Hommage aux bus et cars Chausson

[Terminus]

Sur Flickr, une très belle photo en gros plan d’un autobus Chausson, apparemment du réseau urbain de Valence (immatriculation dans la Drôme). Sans doute un APV ou un SC4 (barres de calandre et non pas grille, mais logo Saviem sous le logo Chausson.

C’est une photo mise en scène : au-dessus du capot de ligne est posée une botte et à travers la porte une femme tend un escarpin.

Cette photo est de Sébastien Cellier.

https://www.flickr.com/photos/154947203@N05/25927324878

[Terminus]

[…] Les voussoirs sont vitrés. Il me semble, mais sans certitude, que les voussoirs vitrés avaient d’abord servi sur les bus urbains APU53 de la RATP, ils étaient l’équivalant des standee windows des trams PCC et bus urbains des USA, dont les fenêtres trop réduites ne permettaient pas aux voyageurs debout de voir dehors, d’où le recours à un rangée de petites fenêtres placées plus haut. Sur les Chausson cela était dû à la hauteur réduite du pavillon. Ainsi les voyageurs debout pouvaient voir à travers les voussoirs. […]

J'ai fait une grossière erreur : les autobus urbains nez-de-cochon étaient, pour certains, déjà équipés de voussoirs vitrés.

[PHEBUS-171]

Le Chausson de Valence est celui conservé dans un musée du Sud de la France.
L' autre a servi à Standard 216 pour sa repro de Chausson SGTE (dont on attend en vain la repro par Hachette ds sa collection, au lieu de doublons "discutables" ou de modèles non moins discutables...)

Qqs nez de cochons urbains avaient en effet des voussoirs vitrés, mais assez rarement. Par ex les Chausson de Lyon OTL et qqs-uns similaires de la RATVM de Marseille (même pas tous...!). Paris en a eu un ou deux, protos.
Sur l' Apu53, il y a eu le lot conséquent de Paris RATP , ceux de Clermont-Fd, Cannes, 1 proto type RATP à Lyon, Toulouse (pt-être le même, repeint!),..., mais la plupart étaient souvent non vitrés.
Le réhaussement de 18 cm en 56 sur les APV aura résolu le problème...

[aph48]

Sur l' Apu53, il y a eu le lot conséquent de Paris RATP , ceux de Clermont-Fd, Cannes, 1 proto type RATP à Lyon, Toulouse (pt-être le même, repeint!),..., mais la plupart étaient souvent non vitrés.

Toulouse a effectivement eu un (seul) Chausson avec voussoirs, type ASH 521 de configuration 442, datant de 1954. Acheté d'occasion à Sarrebruck en 1962, il a reçu à Toulouse un moteur Panhard 4HL de 110 ch. Retiré du service vers 1975.

[PHEBUS-171]

Je croyais que ce Chausson toulousain était un ex démo... Il aurait donc duré 20 ans! La STCRT a été finalement contrainte d' abdiquer en faveur des sc10, même "dépouillés", qd les Chausson ont cessé de sortir de Gennevilliers. Les derniers (sc4 en fait) sont arrivés à "finir" à Tlse !
L' occasion de rappeler en effet que Sarrebrück a eu des Chausson à voussoir, donc des ash (= apu53), certains avec remorque.
La Sarre avait moult véhicules français entre 45 et 57, dont des cars et (trolley) bus : Z10 (repris par TCM Mulhouse), PLR, Apu et Apv, VBRh, Va3b2, ZR20, et autres Floirat,...

[Terminus]

Le Chausson de Valence est celui conservé dans un musée du Sud de la France.
L' autre a servi à Standard 216 pour sa repro de Chausson SGTE (dont on attend en vain la repro par Hachette ds sa collection, au lieu de doublons "discutables" ou de modèles non moins discutables...)

Qqs nez de cochons urbains avaient en effet des voussoirs vitrés, mais assez rarement. Par ex les Chausson de Lyon OTL et qqs-uns similaires de la RATVM de Marseille (même pas tous...!). Paris en a eu un ou deux, protos.
Sur l' Apu53, il y a eu le lot conséquent de Paris RATP , ceux de Clermont-Fd, Cannes, 1 proto type RATP à Lyon, Toulouse (pt-être le même, repeint!),..., mais la plupart étaient souvent non vitrés.
Le réhaussement de 18 cm en 56 sur les APV aura résolu le problème...

Si je comprends bien, le Chausson de la photo (https://www.flickr.com/photos/154947203@N05/25927324878/in/album-72157690444598844/), avec la fille qui tend un escarpin et avec la botte sur le capot de ligne, est dans un musée.

Mais je ne vois pas le second dont tu parles et qui a servi de modèle pour une reproduction. Où est-il ?

[Terminus]

Autres photos de cet autobus Chausson de Valence (le n° 1), par le même auteur Sébastien Cellier, sur Flickr (il montre aussi de photos de trains et gares en ruines) :

– vue de l’intérieur vers le fond, en noir et blanc :
https://www.flickr.com/photos/154947203@N05/43581107025/
La banquette entre les portes arrière et centrale n’est pas à sa place, peut-être est-elle seulement posée et non fixée sur le passage de roue ? Il se pourrait, mais c’est incertain, que cet autobus (c’est le n° 1 du parc) ait été équipé d’origine d’une cabine de receveur.
Édition :
Ce bus aurait-il eu d’origine une cabine de receveur à l’arrière ?
Ce qui plaiderait favorablement est la barre d’appui verticale située au bout du bras gauche de l’hypothétique receveur : cette barre d’appui, qui est munie d’un bouton de sonnette, est perforée avec régularité en partie basse, sur une mi-hauteur. Apparemment ce n’est pas un bricolage car les trous sont très bien alignés. Il y a au moins six trous. Sur la photo suivante, en couleurs, on les voit aussi car la figurante n’est pas devant.
À quoi donc servaient ces trous ? Hypothèse : pourquoi pas à fixer sur cette barre d’appui la façade de la cabine du receveur, avec son bureau. Ce n’est pas certain, mais c’est plausible.
Sur la photo une barre horizontale va depuis le flanc droit (sous le niveau des vitres) jusqu’à la barre d’appui verticale (celle qui est perforée). Elle aurait pu être fixée ultérieurement, après la dépose de la cabine du receveur pour conversion à un seul agent (elle aurait été contradictoire avec une cabine car elle aurait empêché le receveur d’y entrer). En cas de dépose de la cabine il est vraisemblable qu'une 2e barre d'appui verticale ait été supprimée, sur la photo elle est manquante.
Sur la 2e photo on voit une estrade dans l’emprise de l’éventuelle cabine. Est-elle conforme avec l’aménagement habituel de Chausson ? Est-elle seulement d'origine ? Je ne l'affirmerais pas car elle semble dépasser le milieu du passage de roue, qui correspondait au montant entre deux fenêtres.
Évidemment, rien de tout ça n’est certain, je rêve peut-être.

