[Villes & vélos] Vélo et déplacements scolaires
Posté: 21 Nov 2022 9:22
Le vélo présente un potentiel important pour les déplacements scolaires car il est bon pour la santé des jeunes (même si on se heurte à une boucle négative ; pas de vélo pour cause d'asthme et maladie pour cause de manque d'activité). Ma ville est paralysée et asphyxiée pendant deux heures par jour par les cars scolaires, rendant illusoire tout espoir de "mobilité douce". La limitation du nombre de ces cars souvent anciens et polluants (désolés, les transporteurs routiers mais chez moi, les cars scolaires sont ceux du tourisme ou de ligne devenus trop vieux) ne pourrait que rendre service aux jeunes et à la collectivité. La topographie locale et le climat sont proches de ceux des Pays-Bas. Ce ne sont donc pas des obstacles.
Le problème est qu'il est quasiment impossible de se déplacer en vélo pour des raisons évidentes de sécurité, surtout aux abords des établissements scolaires qui n'ont été conçus depuis 60 ans que pour l'automobile et le car. Or la dépose des élèves devant la porte ne se justifie que pour les primaires et les plus jeunes collégiens, absolument pas les grands collégiens ni les lycéens.
Le système de la bande cyclable ne fonctionne absolument pas pour des jeunes, surtout face à un "train" de cars qui les croise ou les double. Lorsque ce ne sont pas les cars qui posent problème, c'est le respect des vitesses limites et des priorités par les automobiles. On est encore dans des problèmes classiques dans nos contrées rurales.
Il n'y a pas de plan global de déplacements et lorsqu'ils existent, ils sont souvent conçus par des élus locaux qui croient que leur idéologie tient lieu de compétences. Les aménagements cyclables en bord de route ont pour inconvénient de s'arrêter en zone urbanisée et comme ils reviennent à créer un trottoir, ils imposent de refaire tout l'assainissement, ce qui les rend hors de prix.
Lorsque l'urbanisation n'est pas trop dense, il faudrait penser à créer un véritable réseau cyclable à l'intention des scolaires, indépendant du réseau routier. Les professionnels du transport savent les concevoir. Je sais, cela va causer une levée de protestations de lobbys influents : agriculteurs, promoteurs immobiliers, industriels (pour les normes type Seveso), chasseurs... Et même les écolos qui trouveront bien des plantes rarissimes à sauvegarder sans compter qu'un tel réseau ne dérange pas assez les automobilistes à leurs yeux.
Et j'ai oublié les querelles politiciennes entre communautés de communes !
Il faudrait aussi revenir sur la politique du porte à porte et déplacer les parkings des parents et des cars. 5 minutes à pied pour aller du parking au lycée ou au collège n'a jamais tué personne. On peut même s'appuyer sur le réseau des transports en commun là où il existe. Voire en créer un (1 bus = 2 cars en moins).
Existe-t-il des expériences françaises où l'on soit parvenu à diminuer fortement les déplacements motorisés autour des établissements scolaires du second degré et/ou supérieurs ?
Le problème est qu'il est quasiment impossible de se déplacer en vélo pour des raisons évidentes de sécurité, surtout aux abords des établissements scolaires qui n'ont été conçus depuis 60 ans que pour l'automobile et le car. Or la dépose des élèves devant la porte ne se justifie que pour les primaires et les plus jeunes collégiens, absolument pas les grands collégiens ni les lycéens.
Le système de la bande cyclable ne fonctionne absolument pas pour des jeunes, surtout face à un "train" de cars qui les croise ou les double. Lorsque ce ne sont pas les cars qui posent problème, c'est le respect des vitesses limites et des priorités par les automobiles. On est encore dans des problèmes classiques dans nos contrées rurales.
Il n'y a pas de plan global de déplacements et lorsqu'ils existent, ils sont souvent conçus par des élus locaux qui croient que leur idéologie tient lieu de compétences. Les aménagements cyclables en bord de route ont pour inconvénient de s'arrêter en zone urbanisée et comme ils reviennent à créer un trottoir, ils imposent de refaire tout l'assainissement, ce qui les rend hors de prix.
Lorsque l'urbanisation n'est pas trop dense, il faudrait penser à créer un véritable réseau cyclable à l'intention des scolaires, indépendant du réseau routier. Les professionnels du transport savent les concevoir. Je sais, cela va causer une levée de protestations de lobbys influents : agriculteurs, promoteurs immobiliers, industriels (pour les normes type Seveso), chasseurs... Et même les écolos qui trouveront bien des plantes rarissimes à sauvegarder sans compter qu'un tel réseau ne dérange pas assez les automobilistes à leurs yeux.
Et j'ai oublié les querelles politiciennes entre communautés de communes !
Il faudrait aussi revenir sur la politique du porte à porte et déplacer les parkings des parents et des cars. 5 minutes à pied pour aller du parking au lycée ou au collège n'a jamais tué personne. On peut même s'appuyer sur le réseau des transports en commun là où il existe. Voire en créer un (1 bus = 2 cars en moins).
Existe-t-il des expériences françaises où l'on soit parvenu à diminuer fortement les déplacements motorisés autour des établissements scolaires du second degré et/ou supérieurs ?