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DOMPIERRE-SUR-BESBRE Les usagers inquiets pour leur gare
Lors du dernier comité de lignes concernant le service TER de la ligne Paray-le-Monial\Moulins, de profondes modifications ont été annoncées. Certaines sont applicables dès le mois de juillet.
Parmi elles, la suppression de trains, la modification des horaires, le remplacement de trains par des autocars, plus d'arrêt des trains en gare de Diou, etc. Ces mesures vont fortement pénaliser les usagers réguliers ou occasionnels de ces services, des usagers qui se sont réunis dans un collectif déterminé à se battre pour conserver les lignes existantes.
Ce collectif est soutenu par le maire et conseiller général de Dompierre, Pascal Vernisse, qui a fait voter une motion lors du dernier Conseil municipal s'opposant aux réductions de la desserte ferroviaire et sollicitant le maintien du service existant. Même chose du côté des élus de la communauté de communes Val de Besbre-Sologne Bourbonnaise présidée par Jean-Paul Chérasse : le conseil communautaire a lui aussi voté à l'unanimité une motion protestant contre la réduction de la desserte ferroviaire.
Cette situation est d'autant plus navrante qu'elle arrive dans un contexte de crise économique et écologique où le transport en commun est largement préconisé. Ces mesures tendent à développer le transport individuel ce qui pénalise les usagers réguliers ou occasionnels. Cette ligne est en effet largement utilisée pour des trajets domicile-travail ou par les étudiants.
Ces évolutions condamneront souvent ce choix de mode de transport à cause d'horaires inadaptés au rythme des salariés. Les personnes âgées et les personnes en situation de handicap, qui ne peuvent disposer d'autres moyens de transport, sont largement concernées dans les deux sens du trajet. La réduction tant du nombre d'arrêts que du nombre de dessertes amène ainsi les élus à s'inquiéter sur la pérennité de la ligne.
Le remplacement des trains par les autocars n'apporte pas une solution satisfaisante. En effet, il allonge les temps de parcours, offre une moindre sécurité, une pénibilité accrue pour les personnes âgées, et ne garantit pas le transport en période hivernale.
Pour être contacté par les usagers et soutenir leur mouvement, s'adresser à montchaninmoulins@gmail.com
Haribo Wrote:Le car Moulins 7h40 - Paray 9h00 (LàS) n'est pas supprimé pour le service été 2011 sachant qu'il est créé...
Fini le bus pour la gare
Pour aller travailler le matin à Paris, les usagers du rail de Vergigny pouvaient bénéficier jusqu'à présent d'un service de bus pour se rendre à Laroche-Migennes. Une ligne supprimée à la rentrée 2011.
La question a été soulevée lors de la dernière réunion de la communauté de communes du Florentinois par Francis Marquet, maire de Vergigny. Le bus SNCF qui faisait la liaison entre Tonnerre et Migennes, via Saint-Florentin-Vergigny, a disparu des plaquettes.
Une annonce faite, notamment, lors du comité de ligne SNCF, qui s'est tenu en mai dernier, à Joigny, salle des Champs-Blancs. « Auparavant, il y avait un train entre Tonnerre et Migennes qui a été supprimé il y a au moins deux ou trois ans », note le maire.
Ligne Dijon-Laroche-Paris-Bercy
En remplacement, les usagers ont donc eu ce bus, sur la ligne Dijon-Laroche-Paris-Bercy (n°31842), au départ de Tonnerre à 5h07 et qui faisait un arrêt en gare de Saint-Florentin-Vergigny à 5h36 pour une arrivée à 6h02 à Migennes, de façon à prendre le 6h13 en direction de Paris-Bercy (arrivée à 7h44).
Le trajet retour partait de Paris à 20h20 pour une arrivée prévue à Migennes à 21h30. Le bus prenait le relais à 21h45 avec une arrivée à 22h05 à Vergigny et à 22 h 40 à Tonnerre. Face à ces nouvelles dispositions, le maire de Vergigny a donc envoyé des courriers tant à la SNCF, au conseil régional qu'aux mairies de Saint-Florentin et Tonnerre.
« À Vergigny, nous avions au moins trois personnes qui prenaient ce bus TER, autant à Tonnerre », argue Francis Marquet, précisant que « les gens de Flogny ou Brienon pouvaient aussi partir par le train sans prendre de voiture. Là, ils n'ont plus rien ».