– vue de l’intérieur vers le fond, en couleurs :
https://www.flickr.com/photos/154947203@N05/37590328645/

– détail de l’avant (en couleurs) :
https://www.flickr.com/photos/154947203@N05/38751650331/

– détail du flanc droit (porte avant) en couleurs :
https://www.flickr.com/photos/154947203@N05/38751634121/

Voir aussi cette vidéo (0’58’’) d’autobus Chausson APV et de Saviem S105 à Valence (en couleurs) :
https://www.youtube.com/watch?v=WRf55dQuGFA

Un bref historique des transports urbains de Valence, aujourd’hui inaccessible sur internet (il était auparavant hébergé sur le site http://www.busctav.com), atteste qu’il y eut une exploitation avec deux agents sur les autobus de Valence, on peut supposer au moins une ligne. La Régie des Autobus de la Drôme et la société Drôme-Cars, ont assuré l’exploitation de ce réseau alternativement. Voici un résumé tiré de cet article dont l’auteur est inconnu :
• Le 01/06/1948 la Régie des Autobus de la Drôme crée le réseau (d’une seule ligne, de la gare SNCF au cimetière, et ne fonctionnant que deux après-midi par semaine) avec un vieux Scemia jaune, peut-être à plate-forme arrière ouverte et donc à deux agents, selon une photo illustrant l’article mais non légendée. Suppression en septembre de cette même année ;
• 15/12/1948 : nouveau réseau avec la ligne Abattoirs – Pl. Leclerc – Chemin du Valentin (à Bourg-lès-Valence), aux trois heures de pointe ;
• 15/01/1949 : exploitation toute la journée (21 trajets/sens) ;
• juin 1949 : reprise du réseau par la société Drôme-Cars, réaménagement de deux autocars Latil en autobus à deux agents ; prolongation en service interlittent jusqu’au Pont-des-Anglais (12 trajets/jour) ;
• 01/12/1949 : arrivée des premiers autobus Chausson APH, à deux agents ;
• février 1951 : reprise par la Régie des Autobus de la Drôme, jusqu’à octobre 1955, desserte du quartier de Valensolles ;
• octobre 1955 : reprise du réseau urbain par Drôme-Cars, jusqu’en 1977 (création de la CTAV) ;
• 1960 : remaniements du réseau (desserte du Polygone par 17 bus/jour, division de la ligne principale en deux lignes, l’une renforcée, l’autre réduite à 6 trajets/jour, bus de soirée le week-end ;
• septembre 1960 : livraison de cinq bus neufs Chausson APH522 ;
• fin 1960 : tout le service est effectué avec un seul agent.
Cet article donnait d’autres indications jusqu’en 1967, avec quelques feuilles d’horaires et quelques photos.

Sur la photo de 3/4 avant du Chausson de Valence (https://www.flickr.com/photos/154947203@N05/25927324878/in/album-72157690444598844/) on voit une plaque à droite de la porte arrière et à gauche de la porte avant il y a un système d’accrochage pour une même plaque. On retrouve ces deux plaques sur la vidéo : elles sont blanches avec textes en rouge (« MONTÉE » à l’avant, « DESCENTE » à l’arrière). Étant très probablement réversibles elles auraient pu être retournées pour indiquer un service à un seul ou à deux agents.

Ce Chausson n° 1, immatriculé 1 EF 26, date de 1960 selon sa plaque.


_________
P.-S. : quelqu’un saurait-il le nom technique de ce système de fixation des plaques réversibles (MONTÉE/DESCENTE), avec trois tétons, sans doute à ressorts ? On ne sait jamais comment le nommer.

[Gil.Puy26]

Concernant le bus de Valence conservé dans un musée...

[PHEBUS-171]

La photo en nb est prise avec le 1, qui voisine sur l' article ci-dessus le trolley VBC 85 de Toulon RMTT, dans ce petit musée de la Barque.
De mémoire, et sf erreur, il y a aussi un VBRh 402 de la ligne AM Aix-Marseille, et un autre 422 de la RATVM (si je ne me trompe pas de musée!)

Celui de Grenoble est un "faux" 208 SGTE...! Superbement restauré comme tel en 2000 par Standard 216, = ex Autobus de la Drôme n° 92 (509 ED 26)

[Terminus]

Bonjour
Le premier modèle d'autocars des Frères Chausson ,l'AP 1 (avec la porte décalée) et l'AP 2 avec porte pliante .Je trouve l'avant de ce modèle élégant pour l'époque.Je le trouverais plus beau que le"nez de cochon".Je ne sais pas si ce modèle a eu autant de succès que les suivants.
Bon week-end .
Bernard

À Toulon la RMTT a possédé trois autobus nez-de-cochon (n° 3 à 5) avec une porte centrale pliante (et une autre à l’arrière), mais dépourvus de porte avant.

L’excellent site « Mes années 50 » de Roland LE CORFF (http://www.mes-annees-50.fr/chausson_aph47.htm), en donne une description, avec des photos de Jean CAPOLINI.

Le nom commercial de ces Chausson à porte centrale était APE (P pour moteur Panhard, E pour essence), mais ces bus dérivaient du modèle AP1 de 1942..

Leur disposition de portes était en 22, mais, à lire Roland Le Corff, il s’agissait sans doute d’anciens autocars à portes battantes d’origine, qui ont été transformés avec des portes pliantes. Il pense qu’il y avait sans doute deux agents et une probable entrée par l’arrière.

De toute façon, sur ces APE, on a du mal à imaginer une perception assurée par le conducteur car celui-ci était trop loin de la porte centrale, le porte-à-faux avant étant plus grand sur ces nez-de-cochon que sur les Renault 215D et Berliet PCK. Sur les Renault 215D, à porte après l’essieu avant, c’était différent, en raison de l'absence de porte-à-faux avant : le conducteur, assis sur un siège monté sur pivot, pouvait se tourner à 90° à droite pour encaisser et oblitérer, et aussi pour manœuvrer le levier de la porte avant ; c’était le cas à Angers, entre autres, mais à Bordeaux les 215D pouvaient, apparemment, fonctionner avec un ou deux agents, des plaques réversibles indiquant la montée ou la descente). Sur les 215D la porte arrière était sans doute seulement manœuvrable par le receveur et non par le conducteur, en raison de la longueur de tringlerie qui aurait été nécessaire et des efforts qu'il aurait fallu fournir.

Sur les Chausson APE à porte centrale, apparemment, le porte-à-faux avant était mal utilisé, c’était de la place perdue.

Le site Mes années 50 mentionne que le radiateur saillant (le nez-de-cochon) était dû au moteur Hotchkiss, qui était plus long que les autres moteurs, lesquels ne nécessitaient pas de radiateur en saillie.

Ces APE étaient dépourvus de capot de ligne et de girouette, leur pare-choc était simplifié. À part Toulon je ne vois pas d'autre réseau ayant exploité des APE à porte centrale et sans porte avant.

