Recherche photos gare d'Angers années 1980 - 90

COTRA, AnjouBus et TER Pays de la Loire :: www.snoirigo.net

Modérateurs: Latil 22, FLG

Règles du forum
Avant de poster un message, merci de lire la charte d'utilisation des forums. Vous pouvez aussi consulter les mentions légales de Lineoz.net. Ce forum dispose d'une charte spécifique, merci d'en prendre connaissance.

En cas de problème sur un sujet, merci d'alerter l'équipe de modération en cliquant sur le point d'exclamation du message souhaité.

Re: Recherche photos gare d'Angers années 1980 - 90

Messagepar Terminus » 13 Nov 2013 13:38

Bonjour Bernard,

Mais que voit-on dans l'angle en bas à gauche sur ta carte postale ?
Un Renault R4201 (Renault court à deux portes) ou R4211 (Renault long à trois portes ?
Au dessus du toit du bus on aperçoit un poteau d'arrêt du nouveau modèle.

Entre les deux parterres de fleurs on voit la borne du jumelage Angers — Osnabrück — Haarlem.
Ce jumelage date de 1964.

Puisqu'on est au moins en 1964, le réseau de la Cie des Tramways avait été remanié. La ligne G (Salpinte — Génie (Mermoz) — Ralliement —Place Ney) avait été scindée en deux lignes diamétrales.

À gauche, au dessus du toit du bus on voit l'entrée du parking, sans doute déjà payant car on croit voir une barrière.
Au dessus, c'est la station des taxis.

En 1964, la gare avait 8 ans (inauguration en 1956).
Terminus
Avatar de l’utilisateur
Terminus
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 2075
Inscription: 02 Mar 2007 16:51

Re: Recherche photos gare d'Angers années 1980 - 90

Messagepar TGS » 13 Nov 2013 20:50

Terminus Wrote:À l'époque de la fin des trains de nuit il y eut même une période où Saumur n'était plus desservi, à cause de la délinquance qui, paraît-il, opérait ainsi : dans un train de nuit quelques individus montaient à une gare et détroussaient des voyageurs pendant qu'une voiture de complices allait à leur rencontre à la gare suivante, où elle les récupérait pour les ramener. Avec 50 km entre Angers et Saumur, c'était facile. Mais avec la suppression de l'arrêt à Saumur le train filait jusqu'à Tours : la distance plus que doublée et la présence plus longue des voleurs dans le train rendaient l'équipée plus risquée.
(*) Les trains-couchettes, malgré le supplément tarifaire, coûtaient cher à la SNCF : il y avait beaucoup de vols : draps, couvertures, et aussi des échelles en alu. On peut supposer, pour les échelles entre autres, que tous les voleurs n'étaient pas des voyageurs…

Les échelles ont souvent été défenestrées, par pure bêtise. Tu en as vu beaucoup toi, des gens descendre en gare tranquillement avec l'échelle à la main, faute de pouvoir la plier pour la mettre dans la valise?

Concernant les suppressions de dessertes, elles n'ont pas été décidées pour de simples voleurs (parce que sinon, ça fait longtemps que le Train Bleu ne desservirait même plus le sud de Lyon (donc, il ne roulerait plus).
Ce qui a fait arrêter des dessertes, c'est l'affaire Rézala (une femme qui s'était faite égorger, et peut-être violer, je ne me rappelle plus), survenue vers 1999-2001. Il s'est agi d'une "mise en sécurité" des trains, avec un nombre d'arrêt réduit et un accueil-filtrage systématique.
Et accessoirement, certaines gares ont ainsi eu besoin de moins, voire plus du tout de personnel la nuit.
Cramos Wrote:Merci pour tous ces témoignages :D !
Terminus Wrote:Le train LUNÉA Quimper Lyon a circulé jusqu'au 11 décembre 2010 et a été supprimé définitivement, faute de fréquentation suffisante,
Il ne faut pas croire un seul instant ce genre d'affirmation de la part de la SNCF. Quand on veut tuer son chier, on dit qu'il a la rage.

