viadi Wrote:Si il n'est pas possible de mettre des cars de remplacement (et il est facile de comprendre pourquoi il ne l'est pas), bien que la liaison Genève <> Annemasse soit délicate du fait des travaux du CEVA, la solution train CFF + TER Rhone Alpes permet tout de même aux pendulaires de rentrer chez eux.
IC jusqu'à Genève (environ 30 minutes)
Ligne 61 jusqu'à Annemasse (environ 1h ?)
TER jusqu'à Annemasse (environ 35-45 minutes)
Avec en plus une ligne 61 qui est je crois TRES utilisée. Bref, c'est pas top du tout.
viadi Wrote:Sachant que la compagnie facture les abonnements une somme relativement élevée par rapport aux prix usuellement pratiqués dans les transports publics (sans que l'usager ne puisse avoir une partie remboursée par l'employeur contrairement à un salarié français).
Un abonnement annuel CGN c'est 2500 à 2600 CHF suivant les lignes (2800 CHF avec les zones Mobilis 11 et 12 qui permettent d'atteindre n'importe quel point de Lausanne). C'est vrai que c'est relativement élevé, mais un abonnement Mobilis 10 zones ou plus (Lausanne <-> Yverdon ou Nyon ou Payerne par exemple), c'est quand même 2430 CHF
De même un abonnement Nyon-Genève avec unireso à Genève (tout le canton vu qu'il n'y a qu'une seule zone) et transports urbains à Nyon c'est à aussi un peu plus de 2400 CHF. Ou un abonnement Genève (unireso non compris) -> Lausanne (zone 11 et probablement 12): 2800 CHF.
Car bon, faut comparer avec les coûts suisses, pas français, la CGN étant une entreprise suisse, qui en plus touche il me semble beaucoup moins de subventions d'exploitation (voir aucune subvention) que d'autres compagnies de transport publiques suisses.
viadi Wrote:La clientèle pendulaire sur le léman semble assez revendicatrice, particulièrement envers un service récent, victime de son succès, qu'il est difficile (et souhaitable?) d'améliorer quantitativement.
Disons que le service est beaucoup supporté (financièrement) par les autorités suisses (Vaud principalement pour les liaisons concernées) et beaucoup moins par les autorités françaises, alors que les autorités vaudoises doivent aussi faire face à une explosion de l'utilisation des transports en commun dans le canton de Vaud. Et faut dire que les frontaliers ont eu droit à 5 nouveaux bateaux ces dernières années (2 Navibus et 3 vedettes), alors que d'autres compagnies ferroviaires régionales attendent encore leur nouveau matériel (commandé cependant), et fonctionnent parfois à flux tendu... (notamment le NStCM et les MVR)