À l'époque, et pas seulement en France, de nombreux modèles de bus et trolleybus avaient leur essieu avant derrière le pare-chocs, la première porte se trouvait donc reportée après cet essieu. Mais comme le service était le plus souvent à deux agents cela ne posait pas de problème. Les Chausson étaient sans doute novateurs en France pour leur porte-à-faux avant, par rapport aux 215D de Renault, aux PCK de Berliet, aux Panhard K, etc.
Les précurseurs de la porte avant dans le porte-à-faux ont sans doute été :

– les trolleybus Vetra CS60 (1re génération à caisse carrée) en 1932 — en 1935 les Vetra CS60 type Francheville étaient d'un srtle comparable — mais par la suite les trolleys type C perdirent leur porte-à-faux et la porte fut décalée après l'essieu ;
– les trolleybus Vetra B41 en 1941, premiers véhicules français où le receveur disposait d'un poste fixe, près de la porte arrière ;
– les autobus Chausson nez-de-cochon en 1948 (dérivés de l'autocar AP1, dit aussi APE, de 1945) ;
– les autobus Renault R4200 et R4210 en 1950 (adaptés des autocars R4190 de 1949) ;
– les Berliet PLR 8 en 1954.

Roland Le Corff a sur la nomenclature des Chausson une réflexion que je partage à 100 % : « Chez Chausson, tout est très compliqué au niveau de la nomenclature et il est souvent bien difficile de s'y retrouver. »

Liens pour accéder sur Flickr aux photos de Jean Capolini sur Toulon :
- le site : https://www.flickr.com/photos/151983085@N05/albums/72157680247315395
- Chausson APE : https://www.flickr.com/photos/151983085@N05/32700434682/in/album-72157680247315395/
- Chausson APE : https://www.flickr.com/photos/151983085@N05/32730349091/in/album-72157680247315395/

[Terminus]

Merci à Gil.Puy26 pour sa coupure de presse montrant le Chausson AP-522 n° 1 de Drôme-Cars, affecté au réseau urbain de Valence.

En voici un semblable (voire le même ?) place de la République, à l'arrière une mention indique assez vraisemblablement « attention arrêts fréquents ». Sur ce quartier, comme sur d'autres, on voit que Valence est une belle ville :



De son côté Phebus-171 nous dit : « L' autre a servi à Standard 216 pour sa repro de Chausson SGTE […] »

Sur le site Standard 216 (http://www.standard216.com/lespace-histo-bus-dauphinois/les-vehicules-preserves/chausson-aph-2522/) on lit :
« Le véhicule préservé a été racheté par Standard 216 le 16 juillet 1990. Ce fut le premier véhicule acheté par l’association. Il appartenait auparavant aux Autobus de la Drôme où il a porté le numéro de parc 92 et l’immatriculation 569 ED 26. Ses couleurs étaient bleu-blanc-bleu et il a assuré de nombreuses années la ligne Valence / Saint-Peray. »

Est-ce que je me trompe en pensant qu'il s'agit de la Régie des Autobus de la Drôme (transporteur différent de Drôme-Cars) ?
Drôme-Cars (réseau urbain) avait une livrée crème et rouge.
La Régie des Autobus de la Drôme était en livrée avec du bleu (bleu-blanc-bleu, selon Standard 216).

Sur cette photo (une carte postale ?) s'agit-il bien d'un Chausson de la Régie des Autobus de la Drôme, en arrêt à la gare de Valence, sans doute sa tête de ligne, et assurant la ligne Valence — Saint-Peray (ancien tramway électrique). J’ignore l’auteur de cette photo trouvée sans doute sur le site Autocars anciens de France (http://autocarsanciensdefrance.fr/forum ... ic=1256.80). Mais elle a disparu, le lien est sans doute rompu. Attention aux couleurs : elles sont très dégradées.
Quand on zoome sur l'arrière on peut imaginer une cabine de receveur près de la porte arrière, mais c'est très incertain car les pixels sont énormes. Mais cette porte est fermée, seule la porte avant est ouverte. Peut-être l'exploitation avait-elle été réduite entretemps à un seul agent ?

Faute d'indications quelqu'un peut-il nous confirmer :
– que ce bus bleu est bien un bus de la Régie des Autobus de la Drôme, de la ligne de Saint-Peray ?
– que cette ligne a bien connu une période d'exploitation à deux agents ?



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P.-S. : devant la gare le Saviem R4190 (ou R4191 ?, ou R4192 ?) pourrait bien appartenir aussi à la Régie des Autobus de la Drôme, mais ce n'est qu'une supposition due aux couleurs de la livrée.

[Terminus]

Très intéressantes, les photos de b3su, et pas seulement pour l’autocar Chausson ANG : l’arrière-plan de la ville de Salins-les-Bains est aussi d’une belle architecture, avec la patine de l’époque, sans doute les années 60.

Éléments de datation :
– on voit une Simca Aronde P60, cette série fut construite de 1959 à 1963 ;
– il y a aussi deux Citroën Ami 6, construction de 1961 à 1978.
La photo date donc au minimum de 1961.

Voir ici un article de Standard 216 sur les Chausson ANH, ANG et ANS :
http://www.standard216.com/lespace-histo-bus-dauphinois/les-vehicules-preserves/chausson-ang/

Cet autocar ANG, dont la première version (ANH) fut présentée au Salon de l’automobile de 1951, paraissait à l’époque plus moderne que tous les autres, du moins c’est l’impression qu’il m’avait laissée. Son moteur était sous le plancher (comme ses concurrents de l'époque, les Renault R4190 et les Berliet PLR10).

Pourtant ce ne fut pas un succès commercial : débuts laborieux à cause de la motorisation, visibilité de conduite contrariée par un montant de pare-brise central. Le modèle fut amélioré (modèle ANG sorti en 1956) mais cette gamme fut sacrifiée lors de l’absorption de Chausson par Saviem en 1959. C’est le SC1 qui triompha, pourtant il était de conception plus ancienne car il dérivait directement du Renault R4190 de 1949, mais sa robustesse était appréciée ; bien plus tard le S105 dérivait aussi du R4190 et quand il était choisi au détriment du SC10 c’était en raison de son économie et de sa robustesse.

Une autre raison de l’arrêt de la gamme ANG : le succès de la gamme APH.

L’autocar Saviem-Chausson SC5 (et SC6 en autobus), de taille moyenne, avait un certain air de famille avec l’ANG, un peu pour le volume général et aussi pour l’emploi de tôle ondulée pour les flancs. Il reprenait certains éléments de l'ANG, mais son moteur était à l'avant.

Comme il est dit dans l’article de Standard 216, l’inspiration américaine est assez visible dans l’ANG. Pour ma part je trouve que les Chausson APU et APV montraient aussi une certaine influence des USA, moindre, mais qu’on percevait sur la face avant.

Voir aussi Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_des_usines_Chausson

Une belle photo de Jean-Henri Manara dans Flickr : https://www.flickr.com/photos/jhm0284/5736434199

Dans ce dossier de Car-Histo-Bus (aller aux deux dernières pages, où l'on retrouve la photo de b3su à Salins-les-Bains) on voit des ANH à deux pare-brise (le modèle initial) et aussi des ANG : http://www.car-histo-bus.org/documents/32.pdf

Ne trouvez-vous pas que l’autocar Floirat Y55, de 1956, était d’un style pas si éloigné des ANG ? Photo de Jean-Henri Manara dans Flickr : https://www.flickr.com/photos/jhm0284/5742798822/

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Un nez-de-cochon devant la gare de Valence.

