william29 Wrote:Terminus Wrote:Ils sont bien tes dessins. Tu les dessines sans doute en vectoriel, peut-être avec Inkscape qui est gratuit ?
Salut Terminus et merci ! J'utilise photofiltre pour faire mes maquettes. Auparavant j'utilisais Paint, mais c'était devenu trop galère pour la pose de certains logos, donc j'ai préféré Photofiltre que j'utilise depuis 2011.
Terminus Wrote:Es-tu certain d'une livrée dont le bas de caisse ne comportait qu'une unique bande en bleu outremer ?
Alors j'ai aussi ajouté la bande bleue ciel, ce n'est peut-être pas visible (dû à la compression de l'image) mais en tout cas je me suis aidé de plusieurs photos que j'ai pu faire en 2014, de certains Omnicity restants avec la livrée COTRA/Irigo :
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@william29 et aussi à tout le monde,
1° LA LIVRÉE BLEUEJe ne me souvenais plus trop de cette livrée, sans doute la dernière en bleu, avant le passage à l'arc-en-ciel. Son défaut, ainsi que pour toutes ses variantes, était que le bleu le plus pâle ne se voyait guère, ce qui le rendait superflu. L'aspect aurait gagné si cette bande bleu clair avait été soit plus foncée, soit supprimée.
2° LA MÉTHODE DE DESSINJe ne connaissais pas Photofiltre. Wikipedia qui sait tout me dit que c'est un logiciel de retouche d'images. Autrement dit c'est un logiciel qui fonctionne en
mode pixel (on dit aussi en bitmap ou en matriciel). L'ancêtre de l'image bitmap c'est la mosaïque et le canevas.
Le problème des images en mode pixel est que l'on ne peut pas les agrandir, sauf à voir des contours en marches d'escalier à cause des pixels qui, par exemple, se dédoublent quand on agrandit l'image à 200 % : un carré de 100 x 100 pixels devient 200 x 200 pixels, il y a alors 4 fois plus de pixels mais les contours deviennent bien plus grossiers puisqu'un pixel d'origine devient un groupe de 4 pixels à l'arrivée. Le fichier est quatre fois plus lourd mais on n'a absolument rien gagné en précision, bien au contraire : plus on agrandit et pire c'est. Mais quand on réduit on dégrade aussi l'image, car un contour peut être inférieur à un pixel : il est alors soit éliminé, soit épaissi à la valeur d'un pixel puisque les pixels ne sont pas divisibles ; toutefois les dégâts sont moindres à la réduction qu'à l'agrandissement . Quand on opère une rotation de l'image, sauf aux angles francs de 48° et 90°, on a aussi une dégradation.
Une image en pixels est déterminée par l'appareil de prise de vue (scanner, appareil photo numérique) qui impose sa résolution, ou du moins celle qu'on a choisie : elle est inapte à l'agrandissement.
Pour ce genre de
dessin au trait (contours et aplats unis ou dégradés) c'est le mode vectoriel qui s'impose : ce n'est plus l'image de l'écran qui s'imprime (en vectoriel elle n'est qu'une image de contrôle, un aperçu). En vectoriel le fichier est une suite de formules mathématiques qui commandent l'imprimante, quelle que soit sa résolution.
En vectoriel on peut agrandir à volonté sans se soucier de la résolution puisque c'est l'appareil en sortie (une imprimante ou le rayon laser d'une flasheuse de plaques offset) qui commande. Sur les flasheuses la définition peut être très élevée : couramment 2540 points par pouce, davantage même sur des matériels haut de gamme pour l'impression sur des papiers de très haute qualité (pour des livres d'art par exemple).
Le mode pixel (le bitmap) est à réserver aux photos et aux dessins qui ne sont pas au trait (peinture, crayon, pastel et aussi le dessin sur tablette graphique avec des brosses virtuelles).
Avantages du vectoriel :— Le vectoriel apporte à la fois une très grande aisance pour dessiner et une qualité supérieure pour imprimer. En plus les fichiers sont incomparablement plus légers que ceux en bitmap.
— Le vectoriel est aussi d'une extrême précision : on a le contrôle permanent des cotes et des positions des objets, ce n'est pas le cas avec le mode pixel.
— Les transformations sont très aisées et sans aucune perte de qualité : on peut après coup changer les épaisseurs des contours et les couleurs, on peut changer d'échelle, anamorphoser, mettre en miroir ou distordre sans la moindre contrainte.
Le logiciel le plus connu est
Illustrator de chez Adobe, mais il est cher et n'est maintenant disponible qu'en location mensuelle sur le nuage, comme tous les produits professionnels d'Adobe (chez Microsoft la suite Office devrait suivre la même voie). Illustrator, comme Photoshop et Indesign sont le haut de gamme. Mais
Inkscape est gratuit et assure l'essentiel de ce que fait Illustrator. En revanche, comme en général pour les produits du domaine public, l'ergonomie est lourdingue tandis que les produits Adobe ont une excellente ergonomie, ils sont confortables, même s'ils sont complexes.
Si tu as l'intention de réaliser d'autres dessins dans le genre que tu nous montres je te conseille vivement de passer au mode vectoriel.
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Post scriptum :
— pour archiver les images bitmap, se méfier du jpeg : chaque fois qu'on réenregistre on dégrade l'image ; selon le taux de compression choisi les dégâts peuvent être gênants, si l'on garde le curseur de compression sur 10 ou 12 l'image reste bonne mais, n'étant guère comprimée, elle reste presque aussi lourde que les autres formats. Préférer le format Tiff (mais le fichier est lourd) ou le Tiff LZW (compression non destructrice).
— en alternative à Photoshop il y a ce logiciel gratuit et très connu : The Gimp ;
— à la réflexion le bleu foncé de la Cotra était plus violacé qu'un bleu outremer ;
— pour ma part j'avais dessiné avec Illustrator un flanc droit de bus Chausson d'après un dessin technique coté du réseau CGFTE du Havre, disponible aux Archives départementales ou municipales (on y trouve aussi des trams et des trolleys). L'image du plan scannée apparaissait en fond d'écran et les formes étaient soumises aux cotes figurant sur le plan. Il y avait inévitablement des décalages !