SMTC/La Métro : des Vélib' pour Grenoble ?

[lolo]

FETE DU VELO : Pas de Velib pour Grenoble
par La Rédaction du DL | le 06/06/09 à 05h02

Trop cher (2,4 M€), pas adapté à une ville de taille moyenne comme Grenoble (selon Jacques Chiron, l'adjoint à la Ville chargé des déplacements, « Nantes en a fait le constat »)... Finalement, la capitale des Alpes n'aura pas son "Vélib". Mais elle aura son "Vélo Métro Services" (VMS) et ce dès le 1er mars 2010. Objectif de ce dispositif déjà testé à Montpellier et dont le coût est estimé à 900 000 € : développer le service vélo à travers de la location longue durée et des solutions adaptées, en complément des transports collectifs, notamment en périphérie.

Concrètement, cela se traduira par la mise à disposition automatisée de 200 vélos en "aller-retour" sur une vingtaine de points stratégiques, en bout de ligne de tram par exemple. Le parc de vélos sera bien évidemment augmenté (environ 500 par an pour passer de 1 000 à 3 000), des locations seront possibles sur les 13 parcs-relais du réseau Tag, de nouvelles consignes seront mises en place dans les gares de Grenoble, Gières et Échirolles.

Selon la Métro, qui organise le service de location et de consigne de bicyclettes de l'agglomération grenobloise depuis le 1er janvier 2004, VMS générera près de 9 000 déplacements
à vélo quotidiens, soit un quadruplement par rapport à 2008.

[BoDiAbLe]

Mouais..

- D'abord, Nantes, qui n'est pas une ville "moyenne" mais une aire urbaine de plus de 800 000 habitants (et la 6ème ville de France) vient d'étendre il y a quelques semaines son réseau de VLS !
Pour info, lire cet article de la presse nantaise paru le 2 juin : l'effet Bicloo (le VLS local) aurait permis d'augmenter de près de 40% l'utilisation du vélo sur la métropole nantaise : http://www.nantes.maville.com/actu/actu ... 6_actu.Htm

- Ensuite, bien des villes/agglomérations du même acabit que Grenoble voire même moins importantes ont déjà mis en place un vrai VLS. Pour ne citer que celles qui me viennent à l'esprit : Mulhouse, Besançon, Nancy, Aix en Provence, Orléans, Dijon, Caen, Amiens, Perpignan, Cergy-Pontoise ou Rouen.

Pourtant le VLS à Grenoble, il s'agissait d'une promesse de campagne de l'équipe municipale en place, non ?

[Arnaud]

Pourtant le VLS à Grenoble, il s'agissait d'une promesse de campagne de l'équipe municipale en place, non ?

Extrait du programme de Michel Destot pour les elections municipales de 2008 :
Source : http://www.votons.info/election-municip ... hel-destot

Développer avec la Métro les pistes cyclables et un système de vélos en libre service, comme à Lyon.

[vincent29]

Pourtant le VLS à Grenoble, il s'agissait d'une promesse de campagne de l'équipe municipale en place, non ?

Certes... Ceci dit, la mise en place d'un système de VLS ne relève pas de la compétence municipale mais de la compétence communautaire...

[BoDiAbLe]

Certes... Ceci dit, la mise en place d'un système de VLS ne relève pas de la compétence municipale mais de la compétence communautaire...

Pas forcément. Par exemple à Orléans ou à Nancy, oui, alors qu'à Mulhouse ou Rouen, non : il s'agit de services des villes de Mulhouse et Rouen et non de leurs Communautés d'agglo respectives

Et de toutes façons, le fait qu'il s'agisse d'une compétence communautaire et non municipale ne serait en rien un obstacle, ne serait-ce que par le poids des élus grenoblois (de la commune de Grenoble) qui siègent à La Métro.

[vincent29]

Attention, si je ne me trompe pas, il y a, sur les 68 conseillers communautaires de La Métro, seulement 13 représentants du conseil municipal de Grenoble. On est loin de la majorité !