S’agirait-il d’un car (ou d’un bus ?) de la Régie Départementale des Autobus de la Drôme ?
Mais la livrée est inversée par rapport au Chausson (APU ou APV) gris et bleu : ici la couleur sombre est en haut et la couleur claire est en bas.

Est-ce la ligne Valence – Saint-Peray ? Le texte sur le bandeau latéral pourrait correspondre grosso modo en nombre de signes (en supposant le texte « Valence » ou « GARE » en petit, entre St-PERAY et SNCF).

Toutefois cette supposition pourrait bien être complètement fausse, les chances d'être dans le vrai sont assez minces.

La voie ferrée à gauche est presque certainement celle du tramway électrique Valence – St-Peray, et apparemment le fil aérien est toujours là (voir le bâtiment à gauche, celui de la pâtisserie : au niveau du deuxième étage, juste à droite de l’angle de la façade, on croit voit une suspente.

On se trouve sans doute à la période où le tram était dans ses derniers moments, s’il n’était pas déjà supprimé.

Quelqu’un aurait-il des renseignements ?

[Terminus]

Retour aux cars Chausson ANG :

• Sur Flickr (Retro Bus Rennais) une belle photo de Jean-Henri Manara, c’est un véhicule de la collection des Voyages Orain) :
https://www.flickr.com/photos/stevenbzh35/17167093075

Même si le pare-brise panoramique comporte des arrondis, il fait penser au pare-brise, panoramique lui aussi, des autobus AP52 (avant plat, arrière bombé, pavillon bas), APU, APV et SC4.
Sur l’ANG l’arrière était semblable à l’avant (la carrosserie, le pare-brise panoramique, la girouette qui servait seulement de voussoir vitré). Le même véhicule :
https://c1.staticflickr.com/8/7674/17165485612_f76ecc4bb7_b.jpg

• Toujours sur Flickr (xavnco2), un autre arrière de Chausson ANG :
https://www.flickr.com/photos/xavnco2/41352882615

Quelqu’un saurait-il à quoi servaient les deux trappes sous le pare-brise avant, de part et d’autre du logo Chausson ? On peut penser à des phares mais il y en a déjà une paire, plus une paire d’antibrouillards.

L’esthétique de l’ANG était vraiment réussie et novatrice.

[Terminus]

AUTOBUS CHAUSSON À BARCELONE

Il y a eu aussi des Chausson à Barcelone. Voici la traduction automatique d'un texte probablement en catalan, rédigé par le membre chausson bs, sur flickr. Ce texte accompagne des photos du même, montrant le Chausson APU n° 39 de Barcelone, qui a été restauré. Il est configuration de portes 402, à deux agents avec montée par l'arrière.

Le texte traduit :

« Chausson Bus nº 59 d'Urbas.
Entre 1954 et 1955, la société Urbas, filiale des Tramways de Barcelone, qui exploite les lignes de banlieue de Barcelone, a importé 25 bus français de la marque Chausson, modèle AHH 521. Ces véhicules forment la série 35-59. Ils sont entrés en service en juillet 1955 et couvraient les lignes reliant Baix Llobregat et Barcelonès Nord à Barcelone. Les derniers véhicules en service ont été retirés en 1976. Le seul véhicule conservé, le 59, a été restauré entre 2007 et 2009 et présenté au garage du Triangle le 8 juillet 2009.
Barcelone, le 8 juillet 2009. »

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Et le texte en version originale :

« Autobús Chausson nº 59 d'Urbas.
Entre 1954 i 1955,. la companyia Urbas, filial de Tranvías de Barcelona, que explotava les línies suburbanes de Barcelona, va importar 25 autobusos francesos de la marca Chausson, del model AHH 521. Aquest vehicles van formar la sèrie 35 - 59. Van entrar en servei el juliol de 1955, i van cobrir les línies que unien el Baix Llobregat i el Barcelonès Nord amb Barcelona. Els darrers vehicles en servei es van retirar el 1976. L'únic vehicle preservat, el cotxe 59, va ser restaurat entre 2007 i 2009 i presentat a la cotxera del Triangle el dia 8 de juliol de 2009.
Barcelona, 8 de juliol de 2009. »

__________

Les très belles photos, sur flickr, du membre chausson bs (les premières datent de juillet 2009) :

https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/3701533768/in/photostream/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/3701531642/in/photostream/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/3701535782/in/photostream/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/3700730323/in/photostream/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/3701540152/in/photostream/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/4696014239/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/4696649334/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/4696651462/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/4696020863/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/4696656682/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/7166836822/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/7166839482/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/18595008209/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/41799434765/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/42188579524/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/29910523887/in/album-72157621132451268/
https://www.flickr.com/photos/chausson_bs/44846698811/in/album-72157621132451268/

[PHEBUS-171]

le Chausson Apu53 de Barcelone restauré par l' ARCA n 'est-il pas plutôt le n° 59 ?
Je crois que l' exploitant était Urba, filiale des TB urbains qui avaient ses Chausson 442, largement "modifiés" et "pegasossifiés" par la suite...
Hélas rénové (certes magnifiquement) dans son état après...rénovation par son exploitant. C-à-d que les panneaux ont été refaits de façon très planes, sans les moulures d' origine.
C 'est la base utilisée par Hachette dans sa collection et reproduite comme telle...
La collection n' a finalement pas démarré en Espagne et il est d' autant plus navrant d' avoir choisi un tel modèle "espagnol", même si depuis il y a eu un Apu53 parisien (ouf, Norev n'y avait pas pensé, comme d'ailleurs pour le futur et final s53 annoncé...) chez H7.
C' eut été stupide, sûrement, de proposer un Chausson Apv, sur la base du trollerroné (livrée et n°) du Hâvre en kado chez H7... Parce qu' au train où ça va, s' il reste encore 20 modèles à sortir, il en resterait 6 inconnus pour l' heure. On aurait bien voulu cet autobus, comme d' autres Saviem ou Berliet, ou car Chausson.
On ne va pas se plaindre: 2 véhicules de maintien de l' ordre d' affilée, très tendance en ce moment, sans parler de l' estafette Renault de Gendarmerie qui pointe son radar dans les "utilitaires Renault", ou du Berliet CRS... Sans parler du fameux Apu d' Hachette, qui a connu comme 84 la place de la Contrescape, très tendance en Macronie septentrionale...

En Espagne, il y a finalement une collection dédiée à Pegaso, avec qqs véhicules de TC, issus de transfo et redécorations (plus ou moins heureuses!) sur base Hachette pris dans notre collection.

[Terminus]

PHEBUS-171 a raison : il s’agit bien du n° 59 et non pas du 39.

Sur Caradisiac :

- le n° 307 de Barcelone (portes en 442) : http://club.caradisiac.com/ci5/autobus-81266/photo/chausson-apv-barcelone-5180390.html
– le n° 38 barcelonais, portes en 402, avec de probables et drôles de trous ronds entre logo et calandre : http://aws-cf.caradisiac.com/prod/photos/1/4/5/1323145/5795418/big-5795418316.jpg?v=1

Sur Caradisiac (même lien) on voit aussi l’APV 239 de Mulhouse-TCM et d’autres (Chausson de dépannage du Havre, idem mais à Rouen, etc.).

