Alicron Wrote:ça c'est une bonne idéemême si pour les salariés c'est pas forcement le top
mic21 Wrote:
j'ai vu ce dimanche que la partie bus du bd Trimolet était achevée au niveau de la portion autorisée aux voitures. Peut être qu'il n'y aura pas le même revêtement sur les 2 voies pour séparer les 2 territoires ?
Le Creusot (71) : Naissance du tramway de Dijon chez Alstom...
par Jérémie Lorand | dijOnscOpe | lun 11 jui 11 | 08:49
Chaque année, le site du Creusot, en Saône-et-Loire, utilise 2.300 tonnes de tôles...
... Soit l'équivalent de 2.000 Clio et la superficie de 3,5 terrains de football !
L'atelier de mécano-soudure permet de réaliser les longerons et de constituer le châssis du bogie du futur tramway de Dijon.
Trois robots de soudures d'une capacité de 800 châssis par an permettent des dépôts de soudure de 30kg/h
2.000 châssis sont fabriqués chaque année.
Les soudures effectuées par les robots sont contrôlés par ultrason...
L'atelier d'usinage permet d'obtenir une pièce conforme par enlèvement de matière.
Les disques de frein sont calés avec une presse à caler qui exerce une pression de 180 tonnes !
Pas moins de quatre freins à disque sur le bogie de l'AGV !
un bogie de tramway pèse deux tonnes - 27 tonnes pour un bogie de locomotive - et le temps de fabrication moyen est de deux mois.
(De gauche à droite) Gilles Fargier, directeur de Keolis Dijon, et Jérôme Wallut, directeur général d'Alstom France.
Perpétuant son passé de ville ferroviaire, Dijon accueillera les premières rames du futur tramway à partir de janvier 2012. Si la phase de test dit "à blanc" ne débutera qu'en mars, leur construction est déjà en marche et une rame a d'ores et déjà été livrée à l'usine de La Rochelle, en Charente-Maritime. Or ce tramway aura une histoire toute particulière pour les Bourguignons puisque les bogies - pièces maîtresses permettant le contact entre le rail et le wagon -, sont de fabrication régionale. Vendredi 08 juillet 2011, une délégation de la communauté d'agglomération dijonnaise se rendait ainsi aux usines Alstom du Creusot, en Saône-et-Loire, pour découvrir le procédé de fabrication...
Sous l'œil bienveillant du "voisin"...
Sous leurs combinaisons de protection, les ouvriers du site creusotin d'Alstom, en Saône-et-Loire, ne chôment pas. Chaque année en moyenne, 2.000 bogies - de TGV, de métro ou de tramway - et 20.000 amortisseurs sortent de l'usine. Ceux de Dijon suivent déjà la même voie. "Nous avons fait un bon choix", conclut André Gervais, adjoint du Grand Dijon délégué au transport, en quittant le site. En réalisant un groupement de commandes avec la communauté urbaine de Brest métropole océane, le Grand Dijon a en effet réalisé une bonne opération en s'offrant le luxe de pouvoir choisir parmi quatre dossiers, dont celui d'Alstom : "Le groupe basque Caf qui domine le marché d'Amérique du Sud et d'Afrique du Nord, Bombardier, un groupe à capitaux canadiens, Stadler, implanté en Allemagne et Alstom avec des usines au Creusot pour la forge, à Ornans (25) pour les moteurs et à La Rochelle (17) ou Valenciennes (59) pour le montage", énumère l'élu, qui note le caractère exceptionnel d'un si fort taux de réponse. Les économies à la clé ne sont pas négligeables puisqu'elles ramènent le prix d'une rame de 2,6 à 2,05 millions d'euros.
Sur le site du Creusot depuis 1836, le géant du matériel ferroviaire qui emploie 585 salariés - 42% d'opérateurs, 34% d'administratifs et techniciens, 24% d'ingénieurs et cadres -, se tenait dans un mouchoir de poche avec ses concurrents. "Nous avons privilégié l'économie régionale, reconnait tout de même l'adjoint délégué au transport, car c'est un matériel fiable et de qualité, avec une maintenance facile à faire. Ainsi les pièces détachées n'ont pas à traverser le globe en cas de renouvellement et de problème. La pièce essentielle du tramway dépend de fournisseurs locaux". Et Jérôme Wallut, directeur général d'Alstom transport France, d'ajouter "qu'un emploi en France chez Alstom transport, c'est trois emplois chez les sous-traitants", soit quasiment 27.000 personnes animant la filière pour un chiffre d'affaires de 5,6 milliards d'euros au cours de l'exercice 2010-2011.
Un site qui recrute
Regroupant à la fois les cols blancs et les cols bleus sur le même site, Le Creusot est en quelque sorte le centre mondial d'excellence du groupe en matière de bogie : de la conception à la finalisation, en passant par la réponse aux appels d'offres, la recherche et développement ou le service après-vente, l'ensemble des ressources humaines et techniques nécessaires au développement du procédé se concentre sur le site. "Nous sommes quelque part voisins ou cousins", introduit Romain Bruniaux, directeur de l'établissement, avant de revenir sur la spécificité même de l'usine qu'il dirige : "Le bogie assure le lien entre le rail et le passager. C'est ce qui permet au train de rouler, d'accélérer, de freiner et c'est aussi ce qui permet aux passagers de se sentir bien. En quelque sorte, il s'agit d'un élément sécuritaire tout en étant très important pour le confort".