Par ailleurs, la compétence "transports urbains" est une compétence communautaire de plein droit (art. L.5216-5 du Code Général des Collectivités Territoriales).

Cordialement,

[BoDiAbLe]

Attention, si je ne me trompe pas, il y a, sur les 68 conseillers communautaires de La Métro, seulement 13 représentants du conseil municipal de Grenoble. On est loin de la majorité !

Ce n'est pas seulement le nombre d'élus représentants la commune de Grenoble au sein du Conseil Communautaire qui fait leur poids, ça va bien au delà de ça.
Avec entre autres Destot, Chiron ou Fioraso, ce sont des poids lourds qui ont été envoyés à La Métro. Ce n'est pas pour rien

Par ailleurs, la compétence "transports urbains" est une compétence communautaire de plein droit (art. L.5216-5 du Code Général des Collectivités Territoriales).

Comme déjà dit plus haut, le VLS est une compétence municipale et non communautaire dans plusieurs villes : si à Lyon, Nancy ou Orléans il s'agit effectivement d'une compétence communautaire, à Mulhouse, Besançon, Caen, Toulouse ou Rouen il s'agit d'une compétence municipale..



Tout ça pour dire qu'il s'agissait tout de même d'une promesse de campagne de Destot, qui annonçait la mise en place d'un "VLS type Lyon", alors qu'on se dirige vers un ersatz de VLS plutôt type Montpellier, et encore, ça me parait même pas être au niveau du Velomagg de Montpellier

[m@rco]

Il y a quelques semaines je me suis rendu (un samedi) à la station de la gare pour me renseigner pour éventuellement louer un vélo pour l'après-midi voir le lendemain. Je n'ai pas de vélo: je n'en ai pas réellement besoin, de chez moi je peux quasiment tout faire à pied ou en TCs et même si je mettrais moins de temps pour aller bosser en vélo, je ne trouve pas le parcours agréable et je considère qu'il y a déjà suffisament de vélo sur cette voie de bus qui "gênent" la circulation des bus/car que je n'ai pas envie d'en "rajouter une couche". Donc je ne suis certainement pas l'archétype du cycliste grenoblois et pour moi l'usage du vélo serait essentiellement de type "balade" ou alors pour aller bosser pendant les périodes vertes, durant l'été ou le pour la journée de solidarité, arghhhhh !
Donc je demande au gars de la station quelques renseignements: il me dit que tous les vélos sont sortis, que c'est souvent le cas lorsqu'il fait beau et qu'il vaut mieux appeler avant de passer pour s'assurer qu'il en reste encore etc… et sur le ton de la boutade je lui dit: "vivement les Vélib' !". Mon Dieu que n'ai-je pas dit. Il a commencé à descendre le principe du VLS:
- Les parisiens ne sont pas contents, ça leur coûte très cher.
- La moitié des vélos ont été volés, du coup il n'en reste quasiment plus dans les stations et c'est les parisiens qui payent leur remplacement.
- A Grenoble la Métro a fait une étude qui démontrait que cela coûterait trop cher et qu'il faudrait plusieurs milliers de vélos pour ne couvrir que 6 km² alors que la ville fait 50km² (et fait elle fait 18km²).
…

Bon je n'ai pas voulu rentrer dans cette polémique et relever ses arguments qui étaient pour la plupart faux alors j'ai clos la conversation en disant que le système de la Métro était sans doute le meilleur… lorsqu'il y avait des vélos à disposition !


Ce qui est sûr c'est que pour le moment je n'ai jamais utilisé Métrovélo ; j'utiliserai peut être "Vélo Métro Services" s'il y a des stations sur mon parcours (?) mais je n'y crois pas trop: me concernant je ne vois pas ce que cela pourrait m'apporter de plus au quotidien, aller d'un point A à un point A en monopolisant le vélo une bonne partie de la journée, on a déjà fait plus efficace… D'ailleurs j'ai du mal a cerner à qui cela s'adresse réellement !? Aux automobilistes et utilisateurs des P+R !? Si c'est le cas, je ne serai pas un nouveau cycliste grenoblois !