Oui, la plupart des trains que la S.N.C.F. s'est empressée de passer à la trappe étaient des trains qui avaient du succès et qui connaissaient des fréquentations assez élevées.
Mais ses moyens (et coûts) de production l'embêtent. Entre le matériel, spécifique à la nuit pour les voitures, ou irrationnellement utilisé pour certaines machines; les manoeuvres de corps d'armées dans les gares pour les raccordements/dissociations de tranches; les relais-traction; le personnel dans ces gares pour ces manoeuvres; le personnel d'accompagnement et de conduite, tous payés en heures de nuit; les sillons; la logistique des trains auto-accompagnées, qui vont souvent de pair avec les trains de nuit; etc.: n'en jetez plus!
Sauf à être chargé à ras la gueule avec quinze voitures couchettes, il n'y a pas de salut, et encore...
Salut, TGS.
Avatar de l’utilisateur
TGS
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 1198
Inscription: 19 Mai 2005 18:33
Localisation: Ile de France et ouest

Re: Recherche photos gare d'Angers années 1980 - 90

Messagepar Terminus » 13 Nov 2013 21:25

TGS Wrote:Concernant les suppressions de dessertes, elles n'ont pas été décidées pour de simples voleurs (parce que sinon, ça fait longtemps que le Train Bleu ne desservirait même plus le sud de Lyon (donc, il ne roulerait plus).
Ce qui a fait arrêter des dessertes, c'est l'affaire Rézala (une femme qui s'était faite égorger, et peut-être violer, je ne me rappelle plus), survenue vers 1999-2001. Il s'est agi d'une "mise en sécurité" des trains, avec un nombre d'arrêt réduit et un accueil-filtrage systématique.
Et accessoirement, certaines gares ont ainsi eu besoin de moins, voire plus du tout de personnel la nuit.


Les affaires Rezala dont tu parles sont décrites ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sid_Ahmed_Rezala
Sur trois assassinats, deux ont été commis dans un train, le Limoges — Paris et le Calais — Vintimille.

Mais cette histoire de voleurs ambulants ramenés en voiture, je ne l'ai pas inventée, c'est un bruit qui a couru et qui n'est pas invraisemblable.
Terminus
Avatar de l’utilisateur
Terminus
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 2075
Inscription: 02 Mar 2007 16:51

Re: Recherche photos gare d'Angers années 1980 - 90

Messagepar BBreteau » 14 Nov 2013 10:08

Bonjour Alain et tous les passionnés
Bravo Alain,tu as l'oeil,je n'ai même pas vu le toit de ce Renault de la série 4200 :bravo:
Un bus du réseau de la ville je pense car Démas n'a pas eu de Renault 4200 court et est-ce que la ligne Démas passait juste là,je ne sais pas du tout.
Quelques cartes en souvenir de cette période
A bientôt.
Bernard
Image
Image
Image
BBreteau
Rang : Passéoz Hebdo
Rang : Passéoz Hebdo
 
Messages: 535
Inscription: 04 Mar 2013 16:03

Messagepar Terminus » 15 Nov 2013 2:18

BBreteau Wrote:Un bus du réseau de la ville je pense car Démas n'a pas eu de Renault 4200 court et est-ce que la ligne Démas passait juste là,je ne sais pas du tout.


Exact, il s'agit bien d'un bus de la Cie des Tramways (TEA). À voir la longueur entre les bouches d'air en toiture, je suppose que c'est un Renault R4201, court à deux portes (AV et AR).