Sur le site Viajeros (en espagnol), l’article « La elegancia francesa de los Chausson », avec plusieurs photos de Chausson :
https://www.revistaviajeros.com/noticia/8887/la-elegancia-francesa-de-los-chausson
Dont :

– le n° 59 de Barcelone (portes en 402), vu de 3/4 avant, une vue intérieure et une photo de sa probable carcasse en cours de rénovation ;
– le n° 847 de Barcelone (calandre de Pegaso et portes en 442) qui est très probablement barcelonais (B-155193) ;
– le n° 350 (portes 442), très probablement de Barcelone (immatriculation B-181301), avec grille supplémentaire d’aération à la place du logo ;
– une rangée d’au-moins 14 Chausson (la série 300 en portes 442, sans doute de Barcelone).

Sur YouTube on voit aussi le n° 350 et d’autres, en Espagne, en France ou ailleurs :
https://www.youtube.com/watch?v=Ir0w5P2uBMw

[Terminus]

le Chausson Apu53 de Barcelone restauré par l' ARCA n 'est-il pas plutôt le n° 59 ?
Je crois que l' exploitant était Urba, filiale des TB urbains qui avaient ses Chausson 442, largement "modifiés" et "pegasossifiés" par la suite...
Hélas rénové (certes magnifiquement) dans son état après...rénovation par son exploitant. C-à-d que les panneaux ont été refaits de façon très planes, sans les moulures d' origine.
C 'est la base utilisée par Hachette dans sa collection et reproduite comme telle... […]

Le réseau urbain (donc pas le réseau Urba) était-il nommé « TB », ce qui pourrait signifier « Tranvias de Barcelona » ?

Les panneaux d'origine du Chausson, ceux du bas (du jonc sous des vitres jusqu'au bourrelet correspondant au plancher) étaient effectivement légèrement galbés avec courbe et contre-courbe, pour les deux flancs et l'arrière. Curieusement cela ne se percevait pas dans la réalité car ils paraissaient plats, alors que sur le n° 59 de Barcelone les panneaux plats se remarquent. Les baguettes non moulurées se remarquent aussi.

[Terminus]

Traduction automatique du texte espagnol cité plus haut (https://www.revistaviajeros.com/noticia/8887/la-elegancia-francesa-de-los-chausson) :

L'ÉLÉGANCE FRANÇAISE DES CHAUSSON

Texte: Andrés Susany (responsable de la presse, ARCA) grâce aux informations communiquées par Miguel Atencia.

Après l’après-guerre, les autobus qui circulaient sur nos routes étaient caractérisés par leur caractère fonctionnel et résistant, aspect qui nuisait souvent au confort des voyageurs. L'arrivée des luxueux Chaussons en provenance de France, avec leur élégance esthétique et leurs sièges rembourrés, a été le début d'un transport en bus public confortable et de qualité, qui commencerait à enlever de sa suprématie au tramway.

Au milieu des années 50, les premiers bus Chausson ont commencé à arriver à Barcelone et étaient destinés à la flotte de la société Transportes Suburbanos de Barcelona - dont les lignes ont été transférées des années plus tard à la société Urbanizaciones y Transportes (Urbas). Cette série, du 35 au 59, était identique aux véhicules qui circulaient dans les villes françaises et intégrait le moteur Hispano Suiza et la boîte de vitesses Wilson. En 1957, quinze véhicules neufs - numérotés de 80 à 94 - ont été intégrés à la flotte : ils étaient équipés de moteurs Pegaso et présentaient quelques différences par rapport au premier envoi, puisqu'ils étaient équipés de trois portes et ne portaient plus le … [traduction approximative, lire sans doute « le capot de ligne »]. Tout au long de leur existence, tous les Chausson de Urbas portèrent une livrée vert et crème.

En parallèle, voyant l'excellent résultat obtenu, Tranvías de Barcelona [nota : les Tramways de Barcelone] a été encouragé à acheter des bus Chausson pour sa flotte. Pour cette raison, en 1957, il intégra la première série d’autobus importante que la ville de Barcelone allait acquérir. On distingue deux sous-séries du Chausson de TB : d’une part, les véhicules numérotés de 301 à 385, de couleur vert pomme et ivoire, entrés en service entre 1957 et 1959, équipés d’un moteur Hispano Suiza de 135 CV ; en revanche, la deuxième série (801-825), incorporée entre 1960 et 1961, présente des caractéristiques très similaires, bien que son moteur soit un Pegaso. Ce sont les premiers véhicules que TB ait peints en deux nuances de bleu et qui ont évolué au fil des années dans la livrée classique vert pâle et sombre de l’époque des Porcioles.

À partir de 1966, dans de nombreux véhicules de la série 300, le moteur Hispano Suiza a été remplacé par un nouveau Pegaso de 140 ch. Cette numérisation a été accompagnée d’une renumérotation, passant ainsi à la série 800 (de 826 à 880). Parmi les trente véhicules restants de la série d'origine, beaucoup ont été réformés, adaptant des éléments de la carrosserie du nouveau Pegaso 5020 carrossé par Seida qui circulait dans les rues de Barcelone.

Au milieu des années 70, Urbas transféra progressivement les lignes interurbaines et le matériel roulant aux tramways de Barcelone, processus qui aboutit en l976. Auparavant, huit véhicules avaient déjà été vendus à la société TUSA, qui prenait en charge les transports de banlieue de Badalona. De même, en 1973, sept autobus de la série 300 des TB ont été vendus à un prix symbolique pour mener à bien le voyage interne [lire peut-être « le service intérieur » ?] de la nouvelle université autonome de Barcelone.

Entre 1976 et 1978, presque tous les Chausson restants ont été mis au rebut, à l'exception du n° 59 d'Urbas et du n° 819 des Tramways de Barcelone, conservés pour la création ultérieure du Musée du Transport de Catalogne. Avec la récupération du patrimoine par la TMB il y a quelques années, le Chausson de Urbas a été l'un des premiers véhicules à être restauré.

Outre Barcelone (en soulignant également ceux de la ligne de Horta de la société Casas), des Chausson ont également circulé dans de nombreuses villes espagnoles, certains avec le classique nez de cochon ou avec des carrosseries d'autocar : Valence, Palma de Majorque, Cádiz, Santander (ceux-ci se démarquaient par le port d’une double roue sur l’essieu arrière), Bilbao, ... ainsi que sur certaines lignes interurbaines à Madrid (Campos et La Sepulvedana).

LA RESTAURATION DU CHAUSSON Nº 59 D'URBAS

Soucieux de préserver leur patrimoine historique, les Transports Métropolitains de Barcelone ont récemment restauré ce véhicule, à la suite de la tâche entreprise par le défunt Musée du Transport de Catalogne.
Dans ce processus de restauration extérieure et intérieure, qui a duré un peu plus d’un an, les plus petits détails ont été pris en compte pour le laisser exactement comme lorsqu’il circulait, avec son sol à lattes en bois classique et ses sièges capitonnés verts avec support en tube en métal. Son aspect extérieur met en évidence [traduction approximative, lire sans doute : « le capot de ligne »] et les fenêtres arrières arrondies.