Sinon, je vois souvent des Métrovélos qui restent attachés toute la journée. J'imagine qu'ils sont loués au mois, à l'année mais je me demande si c'est bien du ressort de la Métro de proposer ce genre de service qui l'oblige à acheter des vélos mais dont finalement relativement peu de monde peu en profiter…

[lolo]

Métroscope été 2009 :

9 000 : C’est le nombre de déplacements quotidiens à vélo qui sera généré par le projet VMS comme « Vélo Métro Services » déployé par la Métro à partir de fin 2009. Un quadruplement des déplacements de ce type par rapport à 2008 et une augmentation de fréquentation comparable à celle estimée pour une solution plus lourde type VLS (Vélo Libre Service). La solution « Vélo
Métro Services », parfaitement complémentaire au réseau de transports collectifs de l’agglomération en périphérie (fins de lignes et zones d’habitations peu denses), sera en outre plus économique, avec un budget global prévisionnel de fonctionnement de moins d’un million d’euros par an. En parallèle au VMS, la Métro va poursuivre les projets d’investissements déjà en cours. Comme le développement des consignes en gares (extension à 500 places de celle de Grenoble, création de celle d’Échirolles avec 50 places), pour un montant total estimé à 0,6 M d’euros avec une subvention possible de 50 % accordée par la région Rhône-Alpes. Étalé sur quatre ans, le plan d’investissements de la Métro en faveur de l’achat de bicyclettes va permettre l’acquisition de 2 200 vélos supplémentaires et de 40 abris à vélos sécurisés pour un montant estimé à 1,7 M d’euros HT, dont 0,3 M d’euros subventionnés (consignes en pieds de massifs).

NOUVEAUTÉ : « Vélo Métro Services » (VMS) sur la ligne de départ Ni Vélib’ni Vélov’dans l’agglo mais une solution innovante, le VMS, déployée fin 2009.

L’agglomération grenobloise ne ressemble ni à celle de Lyon, ni à celle de la Capitale. Après des études poussées confiées à un cabinet spécialisé, la société Inddigo, la Métro vient d’opter pour une solution novatrice baptisée VMS (Vélo Métro Services). Il s’agit principalement d’utiliser un des atouts de l’agglomération, en l’occurrence la force et la densité de son réseau de transports en commun. En mettant en oeuvre la complémentarité entre les transports collectifs et la bicyclette, notamment en périphérie de la zone urbaine dense. Cette solution s’appuiera sur le développement de la location longue durée et proposera des solutions cyclables adaptées
à chaque usage, dont le binôme tram/bus et vélo.

* Développement de la location aux agences Métrovélo
Dans les agences de la gare de Grenoble et du domaine universitaire (campus), le parc sera augmenté de 500 unités par an, pour passer de 1000 à 3000 vélos.

* Création d’une agence mobile de location
Un bus Métrovélo stationnera périodiquement sur les 26 communes de la Métro. Il facilitera l’usage des Métrovélo en périphérie de l’agglomération.

* Location dans les parcs relais du SMTC gérés par la TAG
Environ 100 vélos seront répartis dans l’ensemble des 13 parcs relais. Dans chaque parc, un agent les proposera en aller-retour à la journée. La tarification sera liée à celle des
transports en commun. Cette formule pourra être étendue aux autres parcs publics de stationnement.

* Création de bornes automatisées « aller-retour ».
200 vélos seront à disposition des usagers dans une vingtaine de points situés en périphérie. Ces points joueront la carte de l’intermodalité avec les transports collectifs et/ou la voiture.

* Développement des consignes « gares »
Les gares de Grenoble, Gières et Échirolles verront le développement important de leur consigne à vélos pour accueillir au total des trois lieux 800 machines. Un atout majeur pour
l’intermodalité train + vélo.

* Création de consignes « pieds de massifs »
200 places de consignes réparties sur environ 20 sites situés en pied des trois massifs montagneux (Vercors, Chartreuse et Belledonne). pour l’intermodalité voiture/vélo.