Voici deux emplacements successifs de la tête de ligne Démas (Gare Saint-Laud, bd Foch, pl. St-Serge, Hôpital, pl. Bichon, rue St-Lazare, avenue René Gasnier, route nationale N 162, Avrillé, Montreuil-Belfroy). Le plan montre deux époques. Je ne sais pas où elle se trouvait la tête de ligne avant la construction de la halte routière de la rue Denis Papin.
Dans la première disposition (devant la halte routière) il n'y avait ni poteau ni plaque, ni horaire pour matérialiser la tête de ligne de Démas. C'était la tradition orale : il fallait savoir.
La halte routière comprenait une grande salle servant à la fois de salle d'attente et de salle des guichets. On y trouvait aussi des panneaux pivotants en tôle pour l'affichage des horaires, d'un modèle semblable à ceux de la SNCF. Derrière il y avait des sanitaires.
Mais je n'y ai jamais vu de personnel aux guichets, ni d'horaires affichés. Seule la fonction de salle d'attente était assurée.
Par la suite, elle fut convertie en annexe du syndicat d'initiatives. Et un jour, cette annexe aussi ferma…
La halte routière comportait deux quais en îlot couverts d'une marquise en béton. L'un, le long de la rue Denis Papin, était attenant au bâtiment de la halte avec d'un côté les arrivées, de l'autre les départs. Le second quai se situait entre ce premier quai et le centre de tri postal inclus dans la gare. Ce second quai servait surtout aux cars scolaires et aussi pour la tête de ligne des cars Brivin de Niort (ligne Angers — Niort). Les cars Brivin étaient assurés par des autocars à carrosserie d'autobus : la double porte arrière servait aux messageries. Je ne sais plus trop s'ils avaient deux ou trois portes. Il y a eu du Saviem genre R4231 ou SC2 (?) et du genre PH85, la livrée était haut gris clair/grande bande vert émeraude sous les fenêtres/bas de caisse gris clair. Le gris était assez proche du blanc.

La place Marengo est restituée dans son état ancien, avant sa transformation en parking de surface ; elle était traversée en diagonale par une voie, qui fut assez tardivement nommée avenue du 8 mai 1945.
Cette place était plantée de très beaux arbres, on la surnommait « le Mail de la Gare ». Le long de l'avenue du 8 mai était implanté un kiosque à journaux, d'un style très urbain, tout en tôles et en vitres, à six ou huit pans, l'arrière entièrement tôlé. J'ai toujours connu ce kiosque désaffecté. Il éteint peint d'un vert assez foncé, il y avait une casquette qui le surmontait (peut-être en faisait-elle le tour) et dont la tranche était peut-être peinte en brun-rouge, mais je n'en suis pas sûr. Ce kiosque n'avait guère de chances de prospérer : il y avait une bibliothèque Hachette à la gare Saint-Laud (voir juste au dessus la carte postale de la vue intérieure du hall des pas perdus.

Au total, j'ai connu cinq kiosques à journaux à Angers :
    - sur la placette à l'angle de la rue St-Aubin et du boulevard Foch, il a longtemps fonctionné, avec une bonne clientèle, jusqu'à la transformation de cette placette en parking. Je me demande si, à la fin, il n'avait pas été converti en échoppe de clés-minute ;
    - boulevard Bessonneau, désaffecté, sur le trottoir devant la salle Chemellier (du même modèle) ;
    - quai René Bazin (désaffecté) entre la place Molière et le pont de Verdun, sur le trottoir côté Maine et assez près du pont (il était du même modèle), plus loin entre le pont et la grue des péniches il y avait une cabane où l'on vendait des confiseries et des jouets pour enfants, des choses très bon marché comme des moulins à vent au bout d'un manche ;
    - place Marengo (du même modèle), désaffecté, c'est celui de l'avenue du 8 mai ;
    - un cinquième, d'un genre différent de la série des quatre précédents, assez bricolé mais en activité, place Mondain-Chanlouineau, à la gare routière du centre-ville, près du bâtiment de Citroën. À côté de lui, mais détaché, il y avait une cabane de confiseries et de babioles pour amuser les enfants.
Les seuls que j'ai connus en activité étaient ceux de la rue St-Aubin et de la gare routière.

