baboudu49 Wrote:Oui terminus c'est tout à fait ce que je pensais. Le problème est que les gens n'ont pas l'habitude de cette méthode comme tu as pu le dire...
J'habite à Toulouse depuis 3 ans maintenant et je suis moi même conducteur de bus, certe ce n'est pas la même taille d'agglo, mais les bus tisseo vont super loin et se rabattent au métro, ça marche très bien
Après certaines ville comme ecouflant méritent d'avoir des bus urbain. Je pensais aussi, notamment à ces communes en deuxième couronne ou le service est trop faible voir inexistant. Le fait de faire des terminus aux station de tram, donnerai quand même la possibilité d'améliorer les fréquences, et d'attirer une nouvelle clientèle.
L'idéal serait de faire des essais pour voir le résultat. Les communes périphériques ainsi que la ville d'Angers se développent énormément, il est donc important de s'adapter.
Certaines communes comme Trelazé, Saint Barth, les ponts de cé,... ont également le droit d'avoir des lignes à haut niveau de service, la journée comme le soir. En soirée le réseau de bus est déplorable...
Pour que ça marche il faudrait une très grande rigueur et un engagement de l'exploitant à ne pas laisser tomber des voyageurs qui se retrouveraient en rade aux cinq-cents diables. Sinon il n'y a pas grand-chose à espérer.
La confiance des voyageurs envers le service est un impératif absolu afin d'éviter une sensation d'isolement précaire et d'abandon en rase campagne.
Tout ça n'est pas facile à réaliser, mais l'économie des kilomètres qui ne sont pas faits vers le centre-ville peut permettre (tout de même selon la longueur de la ligne) de doubler la fréquence ou même davantage.
Dans un réseau où un terminus de métro est utilisé comme tête de ligne pour les lignes en rabattement la situation est plus facile car le métro inspire confiance et la station est comme une gare où l'on peut s'abriter. Mais quand on est dans un quartier périphérique, en plein air, qu'il pleut ou qu'il fait froid, l'attente de la correspondance peut être mal vécue, surtout en hiver quand il fait nuit de bonne heure. Quand il y a de l'animation tout autour, ça passe, mais quand elle tombe on se sent bien seul. Et quand le quartier est zonard c'est encore plus dur. Les dames n'aiment pas.
Jadis la Studa avait fait réé des rabattements périphériques à Angers, dans les années 70 :
- – ligne A (service Intermittent) : Monprofit - Bichon - Hôpital - Maternité - Reculée - Capucins - rue Barra - Bichon - Monprofit (boucle à sen unique), correspondance avec la ligne Étoile à Monprofit, lignes S et V à Bichon ;
– ligne B (service intermittent) Beaussier (près de Bull) – Montesquieu – Bouchemaine ou Épiré, correspondance avec la ligne Étoile à Montesquieu ;
– ligne J (service Intermittent) : Sainte-Gemmes – Beauval, en correspondance avec la ligne Étoile (1 Belle-Beille, 2 Monplaisir, 3 Roseraie), service assuré par un microbus Mercedes ;
– ligne 20 (service Intermittent) : Église de Trélazé - Saint-Lézin - Les Plaines (boucle à sens unique), correspondance avec la ligne P aux Plaines et la ligne T à Trélazé ;
– ligne 71 (service intermittent) : Montesquieu – Beaucouzé ;
– ligne 73 (service intermittent) : St-Léonard - Justices - La Chesnaie (des Ponts-de-Cé), correspondance à Saint-Léonard avec le Radiobus (ligne Z) et aux Justices avec la ligne P.
On s'en doute : le réseau transportait peu de monde.
Au Mans il y eut, dans les années 60 (peut-être même 50 ?) deux rabattements périphériques sur le trolleybus P à son terminus de Pontlieue (place Adrien Tironneau) :
- – ligne D, Pontlieue – Cité des Bruyères (service Intermittent) ;
– ligne L, Pontlieue – Cité des Glonnières (vraisemblablement en service Intermittent).
Évidemment de tels service n'attireraient pas grand-monde aujourd'hui.
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Ci-dessous, un plan de 1976 avec les lignes de rabattement (A, B, J, 71, 73).
Les lignes Démas sont la 51 (Montreuil-Juigné) et la 52 (Bois-du-Roy), elles vont toujours à la Gare Saint-Laud, mais via le château et non plus via la place Saint-Serge (Mitterrand) et le bd Foch, cela fit chuter leur clientèle.
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Toujours en 1976, mais avec quelques différences (la ligne 73 ne va plus à Saint-Léonard, mais bd Millot (carrefour Saumuroise-Millot, à proximité des lycées Mongazon et de la Retraîte) :
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Et pour finir, mars 1978, le réseau a subi de grosses modifications entre-temps, surtout avec le réseau des lignes industrielles qui a énormément plombé la Studa.
La ZI Est était desservie par des lignes à l'indice en quarantaine (lignes en bleu vif), les lignes de la ZI Sud étaient en quatre-vingts (lignes en rose foncé). Elles évolueront encore par rapport à ce plan.
On voit l'apparition de la ligne 20 à Trélazé.
Apparemment c'est l'avant-dernière phase du réseau Studa, après il y eut la grande restructuration (avec la Petite Ceinture qui n'apparaît pas encore sur ce plan). Mise en place la 1er janvier 1979, elle fut fatale à cet exploitant et causa son remplacement par la Cotra.