* Mise en place d’une communication spécifique
Nouvelle campagne de communication dynamique pour mieux faire connaître l’ensemble des solutions vélos proposées par la Métro.

Déployé dans toute l’agglomération fin 2009, « Vélo Métro Services » verra une mise en service totale de l’ensemble des solutions proposées le 1er mars 2010, date de démarrage du nouveau contrat d’exploitation.

[jygrenoble]

Deux de velib à Paris bilan pas des plus positifs :

A lire :
Bastien Hugues (lefigaro.fr)
10/07/2009
ENQUÊTE - Le système de vélos en libre-service de la capitale souffle mercredi ses deux premières bougies. Mais le gâteau, victime d'un vandalisme croissant, a comme un goût amer pour JCDecaux et la Mairie de Paris.

16.000 dégradations, 8.000 vols, 3.500 plaintes auprès de la police, 1.500 réparations par jour. A eux seuls, ces quatre chiffres résument le triste sort que subissent les Vélib' depuis deux ans. Mis en service le 15 juillet 2007, le système de vélos en libre-service de la capitale semble plus que jamais victime de son succès. Cadres voilés, guidons tordus, pneus crevés, paniers cassés, sonnettes volées, garde-boue tagués, vélos jetés dans la Seine… La liste est longue. Trop longue pour JCDecaux, exploitant des quelque 20.000 bicyclettes mises en circulation dans la capitale et, depuis peu, trente communes limitrophes.

En dépit d'une répartition sensiblement meilleure des vélos dans les quelque 1.800 stations de la capitale, l'opinion des usagers continue de se dégrader quant à l'état des deux-roues. Reflet des dégradations croissantes, seuls 46% des «Vélibistes» se déclarent satisfaits de l'état des vélos selon une enquête TNS Sofres de mars dernier, contre 55% en 2008.

Donner des explications rationnelles à ces dégradations n'est pas évident. Certains évoquent deux pistes : d'abord, nombre de touristes ne se préoccuperaient guère de la durée de vie des Vélib' qu'ils empruntent ; mais surtout, les dégradations volontaires commises sur les Vélib' seraient le symbole d'une attaque envers l'image «bobo» que les vélos en libre-service véhiculent depuis leur mise en service. «C'est un peu comme les 4x4 ou les Mercedes que l'on raye pour s'en prendre aux plus riches, analyse le sociologue Sébastian Roché, directeur du pôle «sécurité et société» au CNRS de Grenoble. Et puis tout ce qui appartient à tout le monde et à personne en même temps n'est généralement que très peu respecté…». Sans oublier ceux qui, souvent via Internet, se lancent des défis cascades en tous genres et autre «freeride» à gogo par vidéos interposées et postées sur Youtube ou Dailymotion.

Un travail de maintenance énorme
Jamais JCDecaux n'avait imaginé un vandalisme d'une telle ampleur. Paris ferait d'ailleurs plutôt figure d'exception. «A Lyon, Marseille ou Toulouse, il y a aussi des dégradations, c'est sûr, mais jamais autant qu'ici», dit un mécanicien de Cyclocity, la filiale de Decaux en charge du développement et de l'exploitation des Vélib'. Avec 500 salariés, le travail de maintenance est considérable. Une dizaine d'ateliers ont été installés autour de Paris, et une péniche de réparations circule en permanence sur la Seine. Responsable de la flotte automobile et de la sécurité chez JCDecaux, Jean-Claude Joyeux explique son fonctionnement :


Permettant d'éviter les embouteillages et limitant les déplacements de camions dans Paris, la péniche circule ainsi tous les jours du pont de Charenton au pont Mirabeau pour réparer les vélos dégradés. Assurée écologique par ses promoteurs, la clinique flottante des Vélib' s'est distinguée en novembre dernier en recevant le Grand Prix de l'environnement.