Cet autobus, associé au TB 819, le seul conservé en Espagne, sera présenté prochainement, marquant ainsi le début de la future création du musée de la mobilité, qui inclura la collection d'autobus, de tramways et de métros conservés par TMB.
Historiquement, le 59 est entré en service en 1955 dans la société Transportes Suburbanos de Barcelona, faisant partie de la première série de ce modèle arrivé à Barcelone. Grâce à ses excellentes performances, il n’a pratiquement pas changé pendant toute sa durée de vie (seuls les [traduction approximative, lire sans doute : « les panneaux de portes »] et les rétroviseurs ont été changés, en plus du remplacement du moteur Hispano Suiza par un moteur Pegaso plus puissant, en raison de la panne du moteur original). Comme le dernier de sa série, il a pris sa retraite en 1976.

FICHE TECHNIQUE

Marque et modèle : Chausson
Série :

– 301-385 (TB) : Hercules Motor
– 801-825 (TB) : Pegaso 9060
– 826-880 (TB): ex-série 300 remotorisée avec Pegaso 9060
– 35-59 (Urbas) : moteur Hispano Hercules
– 80-94 (Urbas) : moteur Pegaso 9060

Cylindre : 6 cylindres (Hispano: 6980 cc, Pegaso: 9347 cc.)
Puissance : Hispano (135 HP), Pegaso (140 PS)
Dimensions :

• Longueur : 10,323 mètres
• Largeur : 2,500 mètres
• Hauteur : 2,820 mètres
• Capacité :

– 301-385 : 30 places assises (+2) + 50 places debout
– 801-880 : 30 places assises (+2) + 50 places debout
– 35-59 (Urbas) : 27 places (+2) + 47 places debout
– 80-94 (Urbas) : 23 (puis 25) assis (+2) + 47 debout

[Terminus]

Traduction automatique du texte espagnol cité plus haut (https://www.revistaviajeros.com/noticia/8887/la-elegancia-francesa-de-los-chausson) :

L'ÉLÉGANCE FRANÇAISE DES CHAUSSON

Texte: Andrés Susany (responsable de la presse, ARCA) grâce aux informations communiquées par Miguel Atencia.

Après l’après-guerre, les autobus qui circulaient sur nos routes étaient caractérisés par leur caractère fonctionnel et résistant, aspect qui nuisait souvent au confort des voyageurs. L'arrivée des luxueux Chaussons en provenance de France, avec leur élégance esthétique et leurs sièges rembourrés, a été le début d'un transport en bus public confortable et de qualité, qui commencerait à enlever de sa suprématie au tramway.

Avant toute chose : meilleurs vœux à tout le monde.

Correction : « L'arrivée des luxueux Chausson […] », sans « s » à Chausson (les noms propres restent invariables). J'avais corrigé les autres occurrences, mais pas celle-là.

Pour bien démarrer l'année, voici une photo d'un Chausson de Palma de Majorque (c'est un APV à pavillon rehaussé) :

http://2.bp.blogspot.com/-6cC4lqlN3v4/U9PYxFP57MI/AAAAAAAACxk/Z3xvZUriS34/s1600/Pegaso+Chausson+Palma+b.jpg

La légende indique en catalan : « Autobús Pegaso Chausson de la Compañía del Tranvía de Palma. Palma de Mallorca, anys 60. (Foto: Col·lecció París) »
C'est-à-dire : « Autobus Pegaso Chausson de la compagnie du Tramway de Palma. Palma de Majorque, 60 ans années 60. (Photo: Collection Paris) »
D'ailleurs le logo Chausson est absent, remplacé par les inscriptions de Pegaso.

On la trouve sur ce site : http://notesdetransportpublic.blogspot.com/2014/07/nota-xxxv-els-autobusos-pegaso-chausson.html
Il y a au total neuf photos de bus Chausson — certaines montrent des APU (pavillon bas), les autres montrent des APV (pavillon rehaussé), à Palma comme à Barcelone — ceux de Barcelone appartiennent aux sociétés URBAS et CASAS, ceux de Palma étaient possédés par la Cie du Tramway de Palma.
Sur la photo du n° 89 il est indiqué que la porte médiane a déjà été supprimée, ce qui implique que ce bus aurait été probablement livré en portes 442.

TRADUCTION BRUTE (AUTOMATIQUE) DE CET ARTICLE :

Dimanche 27 juillet 2014
Note XXXV - Les autobus Pegaso Chausson série 80-94 d'Urbas

En 1957, ENASA (Société nationale d’autocamation) a signé un contrat avec la Société des Usines Chausson pour la fourniture de 25 corps semi-finis du modèle AP-522, qui seraient assemblés et finis à l’usine Sagrera de Barcelone.

Les 25 véhicules, vendus en tant que modèle Pegaso Z-410, ont été intégrés à un moteur Pegaso du type 9060 de 140 CV. 15 unités ont été livrées à Urbanizaciones y Transportes (Urbas), 7 au tramway de Palma (Palma de Majorque) et les 3 restantes à la société Casas de Mataró, qui les destinait à la ligne urbaine Horta-Avinguda Tibidabo, à Barcelone.

Autobus Pegaso Chausson de la compagnie Tramway de Palma. Palma de Majorque, 60 ans. (Photo: Collection Paris)

http://2.bp.blogspot.com/-6cC4lqlN3v4/U9PYxFP57MI/AAAAAAAACxk/Z3xvZUriS34/s1600/Pegaso+Chausson+Palma+b.jpg

Pegaso Chausson de la Entreprise Casas. Avenue du Tibidabo, Barcelone, 60 ans. (Photo: Collection Paris)

http://1.bp.blogspot.com/-MP4LmWocj2w/U9PYq2FTV6I/AAAAAAAACxU/oH2OfMuv8GQ/s1600/Pegaso+Chausson+Casas.bmp

Les 15 bus Urbanization and Transportation ont été mis en service entre décembre 1957 et juin 1959. Ils étaient numérotés des séries 80 à 94. Sur le plan extérieur, il existait de nombreuses différences entre les véhicules Chausson des séries 35-59.