Une photo existe, montrant un bout de kiosque de la série de quatre (les plus esthétiques). Elle se trouve (page 116) dans un livre qui doit être distribué par son auteur.
Son titre est Le génie photographique d'Angers, de Patrice Barraud (éditions Patrice Barraud, La Pironnière, 85180 Château d'Olonne, n° ISBN : 2-9523164-2-14. Imprimé en juin 2007, prix 27,60 €.
Je le recommande car on y trouve :
    - de très intéressants clichés anciens d'Angers, certains sont stéréoscopiques (une lunette rouge-vert est fournie) ;
    - quelques clichés des années 60 ;
    - des chapitres sur des photographes angevins et sur des constructeurs, angevins aussi, qui ont étudié, inventé et fabriqué des appareils-photo. Certains étaient grand public, d'autres étaient très perfectionnés et novateurs (brevet de cellule à miroir pour reflex Hasselblad).
SI vous cherchez son titre sur un moteur de recherche, vous le verrez sur le site d'une grande chaîne de produits culturels qui agite des idées depuis quelques décennies.

Après la guerre, le Mail de la Gare était l'un des sites où avaient été installées des baraques en bois pour loger les sinistrés des bombardements. Parmi les autres sites : la place La Fayette, l'angle bd du Château-pl. de l'Académie, sans doute l'avenue Jeanne d'Arc, peut-être la place La Rochefoucauld-Liancourt. On les voit sur les photos aériennes anciennes de l'IGN (visible et pour beaucoup téléchargeables gratuitement sur Géoportail).


Image
Terminus
Avatar de l’utilisateur
Terminus
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 2075
Inscription: 02 Mar 2007 16:51

Re: Recherche photos gare d'Angers années 1980 - 90

Messagepar Cramos » 15 Nov 2013 12:26

Concernant l'affaire Rézala, elle n'a jamais eu pour conséquence la suppression de l'arrêt à Saumur du Nantes - Lyon de nuit. terminus, de quand parles-tu de ces délinquants entre Angers et Saumur? Même lorsque le Rhône Océan a été sécurité (suppression des arrêts en pleine nuit, les arrêt à St-Pierre et au-delà vers la Bretagne) n'ont jamais été supprimés. Même lorsqu'il a été détourné par l'IDF, il desservait toujours Angers, Saumur et St-Pierre. Pour l'électrification de la gare d'Angers, cela a été mis en service le 16/09/1983. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_T ... nt-Nazaire
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
Avatar de l’utilisateur
Cramos
Rang : Passéoz Intermodalité
Rang : Passéoz Intermodalité
 
Messages: 5202
Inscription: 07 Mai 2005 19:49
Localisation: Paris et avant la cambrousse angevine

Re: Recherche photos gare d'Angers années 1980 - 90

Messagepar Terminus » 16 Nov 2013 3:09

Cramos Wrote:Concernant l'affaire Rézala, elle n'a jamais eu pour conséquence la suppression de l'arrêt à Saumur du Nantes - Lyon de nuit. terminus, de quand parles-tu de ces délinquants entre Angers et Saumur? Même lorsque le Rhône Océan a été sécurité (suppression des arrêts en pleine nuit, les arrêt à St-Pierre et au-delà vers la Bretagne) n'ont jamais été supprimés. Même lorsqu'il a été détourné par l'IDF, il desservait toujours Angers, Saumur et St-Pierre. Pour l'électrification de la gare d'Angers, cela a été mis en service le 16/09/1983. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_T ... nt-Nazaire


J'avais complètement oublié l'affaire Rezala, il faut plutôt dire les affaires, car le personnage avait un lourd curriculum vitæ. Je ne l'ai donc pas citée pour expliquer la suppression d'arrêts sur le train de nuit Quimper ou Nantes — Lyon.