Pour JC Decaux, le problème n'est pas seulement celui des réparations. Le contrat signé entre le Ville de Paris et Decaux prévoit que l'exploitant touchera un intéressement de 12% sur les recettes, mais seulement si le parc est bien entretenu. De même, la Mairie de Paris déboursera 400 euros par vélo volé ou inutilisable, si la perte annuelle dépasse les 4% pour Decaux. Une clause qui pourrait coûter plus d'1,5 millions d'euros aux contribuables parisiens. «Pas le cas pour le moment», assure-t-on à l'Hôtel de Ville.

En attendant, JC Decaux débourse sans donner de chiffres - la communication y est parfaitement verrouillée -, s'impatiente en silence, et tente de mettre en place des alternatives. Depuis le début de l'année, il n'aura ainsi pas échappé aux usagers fréquentant les stations les plus dégradées que de moins en moins de vélos y sont mis en service. C'est par exemple le cas aux abords des Halles, de Montparnasse, de la gare du Nord ou de Pigalle.


Une campagne de communication pour quelle efficacité
Quant à la Mairie de Paris, elle préfère voir s'attarder sur le taux de satisfaction global des usagers - 94% selon l'enquête de mars dernier. Pleinement consciente malgré tout du problème, l'équipe de Bertrand Delanoë se demande surtout comment résoudre la situation.

Une campagne de communication a été mise en place (aperçu ci-contre), avec un message simple : «Casser un Vélib', c'est facile… Il ne peut pas se défendre. Vélib' est à vous, protégez-le !». Signée par le célèbre dessinateur Cabu, l'affiche fait petit à petit le tour de Paris depuis le mois dernier. Reste encore à savoir si elle parviendra à dissuader les vandales de poursuivre leurs agissements.

[DENY84]

J'interviens au passage pour juste dire que c'est un article du Figaro, journal de droite qui chaque semaine nous sort des anneries pour allumer la mairie de Paris (de gauche). Donc a prendre avec des pincettes...

[jygrenoble]

L'ensemble des informations viennent de la Ville de Paris et du délégataire; la Ville de Paris lance une campagne pour sensibiliser les personnes en 2 ans sur 20 600 vélos 16.000 vélos ont déjà dû être remplacés et 8.000 ont été volé pour chaque la Mairie participe à hauteur de 400 euros par vélo détruit ou hors service cela rajoute un coût en 2 ans de plus de 8 millions d'euros rien que pour les incivilités payé en plus par les contribuables parisiens. Mais pour autant vélib est un réel succés et comme tout succés il y a des désagrement...

[Ramelet]

J'interviens au passage pour juste dire que c'est un article du Figaro, journal de droite qui chaque semaine nous sort des anneries pour allumer la mairie de Paris (de gauche). Donc a prendre avec des pincettes...

Oui enfin c'est de notoriété publique que les dégradations sont légions.
En revanche, je pense que malgre tout, le bilan est plutot positif, il suffit de voir le nombre de velos dans Paris desormais.
Il faut desormais transformer l'essai en attirant de "vrais" cyclistes avec leurs propres velos.
Pour moi c'est le seul interet du velib : donner de la visibilite aux cyclistes, et justifier des infrastructures (qui ont beaucoup de mal a passer si pas de cyclistes!).
Grenoble n'est pas tout a fait dans ce cas, il y a bien plus de cyclistes qu'ailleurs en France

[Arnaud]

L'extrait d'article aurait eu plus sa place dans le forum spécifique vu qu'il concerne uniquement la capitale. Cependant, c'est interessant de savoir comment un système comme Vélib fonctionne avec ses points positifs et ses points négatifs même s'il semble y avoir une spécificité Parisienne. Le système Lyonnais quand à lui n'a pas autant de problème de dégradations comme le souligne l'article.

Ceci étant, je ne comprend pas vraiment le but de mettre l'article dans ce sujet Grenoblois car jygrenoble, tu ne fais pas de commentaires. Tu souhaites évoquer les failles d'un tel système ou c'est juste pour faire le point sur le système parisien ?

