rochelle et Niort. Les trains en provenance de Paris s'arrêteront à la station Futuroscope où un service d'autocars acheminera les passagers à Poitiers. Les voyageurs en partance pour le Nord devront se rendre à la station Futuroscope pour emprunter leur TGV. Les trains venant de Bordeaux ou Limoges feront terminus à Poitiers. En revanche, les passagers désireux de passer le week-end au soleil pourront partir depuis la gare de Poitiers.
Côté TER, les liaisons seront assurées par des cars sur l'intégralité du parcours Poitiers/Niort/La Rochelle et Poitiers/Angoulême.
Bref, c'est une galère qui s'annonce malgré les dispositifs mis en place par la SNCF qui, dans le cadre de cette interruption momentanée, n'a pas souhaité pratiquer des tarifs dégressifs. Mais préférer, en amont, communiquer en expliquant aux usagers les désagréments. Comme on dit quand la météo annonce un risque de tempête, il est préférable de reporter son voyage.
en savoir plus
Des volontaires aux gilets rouges
> Plus de 50 volontaires seront présents durant le week-end de l'ascension dans les gares de Poitiers, Niort, La Rochelle, Surgères, Futuroscope.
> Pour se renseigner http://www.ter-sncf.com/poitou charentes et application mobile voyages-sncf.com disponible pour iPhone, iPad, Androïd, Blackberry et Windows Phone 7
par téléphone au 3635 (0,34€ TTC/minute, hors surcoût éventuel de l'opérateur) de 7 h à 22 heures, 7 jours sur 7.
> Jeudi 17 mai. 2 TER La Rochelle/Niort par autocar.
> Vendredi 18 mai. Aller/retour Châtellerault-Poitiers ; 3 allers/retours Niort/Poitiers.
> Samedi 19 mai. 1 aller/retour Poitiers-Châtellerault ; 2 allers/retours La Rochelle-Niort
> Dimanche 20 mai. 1 aller/retour La Rochelle/Niort ; un aller simple Angoulême-Poitiers.
Poitou-Charentes : le TER séduit les usagers
10 000 voyageurs empruntent chaque jour les TER du Poitou-Charentes C'est 17,2% de plus qu'en 2011. La Région explique la hausse par sa politique. Mais il reste des laissés-pour-compte.
Dix mille voyageurs par jour sur les lignes TER (train express régional) du Poitou-Charentes; 17,2% de plus que l'année dernière à l'issue du premier semestre: une augmentation record, sans égale dans l'Hexagone. Un beau score qui chasse encore plus loin les mauvais résultats d'il y a deux ans (-2,6%). Quand la SNCF veut vous faire préférer le train et surtout que les collectivités jouent le jeu en déliant leur bourse, voilà ce que ça peut donner.
«Ce sont à l'évidence les efforts menés par la Région et les différents acteurs du rail qui expliquent ces bons résultats», assure Jacky Emon, le «Monsieur trains» du conseil régional. En fin d'année dernière, les élus régionaux ont impulsé la création de dix allers-retours supplémentaires: cinq entre La Rochelle et Bordeaux, quatre entre Angoulême et Poitiers et un entre Royan et Angoulême.
«Nous avons tenu compte de la demande des usagers et nous ne nous y sommes pas trompés», pense le conseiller régional. Confirmation significative: la ligne qui relie la capitale régionale à celle de la Charente a presque multiplié par deux sa fréquentation. Si l'on fait le total des trois liaisons, c'est +37%. Des statistiques fournies par la SNCF, mais que l'on n'a pas pu mettre en rapport avec les données brutes qu'elle ne souhaite pas communiquer. La Région, elle, a investi 3 millions d'euros rien que pour faire circuler ces trains supplémentaires.
Le «Pass mobilité» marche fort
«Mais ça n'est pas tout, poursuit Jacky Emon. Nous avons aussi lancé une campagne tarifaire très avantageuse en direction des usagers qui empruntent le train pour aller au travail.» Ce fameux «Pass mobilité» met à contribution les employeurs et les finances régionales pour permettre à 837 personnes d'effectuer tous les jours des trajets domicile-travail à 2 euros l'aller-retour. En un peu plus d'un an d'existence, le dispositif enregistre presque deux fois plus d'adeptes. «À 80 euros par mois, c'est carrément intéressant», applaudit Jean-Christophe, prof au Lycée de l'image et du son d'Angoulême. «Avant, je prenais le TGV, poursuit le Poitevin. C'était 40 minutes de trajet au lieu de 1h05, certes, mais la différence de prix est vraiment importante et puis franchement, le confort est équivalent. Il y a aussi dans le TER une notion de convivialité que l'on ne retrouve pas dans le TGV.»
Motivés par l'offre supplémentaire et ces arguments, les abonnements classiques ont aussi suivi une croissance. «Nous avons maintenant presque 3000 abonnés, soit 24% de plus qu'en 2011», se réjouit Jacky Emon.
Le nombre de cartes jeunes offrant 50% de réduction se stabilise quant à lui autour de 10000.
L'embellie qui donne le sourire aux élus, notamment aux écolos, ravive les envies d'aller encore plus loin. La Couronne et Nersac ont plus que jamais leur projet de (ré)aménager des arrêts, mais les études sont loin d'être abouties, voire pas encore commencées. Et la concrétisation a des chances de se heurter sinon à des intérêts contraires, du moins à un problème de financement. À plus fortes raisons quand d'autres territoires s'estiment en dehors des rails depuis des années.
Angoulême-Saintes : sortir du tunnel
On espère pour bientôt une avancée sur la deuxième phase de travaux de modernisation de la ligne Angoulême-Saintes. D'ici à la fin du mois, Réseau ferré de France (RFF), les conseils généraux des deux Charentes, la Région, l'État et l'agglomération d'Angoulême prévoient de se réunir autour de la table pour «apporter une solution de financement, parce qu'on ne va plus y passer notre vie», indique le conseiller régional Jacky Emon.
Le dossier est au point mort depuis janvier dernier. Depuis que RFF a signifié un désengagement financier manifeste (3,6 millions d'euros au lieu des 9,6 millions promis) et qu'il manque encore 5,7 millions pour boucler l'enveloppe de 38 millions.
Ce printemps, les collectivités locales concernées ont toutes voté une motion. La députée Marie-Line Reynaud, les maires de Cognac et Saintes ainsi que d'autres élus sont allés défendre l'intérêt de la ligne fin septembre au ministère des Transports. Les arguments ont été entendus, mais la délégation est revenue sans aucune garantie.
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