37 % de progression
Autre motif de questionnements pour l'élu : les nouveaux horaires prévisionnels mis en place du 11 décembre 2011 au 8 décembre 2012. Ils prévoient ainsi un TER à 6h46 à Vergigny pour une arrivée prévue à Bercy à 8h22 (départ de Laroche à 7h02). Le nombre d'arrêts de trains en gare de Vergigny soulève aussi son lot d'interrogations. « L'an dernier, nous avions 15 arrêts de train, 15 possibilités entre Dijon-Paris et Paris-Dijon. Nous n'en avons plus que 14 dans le sens Paris-Dijon et 13 dans le sens Dijon-Paris. On en perd deux. On a le sentiment qu'il n'y a un raisonnement qu'à l'échelle de la Bourgogne », estime Francis Marquet, pointant les 37 % de progression « significatifs » de la gare de Saint-Florentin-Vergigny.
« Il n'y a un raisonnement qu'à l'échelle de la Bourgogne »
Côte Région, on rappelle que tous les horaires ont été revus avec le cadencement généralisé. Une révision qui a notamment permis de modifier les horaires du deuxième train pour Paris, qui arrivait à 8h44. « Difficile d'être à 9 heures au travail avec les correspondances », rappelle-t-on à la région. Un bus en moins, mais une arrivée plus tôt à Paris.
L'horaire a donc été amélioré, avec une arrivée à Bercy à 8h28 et une desserte de toutes les gares depuis Dijon. Le conseil régional rappelle toutefois que « s'il s'avère que cette suppression de bus représente une gêne pour les usagers, son retour n'est pas exclu en comité de ligne ».
Trafic SNCF perturbé à Dijon aujourd’hui pour cause de montée en puissance
Au total, 35 heures de perturbations pour plus d’efficacité
Les anciens aiguillages remplacés par la commande centralisée du réseau
Depuis hier matin 10 heures, peu de trains partent de la gare de Dijon. Pour cause de grands travaux. Il s’agit en effet pour la SNCF de faire monter en puissance la Commande centralisée du réseau (CCR) qui remplacera complètement l’ancien système d’aiguillage et dont la mise en service complète nécessite la fermeture du trafic.
Il faut donc consulter le site internet de la SNCF www.ter-sncf.com/regions/bourgogne/fr, rubrique «travaux», pour préparer son voyage.
Des bus sont à la disposition des voyageurs, à partir de la gare de Dijon, pour rejoindre les gares de Gevrey-Chambertin, Dole, Is-sur-Tille et Saulon et poursuivre ensuite le trajet en chemin de fer. Il y en a eu 90 hier et il y en a120 aujourd’hui.
De nombreux tests ont été réalisés en bus, entre la gare de Dijon et celle de Gevrey et des délais de retard ont été prévus pour les correspondances. Finalement, les voyageurs devraient disposer d’une marge de manœuvre de 40 minutes.
Seule la ligne Dijon-Paris ne subira aucune perturbation pendant ces deux jours.
La SNCF a choisi les 8 et 9 août pour basculer ces aiguillages qui nécessitent cet arrêt partiel du trafic, car ce sont pratiquement les jours les plus creux de l’année.
Reprise quasi normale du trafic SNCF après deux jours de travaux en gare de Dijon
La mise en place du poste d’aiguillage informatisée de Dijon est effective depuis mercredi soir.
Deux postes d’aiguillage, ainsi que la gestion de nouvelle ligne grande vitesse Rhin-Rhône ont été intégrés à la commande centralisée du réseau de Dijon. Lundi et mardi, ces travaux ont généré une interruption partielle du trafic et d’importantes modifications en terme de trafic TGV et TER. Un dispositif spécifique avait été mis en place avec 230 rotations en autocar réalisées entre Dijon et les gares satellites. Il a permis d’acheminer environ 10 000 clients par la gare de Dijon durant ces 35 heures. 500 agents (techniciens et agents d’accueil) ont été mobilisés, sur ces 2 jours pour la réussite de cette opération. Le premier train pris en charge par le tout nouveau poste d’aiguillage a quitté la gare hier soir à 21h11 à destination de Besançon. Plus de 95 % des trains circuleront normalement ce matin et le trafic sera totalement rétabli dès cette fin de semaine.
Les problèmes s’accumulent sur la ligne Paray-le-Monial — Lyon. SNCF : des usagers usés
La ligne Paray-Lyon, calvaire des TER en Bourgogne.
Le comité de ligne interrégional Paray-le-Monial — Lyon se réunissait hier soir à Chauffailles. L’occasion de faire le point sur cet axe qui suscite bien des critiques de la part des usagers.