Pour les métros, les trains régionaux, la grande vitesse, les locomotives, la gamme est très vaste et vise l'ensemble des pays. Ainsi, le site gère actuellement quarante projets en fournissant des bogies pour le métro de Panama - 57 voitures -, le tramway de Casablanca - 74 rames -,les trains régionaux Régiolis - 165 rames -, et bien sûr le tramway de Dijon - 32 rames. Le site du Creusot peut même se targuer d'avoir un carnet de commandes plein pour les quatre prochaines années. Le site a donc de beaux jours devant lui et recrute soixante personnes comme l'assure le directeur: "nous avons embauché 30 CDI cette année, des ingénieurs, des cadres et des ouvriers, et une trentaine de nouveaux contrats seront signés l'année prochaine, essentiellement des ingénieurs".
Un 3.000ème bogie, spécialement pour Dijon !
Avec 22% du marché mondial, Alstom propose la gamme de tramways la plus complète du marché. Pour comprendre le succès de cette "saga", comme la prénomme Romain Bruniaux, il faut remonter à une dizaine d'années. En 1997, une équipe a l'idée de concentrer les efforts de recherches et développement sur la création d'un produit à plancher bas intégral ! Une innovation qui va de soit aujourd'hui, mais qui place la firme française sur le devant de la scène. "À l'époque, le concepteur ne devait pas penser que l'on serait là pour célébrer la fabrication du 3.000ème bogie de ce type !", poursuit le directeur du site. 400 modèles "Arpège" sont sortis l'année 2010 ; 600 devraient sortir en 2011.
"Dans le contexte actuel, nous sommes convaincus que ce 3.000ème bogie était un événement important et qu'il fallait le marquer, explique pour sa part Jérôme Wallut, directeur général d'Alstom transport France. Nous avons honoré et remercié les compagnons et les agents qui travaillent sur la ligne d'assemblage". Le tramway Citadis, choisi par le Grand Dijon et la communauté urbaine de Brest, transporte actuellement quatre milliards de passagers à travers le monde. À ce jour, 1.567 modèles - sans le contrat de Bordeaux signé le 13 juin 2011 (En savoir plus ici) - ont été commandés par 36 villes, ce qui représente plus de 4.000 bogies "Arpège". "C'est une grande fierté, poursuit Jérôme Wallut, et malgré la concurrence féroce, l'excellence industrielle française nous force à être compétitifs, à avoir des produits toujours plus innovants". 800.000 euros par jour sont ainsi dépensés dans la R&D transports par l'entreprise...
Les premiers essais en mars 2012
Avant que les travaux atteignent leur paroxysme durant l'été, profitant de la baisse de trafic dans les rues de Dijon, une nouvelle étape est marquée avec la visite de la délégation dijonnaise dans l'usine. Dès le mois de septembre 2011, les travaux du boulevard Trimolet, à Dijon, devraient être finis, et le 07 octobre 2011, le boulevard Clémenceau retrouvera lui aussi une certaine quiétude. "Dijon est une ville qui s'est développée par le passé et qui évolue aujourd'hui avec le chemin de fer", explique André Gervais. "Nous sommes donc très attachés à la SNCF, mais aussi à l'industrie et en ça, la Bourgogne est un fer de lance de la métallurgie, avec le nucléaire, le matériel ferroviaire et l'automobile". Le matériel ferroviaire a d'ailleurs cette particularité d'être excédentaire dans la balance commerciale, une chose rare tandis que le déficit commercial s'est encore creusée en mai 2011 pour atteindre un nouveau record à 7,422 milliards d'euros.
220 entreprises travaillent actuellement sur le chantier du tramway. 150 sont Dijonnaises et Côte-d'Oriennes, mais la Saône-et-Loire n'est pas en reste : outre les bogies, les barrières couleur cassis et les traverses sont fournies par des entreprises du département. "Qu'est-ce que quelques minutes de retard par rapport aux 10.000 emplois créés par le chantier et aux 300 jeunes en insertion ?", demande l'élu du Grand Dijon. "À partir du mois de janvier 2012, les rames vont commencer à arriver - contrairement aux envies de l'agglomération, les rames, en provenance de La Rochelle ne seront pas livré par voie ferroviaire, mais en camion - et à partir de fin février, début mars, les essais vont débuter". La machine en elle-même sera testée, puis viendra le temps de la marche à blanc : les tramways seront dans une configuration normale mais ils circuleront sans prendre de passager. Un organisme de contrôle national donnera alors l'autorisation d'exploiter.
Alicron Wrote:c'est pourtant bien ce qu'il a dit ^^ que la partie réservé au bus était fini "au niveau de la partie autorisé au voitures" c'est à dire dans le fond de la photo
chris 21 Wrote:Journées du patrimoine.Centre d'exploitation et de maintenance Tram/Bus,rue des Ateliers Dijon,visite libre samedi 17/09 de 14h00 à 19h00 et le dimanche 18/09 DE 10H00 0 19H00.
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