[jygrenoble]

La metro est en phase de recrutement actuellement d'un Chargé de développement des mobilités alternatives pour Contribuer à la gestion de la politique des déplacements en faveur des modes alternatifs à l’automobile au sein de l’agglomération par la politique de promotion de l'usage du vélo, en complément du programme d'aménagement des infrastructures cyclables.



http://www.la-metro.org/fr/emploi/offre ... atives.pdf

Un vélo de fonction sera fournie

[lolo]

LaMetro vient de passer l'appel d'offre suivant :

Fourniture, pose et maintenance de consignes individuelles à vélos et de stations de mise à disposition automatisée de vélos.

Description succincte du marché :
L'objet du marché est la fourniture et la pose de consignes individuelles et de station de mise à disposition automatisée
ainsi que la fourniture, l'hébergement et la maintenance du système de gestion informatisée y afférent. La durée du
marché avec la période éventuelle de reconduction est de 5 ans compte tenu du délai d'amortissement du matériel à
installer.

http://www.lametro.fr/163-marches-de-fournitures.htm

[Sylvain]

Dans la plaquette de la Semaine de la mobilité, à propos du stand de La Métro au village de la Mobilité (place Victor Hugo), on nous propose de découvrir le service Métrovélo (qu'on connait bien), mais aussi de découvrir en avant première le "Vélo Métro Service", les nouvelles consignes cycles de l'agglomération.

Ca va être ça le nom ? Vélo Métro Service ?

[Arnaud]

C'est parti pour le vélo partagé.
J'ouvre donc un nouveau topic dans lequel nous pourrons suivre l'évolution du projet jusqu'à sa mise en service. Ici.

[m@rco]

Le VLS ne fait pas une vraie politique du vélo


Louer des vélos participe à la promotion du déplacement à vélo, surtout s'ils se retrouvent en masse sur la chaussée. C'est ce qu'ont fait avec succès Tours, Lorient ou Bordeaux....

En subventionner l'achat est également très efficace, comme le montre l'action de Colmar, ou celle de Paris (mais cette dernière pour ... des vélos à assistance électrique).

Mettre des vélos en libre-service a un peu le même genre d'effet, pour un coût infiniment plus élevé et avec un système beaucoup moins durable. N'empêche que l'on doit pouvoir dire que l'industrie de l'affichage publicitaire a sauvé le vélo en le rendant "à la mode" ... (en réponse à ma note d'hier disant que l'industrie du vélo avait été sauvée par le vélo), à moins que cette "industrie" n'ait fait que sentir que l'ère du vélo était en train d'advenir ?

A Paris, en tout cas, les effets sont très en-deça de ce qu'on imagine.

Marc Ambroise-Rendu, ancien journaliste "environnement" du journal Le Monde, rédacteur en chef de la revue Liaisons, le mensuel de l'association Ile-de-France environnement, m'a fait l'amitié de me demander un article sur le sujet.

La question était ainsi libellée : " Les conséquences de la multiplication des néovélocipédistes à Paris depuis Velib."

M. Ambroise-Rendu s'inquiétait de certains comportements "au mépris du code de la rue", le cycliste étant qualifié par lui de "risque-tout (et parfois un asocial sillonnant les trottoirs)"...

Ma "réserve" face à ces dispositifs étant réelle (et déjà évoquée sur ce blog : VLS/bande(s) de voleurs?) j'ai répondu plutôt par un article intitulé... "Malgré Vélib’, les cyclistes n'ont pas encore gagné leur place en ville".

En effet, j'ai cherché à montrer que :

- le Vélib a fait augmenter, certes, le nombre de vélos, mais qu'on est très loin d'un quelconque "envahissement" de la ville;
- l'agglomération parisienne a tous les atouts pour la massification du déplacement à vélo;
- mais que pour que cela devienne une réalité, tout reste à faire, et notamment profiter de l'effet Vélib pour créer les services indispensables au vélo ...


http://isabelleetlevelo.20minutes-blogs.fr/media/00/01/732890268.pdf

http://isabelleetlevelo.20minutes-blogs.fr/archive/2010/03/05/vls-vraie-politique-du-velo.html