En revanche, j'ai cité l'hypothèse d'une suppression d'arrêts à cause de délinquants qui passaient dans des trains, la nuit, pour détrousser des voyageurs endormis, et qui revenaient à leur point d'origine à l'aide d'une voiture conduite par un complice qui suivait le train — enfin par la route, pas par la voie ferrée. Je ne sais plus quand situer cette suppression d'arrêts, mais c'est une explication que j'avais eue à une question posée à ce sujet. Ça remonte sans doute à plus de quinze ans, peut-être vingt ans. Il se peut, mais je ne garantis rien, que je l'aie entendue lors d'une réunion du Snut (Syndicat national des usagers des transports) auquel je participais. Le Snut était adhérent de la Fnaut (Fédération nationale des associations d'usagers des transports). Ce genre de problème ne pouvait qu'intéresser ces associations, et je doute énormément l'avoir vu dans la presse locale. Pour résumer, je ne sais plus où ni quand, mais sans doute lors d'une réunion d'usagers, en revanche je me souviens très bien du propos que je n'ai nullement inventé car il m'avait étonné. La suppression d'arrêts visait à compliquer la tâche des voleurs. Saumur n'était sans doute pas la seule ville concernée, on peut penser aussi à Ancenis, Bourges, Moulins, en somme des gares sans correspondance à assurer, mais je ne confirme que Saumur.
J'étais contrarié que Saumur ne soit plus desservi, et si je veux réduire mon souvenir à ce qu'il a de plus vraisemblable, je crois que c'est cette déception que j'ai mémorisée.

À une époque pouvant éventuellement se recouper, à Tours la décision fut prise de fermer la gare pendant la nuit, les voyageurs étant amenés à St-Pierre-des-Corps par autocar. Les trains ne desservaient donc plus à la fois Tours et St-Pierre. Je suis sûr de cet événement, mais je ne peux le situer dans le temps et je ne pourrais en préciser la raison. L'économie, sûrement, mais peut-être aussi la sécurité. Jusque vers 1992 ou 1993, depuis plusieurs années, j'allais tous les mercredis à Poitiers, et revenais le soir, prenant à Tours le train corail de 20 h 11, qui venait de Lyon et arrivait à Angers vers 21 h 15 (*). Je me souviens qu'il y avait, même vers 20 h 00, une ambiance assez craignos sur la place de la Gare de Tours et dans la rue de Bordeaux : j'y ai vu des clochards isolés et terrorisés se faire courser par des punks menaçants. J'essaie de rassembler mes souvenirs et il me semble ne pas avoir été étonné de la fermeture de la gare de Tours en raison de l'ambiance que j'avais constatée à ses abords. Je ne sais pas si elle est toujours fermée la nuit.

Pour le détournement du Rhône-Océan par l'Île de France, tu m'étonnes quand tu dis qu'il passait néanmoins à Saumur et St-Pierre, mais il est très possible que je me trompe. Pourtant je crois me souvenir avoir remarqué plusieurs fois, le voyant quitter Angers, en suivant du regard ses feux rouges au loin à la bifurcation de la Maître-École, qu'il se dirigeait vers la branche du Mans et non pas vers celle de Tours, ce qu'on perçoit très bien depuis les quais de la gare Saint-Laud. C'était sans doute à l'époque du réseau Lunéa. Au point que je m'étais demandé s'il ne prenait pas la LGV à Connerré, les TGV ne roulant plus à cette heure. Cela a pu être vrai telle année et différent telle autre.