Certes on parle rarement des trains qui arrivent à l’heure, n’empêche que, sur la ligne Paray-le-Monial — Lyon, les TER sont plus souvent en retard qu’ailleurs. Environ 80 % seulement de trains ponctuels depuis le début de l’année, selon les chiffres officiels de la SNCF. Et à écouter les témoignages des usagers, la réalité est encore bien plus sombre. Sur cette ligne archaïque, la vitesse des trains est régulièrement limitée pour des raisons de sécurité. Des ralentissements tels qu’il faut aujourd’hui presque deux heures pour relier la cité parodienne à la capitale du Rhône. De quoi rendre fou même le plus patient des voyageurs. « Ça fait un mois qu’on roule à 30 km/h explique Éliane. Un jour sur deux, les trains ne roulent même pas. Aujourd’hui, on a pris deux arbres ! Il faut des mesures d’urgence ».
Le député Jean-Marc Nesme allait dans le même sens insistant sur les investissements indispensables à réaliser. « L’axe Paray-Lyon est stratégique en terme d’aménagement du territoire. Sur cette ligne vieillissante, les travaux deviennent urgents. Il faut que des crédits soient inscrits dans le futur contrat de projet, c’est indispensable ».
Qui paie la facture ?
Conscients des problèmes multiples et récurrents, les représentants de Réseau Ferré de France (RFF), en charge de l’entretien et du développement des réseaux, plaident le manque de moyens. « Un kilomètre à rénover coûte 1 million d’euros précisait Romain Durand. Le réseau national est dans un état de vieillissement général et d’autres lignes, avec davantage de voyageurs, sont prioritaires ».
Comme l’expliquait Jean-Paul Pinaud, vice-président du conseil régional délégué aux transports, François Patriat a envoyé récemment un courrier à l’établissement public demandant « un effort important » sur cet axe. Un coup de pression suffisant ? Avec une dette qui se monte à plusieurs milliards d’euros, RFF semble dans l’incapacité de procéder aux aménagements nécessaires afin de fournir un service public digne de ce nom. Et ce n’est pas l’étude en cours qui permettra d’apporter des solutions rapides pour ces infrastructures totalement obsolètes.
TER DE BOURGOGNE : La colère des étudiants du Creusot…
Dimanche soir, il n'y avait pas de train…
Le dernier communiqué de la SNCF relatif aux perturbations liées à des mouvements sociaux était sans ambiguïté pour la Bourgogne : «Trafic normal» était-il indiqué, pour le dimanche 13 novembre… Et ce dimanche 20 novembre, aussi, ce devait être «Trafic normal». Et pourtant, par deux fois, les étudiants du Creusot n'ont pas vu le train devant les emmener à Dijon. Le train de 19h56 était aux abonnés absent…
«Personne ne nous a informés, on ne nous a rien dit. Par deux fois, je suis venu en gare et ce dimanche comme le précédent, il n'y avait pas de train. Sans autre explication. C'est scandaleux. Car quand on a des cours le lendemain à 8 heures à Dijon, il faut trouver une solution dans l'urgence. C'est ainsi que l'on est partis à six dans une voiture, car on n'avait pas d'autre solution. Et en plus, dans le brouillard, on a failli avoir un accident»… Un étudiant du Creusot ne décolère pas. Il est vrai que le TER Nevers - Dijon, du dimanche soir, est privilégié par les étudiants domiciliés le long de la ligne, entre Nevers et Chagny. Des étudiants qui, s'ils prennent le train pour aller en fac à Dijon, le font parce qu'ils n'ont pas les moyens d'avoir une voiture, ni les moyens de l'entretenir.
«On nous rabat les oreilles avec le service public, mais il est où le service public ? La SNCF ne prévoit même pas des bus pour assurer sa mission quand les trains sont pris en otages par quelques uns», déplore une étudiante, qui a fait part de sa colère à «creusot-infos».
Officiellement, pour la SNCF il n'y a pas de problèmes de circulation des trains TER en Bourgogne. Et pourtant, les trains sont nombreux à manquer à l'appel entre la Nièvre et la Côte-d'Or en passant par la Saône-et-Loire. Ainsi, lundi soir, le dernier train, celui de 22 heures, lui aussi a été annulé.
«Tout cela est lié à un mouvement social plus fort côté Auvergne. Il a des répercussions en Bourgogne», glisse un cheminot. Il reconnaît que les informations ne sont pas à la hauteur et donne un conseil : «Si vous pouvez dire aux étudiants de ne pas compter, les prochains dimanche, sur le TER de 19h56, ce sera aussi bien. Car son absence est prévue pour jusqu'à début décembre». Ils vont être ravis de l'apprendre !
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