Bus Pegaso Chausson n ° 81 de la société URBAS dans son état d'origine, carrosserie à trois portes, couvrant la ligne SC reliant Barcelone à Santa Coloma de Gramanet. (Photo: Collection Paris)

http://2.bp.blogspot.com/-CtxHlkVzZgM/U9PY0d-S-hI/AAAAAAAACxs/WncconGY8U4/s1600/TAB+BUSUYT+PEGASO+CHAUSSON+81.jpg

Le bus numéro 82 de Pegaso Chausson au terminal de ligne BS. Barcelone, années 60. (Photo: Collection Paris)

http://2.bp.blogspot.com/-aKqhc6Iv_eQ/U9PY9x5knTI/AAAAAAAACx8/oJt2M5eyvSk/s1600/TAB+BUSUYT+PEGASO+CHAUSSON+82.jpg

À l'origine, ils disposaient de trois portes à entraînement pneumatique du côté droit du corps. L'avant et l'arrière étaient protégés par deux pare-chocs. Ils avaient un indicateur de face [édition : vraisemblablement la girouette frontale au standard Chausson] et une autre de côté [édition : sans doute la petite girouette latérale située derrière le receveur et visible à travers la vitre située à droite de la porte arrière, voir la photo du n° 81, la 3e photo de l'article], avec le système de rideau unifié d’Urbas [peut-être le rouleau de toile imprimée de la girouette, regroupant l'itinéraire et l'indice ?]. Ils ne portaient pas de chapelle d'indicateur avant [sans doute le capot de ligne].

Intérieurement, tous les sièges étaient orientés dans le sens de la marche, sauf cinq du front qui étaient parallèles. Ils avaient 23 places assises plus que le collecteur [sûrement le receveur ?], installé près de la porte arrière. Les sièges étaient rembourrés et recouverts d'une sorte de plastique vert.

Intérieur d'un bus Pegaso Chausson. (Photo: Collection Paris)

http://3.bp.blogspot.com/--j6npot9tKE/U9PYuvYJrUI/AAAAAAAACxc/WrKrY2ksnR0/s1600/Pegaso+Chausson+interior.jpg

Lorsque les véhicules ont commencé à réparer, au début des années soixante, la porte centrale a été supprimée. Ils ont été peints avec les couleurs d’Urbas, de vert foncé et de crème et, tout au long de leur service, ils n’ont jamais changé de couleur, même à l’époque tardive, au milieu des années 70, quand ils sont passés à Transport de Barcelone.

Bus Pegaso Chausson nº 89 jusqu’au terminal de la ligne T-11, à Castelldefels. La porte centrale du corps a déjà été éliminée. (Photo: Collection Paris).

http://3.bp.blogspot.com/-LydRlJVbD8o/U9PZFez7z5I/AAAAAAAACyM/_iYd8Nnp-a4/s1600/TAB+BUSUYT+PEGASO+CHAUSSON+89+Castelldefels.bmp

Bus Pegaso Chausson n ° 82 de la société Urbas sur la Plaza Tetuan de Barcelone, terminal de la ligne TM Barcelona-Montcada. Barcelone, 1975. (Collection Photo Paris)

http://3.bp.blogspot.com/-Fw7kh6a4XQE/U9PY3slC4DI/AAAAAAAACx0/iE7nyp0hBYk/s1600/TAB+BUSUYT+Pegaso+Chausson+82+1975.jpg

Ils ont été affectés au dépôt des rues Pere IV / Puigcerdà, à Sant Martí, ainsi que dans les garages Poniente. Ils desservent la plupart des lignes de banlieue de Barcelonès et du Baix Llobregat: BS, SC, NC, TM, T-11, BC, AO, B-70 ...

Bus Pegaso Chausson n ° 92 de la société Urbas assurant un service de la ligne TM à Montcada. Années 70. (Photo: Collection Paris)

http://3.bp.blogspot.com/-_as86Gtct8w/U9PZHlgRtVI/AAAAAAAACyU/AQPpt8x_Cwk/s1600/TAB+BUSUYT+PEGASO+CHAUSSON+92+Montcada.jpg

Bus Pegaso Chausson n ° 94 de la société Urbas assurant un service de la ligne AO ​​à Montgat. Années 70. (Photo: Collection Paris)

http://3.bp.blogspot.com/-lrAPOMZwIbk/U9PZKdcQ-6I/AAAAAAAACyc/zfk0uNFj21Q/s1600/TAB+BUSUYT+PEGASO+CHAUSSON+94+Montgat.jpg

Leurs derniers services ont été effectués dans les lignes urbaines de Sant Adrià de Besòs (SU-2 et SU-3) et de Cornellà (SU-1 et SU-4). Toute la série a été retirée du service en 1976 et mise au rebut.

Bibliographie: d'Hispano à Pegaso. 100 ans de transports en commun en Espagne.
César Ariño Planchería. Barcelone, 2008.

Édition :
— les liens vers les images ont été rajoutés dans le texte de la traduction ;
— les lignes URBAS étant suburbaines — avec peut-être de longues distances sans arrêt (mais c'est à vérifier) — il semblerait que l'exploitant avait fait aménager ces autobus, lors de la commande, avec un maximum de places assises (avec un maximum de deux rangs 2 + 2 de face comme le montre la photo de l'intérieur) ; cela pourrait expliquer sa décision ultérieure de supprimer la porte médiane pour gagner huit sièges).

[PHEBUS-171]

Chausson palmés : il y a eu aussi à Palma des petits Floirat Y55 avec portes pliantes arrières !
Vert d' eau et crème ou vert pâle, + pub typiquement espagnoles sur tous le flancs!

[Terminus]

Chausson palmés : il y a eu aussi à Palma des petits Floirat Y55 avec portes pliantes arrières !
Vert d' eau et crème ou vert pâle, + pub typiquement espagnoles sur tous le flancs!

Un film de l'INA montre les premiers jours du réseau d'autobus urbains de Niort. On y voit un petit Floirat mais je crois qu'il n'avait pas de porte pliante à l'arrière, c'était un autocar (à vérifier). Il y a aussi des Verney.

Selon Autocars Anciens de France (https://autocarsanciensdefrance.fr/forums/index.php?topic=2242.0;wap2) il s'agirait de Floirat Y53, et il n'y avait que des autocars en service car le réseau était alors en phase d'essai.

Ces petits Floirat avaient une physionomie sympathique.

Mais à part Palma de Majorque je ne vois pas d'autres réseaux urbains équipés en Floirat (à part Mulhouse et ses Z10 à moteur Hispano tirant des remorques, et aussi Neunkirchen dans la Sarre avec des Z10 à moteur MAN).

Lien vers l'INA :
https://www.ina.fr/video/RXF05008704
Les autobus de Niort
video 01 mars 1966
« Depuis un peu plus d'un mois, un réseau d'autobus urbain a été mis en place à Niort. Emile BECHE, maire de la Ville, et un de ses conseillers nous présentent ce réseau. Ensuite le journaliste est allé à la rencontre des usagers. »

[BBernard]

Bonsoir
Deux vidéos que vous connaissez peut-être de ces deux anciens bus de Mulhouse.
Félicitations à ces passionnés et associations qui conservent et remettent en état des anciens bus et cars.
Le Floirat n'est pas désagréable à regarder ,il avait une belle allure.Deux petits détails:je trouve le capot de ligne un peu gros avec cette forme arrondie et les girouettes d'indices de ligne dans l'arrondi du pavillon arrière,c'était peu courant , je trouve.
Le film de l'INA sur Niort vaut le mérite d'être vu.
Encore bravo à ceux qui ont remis ces deux véhicules en état,très beau résultat.
Bon week-end.
Bernard
https://youtu.be/u-gb9tKkNhA
https://youtu.be/fO5LFWcJ1D4

[Terminus]

Revenons à Barcelone.