Il faudrait retrouver des horaires pour fixer avec certitude ces souvenirs. Je dois avoir de vieilles fiches horaires, mais il faudrait que je les retrouve ! À part le Guide Bijou de 1980-81 j'ai aussi l'indicateur horaires Ville à Ville de la SNCF (septembre 1997 à mai 1998). Mais dans cet indicateur il n'est question que de la relation Saumur — Paris.
En regardant tout de même, je vois un Rhône-Océan 6849 desservant Saumur, y passant à 04.47 (donc venant de Lyon) et donnant correspondance à Angers avec le TGV 8800 arrivant à Paris à 07.30. Seulement le lundi, mais peut-être à cause du TGV.
Mais en cherchant sur Tours-Lyon, je trouve tous les jours une navette à 00.45 pour le Rhône-Océan 6348 arrivant à St-Pierre à 00.50 et en partant à 01.00 vers Lyon (arrivée 06.40), via Bourges (02.32, Rhône-Océan 6349 mais seulement les lundis et samedis) et Roanne (05.20, Rhône-Océan 6349 tous les jours sauf dim et fêtes). Curieux, ce train qui change, selon les tronçons, de périodicité et de numéro ! 6348 à Nantes (22.58), 6348 à Angers (23.47), 6348 à Saumur (00.10), 6348 à St-Pierre, mais 6349 à Bourges et Roanne.

Sur cet indicateur de 1997-98 le vieux train Lyon — Océan et Océan — Lyon a disparu.

Nous sommes en plein trainspotting !

Ne pas oublier : les souvenirs ne sont pas garantis.
___________
(*) Quand ce train arrivait à Tours depuis Lyon, de nombreux voyageurs en descendaient, mais pour repartir vers Saumur, Angers et Nantes, la clientèle était bien clairsemée, on pouvait trouver des voitures complètement vides et ce n'était ni gai ni sécurisant. Je me demande si, dans les derniers temps, il avait été limité à Tours.
Terminus
Avatar de l’utilisateur
Terminus
Rang : Passéoz Mensuel
Rang : Passéoz Mensuel
 
Messages: 2075
Inscription: 02 Mar 2007 16:51

Re: Recherche photos gare d'Angers années 1980 - 90

Messagepar Cramos » 17 Nov 2013 10:24

Terminus Wrote:Pour le détournement du Rhône-Océan par l'Île de France, tu m'étonnes quand tu dis qu'il passait néanmoins à Saumur et St-Pierre, mais il est très possible que je me trompe. Pourtant je crois me souvenir avoir remarqué plusieurs fois, le voyant quitter Angers, en suivant du regard ses feux rouges au loin à la bifurcation de la Maître-École, qu'il se dirigeait vers la branche du Mans et non pas vers celle de Tours, ce qu'on perçoit très bien depuis les quais de la gare Saint-Laud. C'était sans doute à l'époque du réseau Lunéa. Au point que je m'étais demandé s'il ne prenait pas la LGV à Connerré, les TGV ne roulant plus à cette heure. Cela a pu être vrai telle année et différent telle autre.
Non, jusqu'à sa suppression, il passait par Saumur. Vu que l'objectif était de le détourner de l'itinéraire diesel, donc de Tours - Lyon, il n'y avait pas de raison particulière de ne plus faire profiter Saumur et St-Pierre de ce train. Je possède toutes les fiches horaires d'Angers - Saumur depuis 1993, et même si parfois ce train de nuit a été "oublié" de la fiche, il a bien circulé via Saumur.
VO : Mind the gap, mind the gap...VF : Attention à la marche en descendant du train! (avec une mauvaise traduction)
Avatar de l’utilisateur
Cramos
Rang : Passéoz Intermodalité
Rang : Passéoz Intermodalité
 
Messages: 5202
Inscription: 07 Mai 2005 19:49
Localisation: Paris et avant la cambrousse angevine

Précédente

Retourner vers ANGERS - Les transports de l'agglomération angevine

Qui est en ligne

Utilisateurs enregistrés: Arnaud68800, Bing [Bot], Google [Bot]


Lineoz.net Tous Droits Réservés 2001-2008 :: Création & DeSiGn by ArNaUd OUDARD
Ce site est enregistré à la CNIL sous le numéro 1072137 conformément à l'article 16 de la Loi Informatique et Liberté du 6 janvier 1978

Sites partenaires : Grenoble Snotag | Nancy blogOstan | Angers SnoIrigo | Clermont Ferrand TransClermont | Valence SnoCtav | Marseille MarseilleTransports.com | Dijon SnoDivia