Mais qu’est-ce qu’on voit ici, en tapant « autobuses casas barcelona » ?
https://www.kiloindiatango.com/wp-content/uploads/empresa-casas-autobuses-mataro-barcelona-396328.jpg

Mais on voit un Chausson, évidemment. Sans doute un APH qui appartient à la société CASAS de Barcelone (et non pas à la société URBAS vue précédemment). Mais l’article qui va avec la photo est en catalan, il devient un charabia après son passage dans le traducteur automatique. Il y est question de « maisons », mais justement le nom « Casas », celui du transporteur, signifie « maisons » et par ailleurs il y a d’autres embrouilles : certains caractères spéciaux pourraient avoir été remplacés par des appels à des notes qui n’existent pas, et il y a aussi d’autres couacs.

Cet article qui mélange une vieille carte postale à des photos actuelles d’autocars, de bagnoles, d’appartements et de textes en anglais est assez bizarre.

Mais ne désespérons pas : en cherchant une image semblable sur Google on arrive sur Pinterest d’où l’on peut se rediriger vers le blog el tranvia 48 qui nous donne l’historique de cette ligne urbaine de CASAS (Horta — Avinguda Tibidabo (La Rotonda), à Barcelone).
http://eltranvia48.blogspot.com/2012/08/historia-del-autobus-casas-horta_23.html

On a même le lieu de la photo : la plaza de Ibiza à Horta (plaça d'Eivissa en catalan). Horta est un district de l'agglomération barcelonaise.

L’historique est en trois parties :

• Partie 1 :
Historia del autobús “Casas” Horta-Av.Tibidabo” (I) : de los precedentes a la inauguración de la línea
Avec 3 photos de Chausson nez de cochon :
http://eltranvia48.blogspot.com/2012/08/historia-del-autobus-casas-horta.html

• Partie 2 :
Historia del autobús “Casas” Horta-Av.Tibidabo” (II) : la etapa de esplendor
Avec 5 photos de Chausson dont :
– l’APH de la plaza de Ibiza ;
– 1 APH vu de face ;
– 1 Chausson (avant plat et arrière bombé) en portes 202 ;
– probablement le même sous la neige ;
– 1 APH sous la neige, plaza de Ibiza.
http://eltranvia48.blogspot.com/2012/08/historia-del-autobus-casas-horta_23.html

• Partie 3 :
Historia del autobús “Casas” Horta-Av.Tibidabo” (III): de CASAS a AUTHOSA
Avec 1 photo de Chausson à calandre Pegaso, le n° 856 sur la ligne 73.
http://eltranvia48.blogspot.com/2012/08/historia-del-autobus-casas-horta_30.html

Résumé :
• Cette ligne fut ouverte le 05/12/1953. Ce jour-là, présentation du premier autobus de la ligne : un Chausson. Il semble que la ligne empruntait la route de Cornellà à Fogars de Tordera.
L’exploitation commença le lendemain de l’inauguration.
En semaine : premier bus à 7 h 00 du matin, dernier bus à 21 h 00, un bus toutes les demi-heures (= 24 trajets quotidiens).
Jours fériés : un bus toutes les heures, pour un total de 12 départs.
Le parc était composé de trois bus de marques étrangères : deux modèles Chausson d'origine française et un modèle avec moteur japonais et châssis Hino. Le nombre de véhicules en circulation était de deux, le troisième était en réserve.
• Entre 1955 et 1957 le trafic a doublé, en raison notamment de l’ouverture d’une ville sanitaire [un hôpital ?], trafic = 4 000 voyageurs/jour.
• Cinq autres bus ont été ajoutés en 1958 : trois Chausson et deux Pegaso. Vers 1960 il y avait 57 voyages/jour en semaine et 28/jour le week-end. Moyenne quotidienne de passagers : 6 000 voyageurs/jour.

Il semble donc, mais c’est à vérifier, qu’il y eût un total de cinq bus Chausson (dont au-moins un nez de cochon, au-moins un avant plat/arrière bombé et des APH).

Accès au blog el tranvia 48 :
http://eltranvia48.blogspot.com/2012/08/

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Pour mémoire voir l’article « La elegancia francesa de los Chausson », https://www.revistaviajeros.com/noticia/8887/la-elegancia-francesa-de-los-chausson

Il y est question d’un contrat passé en 1957 entre l’ENASA et la société CHAUSSON, prévoyant la livraison de 25 AP-522, dont :
– 15 à URBAS ;
– 7 aux tramways de Palma de Majorque ;
– 3 à la société CASAS (située à Mataró) pour sa ligne urbaine Horta-Avinguda Tibidabo, à Barcelone.
C’est peut-être un de ces trois-là qui est vu sur cette photo, mais sans aucune certitude, et on peut supposer que ces trois bus se sont ajoutés aux deux premiers de 1953, dont au-moins un était un nez de cochon.

[Terminus]

Suite :

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L’empreza CASAS existe toujours mais elle fait partie du groupe MOVENTIS :
« Basés à Mataró et âgés de plus de 60 ans, les bus Casas font partie du groupe Moventis depuis 1996. »
Voir : https://www.moventis.es/es/Marcas/empresa-casas

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Voici les terminus extrêmes de l'ancienne ligne CASAS Horta (Plaza de Ibiza) — Av. del Tibidabo (Rotonda) :



Et voici l'aspect actuel de la Plaza de Ibiza à Horta, ancienne tête de ligne CASAS (remarquer au premier étage, à l'aplomb de l'arrêt d'autobus, l'ouvrage très caractéristique pour son architecture, que l'on retrouve sur la photo en noir et blanc du Chausson APH, voir https://www.kiloindiatango.com/wp-content/uploads/empresa-casas-autobuses-mataro-barcelona-396328.jpg) :



C'est une supposition mais l'utilité de cette ligne de bus CASAS était sans doute d'assurer un itinéraire de rocade avec rabattement entre deux terminus de lignes de métro : la ligne 3 et la branche Tibidabo de la ligne de Sarria (actuelle ligne 6).

Sur ce plan du métro de la fin des années 50 on voit que la plaza de Ibiza était le terminus nord de la ligne 3, tout comme l'avinguda del Tibidabo terminait la branche est de la ligne de Sarria :
https://www.cptc.es/uploads/pics/0008vario.jpg
Pour les amateurs ce plan vient de : https://www.cptc.es/Varios.42.0.html

La ligne de Sarria n'était pas incluse d'origine dans le réseau du métro, c'était une ligne très ancienne, des Ferrocarriles de la Generalitat de Cataluña. Elle était assez comparable à un métro, mais avec des branches. Autrefois à vapeur elle fut électrifiée et son parc intégra de grosses motrices électriques analogues aux tramways interurbains américains (voir : https://es.wikipedia.org/wiki/L%C3%ADnea_6_del_Metro_de_Barcelona). Ainsi cette splendide motrice Brill de la ligne de Sarria est typique de ces tramways interurbains des USA : https://es.wikipedia.org/wiki/L%C3%ADnea_6_del_Metro_de_Barcelona#/media/File:Brill18.jpg