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Annecyman Wrote:Parce que c'est toi qui gère ça ?
Didier 74 Wrote:Suite à des jets de projectiles ayant occasionné des bris de vitres sur deux bus du réseau Ondéa les 18 et 19 septembre, les arrêts "Lafin" et "Chemin Viborgne" (lignes 1 et 16) ne sont plus desservis jusqu'à nouvel ordre.
Ondéa annonce une hausse des tarifs des bus à la rentrée
Ondéa ne fera pas machine arrière : les tarifs augmenteront dans leur ensemble de 6,25 % à compter du 1er septembre. Une hausse devenue nécessaire selon la CALB et Kéolis, la société de transport exploitante du réseau Ondéa.
La décision est prise : les tarifs du réseau de transport en commun vont de nouveau augmenter dès la rentrée. Pareille hausse n'avait pas été observée depuis 2008.
À la rentrée, le carnet de 10 tickets coûtera dès lors 10 E au lieu de 9 E et l'abonnement annuel adulte 250 E au lieu de 230 E.
Si la hausse est quasi générale, elle concerne en premier lieu les abonnements mensuels. Le ticket à l'unité reste au même prix, à savoir 1,20 E pour un aller simple et 3 E pour la journée. Il s'agit d'inciter les usagers à s'abonner à l'année.
les abonnements annuels moins touchés
Ainsi comptez une augmentation avoisinant 12 % pour les abonnements mensuels en hausse contre une augmentation d'environ 8 % pour les abonnements annuels.
Concrètement, s'abonner huit mois à Ondémois pour les moins de 26 ans (passé de 17 à 19 E par mois) revient au même coût que de s'abonner à l'année à Ondéclic passé de 140 à 150 E.
Deux facteurs majeurs
À l'évidence, cette hausse ne correspond pas à un simple ajustement annuel des tarifs, mais résulte à la fois de l'entrée en vigueur au 1er janvier 2012 d'un nouveau taux d'imposition, passé de 5,5 % à 7 % et d'une nette augmentation des charges de l'entreprise de 150 000 E.
En cause, l'envolée du prix du carburant notamment, qui a induit 80 000 E de charges supplémentaires et qui a impliqué par là même, une hausse des salaires d'une cinquante d'employés.
Une répercussion inéluctable Des coûts que la société Kéolis a demandé à faire supporter en partie aux usagers lors du dernier conseil d'administration de la Communauté d'agglomération du lac du Bourget (CALB).
Malgré une réorganisation du réseau en 2009 et des ajustements annuels des tarifs, Kéolis, délégataire de service public, a vu sa demande satisfaite après un long débat quant à l'enjeu d'une répercussion de la hausse des charges sur les usagers.
La politique de la CALB avait été de préserver autant que faire se peut les usagers du réseau. La CALB avait déjà versé près de trois millions d'euros à la société Kéolis pour soutenir sa mission de service de transports publics. Cette année, l'équilibre budgétaire de la CALB était en jeu.
« Jusqu'à présent, la CALB finance par l'impôt 90 % du coût total du transport en commun. Ce qui reste à payer à l'usager représente 10 % », rappelle Dominique Dord, président de la CALB.
Préavis de grève sur le réseau de transports en commun Ondéa
Depuis lundi 1eroctobre, le mouvement de grève s'est entamé et ne semble pas près de cesser, sachant que les revendications salariales, en particuliers, resteront lettre morte, d'après la CGT. De quoi inquiéter les usagers... Depuis lundi 1eroctobre, le mouvement de grève s'est entamé et ne semble pas près de cesser, sachant que les revendications salariales, en particuliers, resteront lettre morte, d'après la CGT. De quoi inquiéter les usagers...
Une bien mauvaise nouvelle pour les usagers des transports en commun aixois. Depuis le 1er octobre, le syndicat CGT a lancé une grève des services allant jusqu'au 31 décembre, faisant suite à l'échec de précédentes négociations en début d'année 2012.
En l'état, il s'agit de services supprimés, soit un arrêt de travail de 55 minutes par jour, à chaque fois par des salariés différents. Ainsi, ils étaient 16 lundi 1er octobre, 10 le mardi, etc. Du coup, ce sont des trajets entiers d'annulés, 14 le lundi, par exemple, sur un total de 361 trajets par jour. Un coup dur pour Kéolis Aix-les-Bains, qui gère le réseau Ondéa. Le casus belli porte sur des revendications salariales - une hausse de 3,5 % est évoquée, soit 60 euros bruts - ainsi que des conditions de travail plus "respirables" pour les salariés.
Pour Frédéric Maillard, directeur de Kéolis Aix, c'est un sérieux coup de force que viennent de démarrer les grévistes. « C'est vrai que les trajets s'étaient bien dégradés sur certains secteurs du fait des nombreuses zones de travaux, notamment sur des secteurs passants comme le Boulevard de la Roche du Roi. On subit, c'est une contrainte pour tout le monde, usagers comme salariés ».
La crainte d'une perte d'image auprès des usagers
« Ils réclament plus de temps entre les navettes, quelques temps de respiration, les discussions sont en cours. Mais sur le plan de la rémunération, je veux être très clair, nous n'avons clairement pas les moyens du tout ». En cause, la situation économique de Kéolis, confrontée à la crise. « Je peux comprendre leurs revendications mais je n'ai aucune marge ».
Un argument massue qui n'émeut pas les salariés, à l'image de Pascale Guillat, déléguée syndicale et du personnel.
« On a toujours entendu ces propos. Chaque réseau se défend comme il l'entend mais nous, nous sommes dans une région chère. Pourquoi à Chambéry, nos homologues sont-ils mieux rémunérés ? Nous n'avons eu qu'une augmentation de 0,73 % et sur 10, 15 ou 20 ans, les salaires évoluent peu » Pascale Guillat estime le mouvement solide, « en tout cas pas du tout parti pour s'arrêter ».
Heureusement, les usagers paraissent pour le moment compréhensifs. La grève devrait néanmoins coûter beaucoup à l'exploitant.
« C'est impossible à chiffrer mais on risque de perdre en image et de perdre par conséquent des usagers », soupire Frédéric Maillard. Les motifs de guerre remontent déjà à un an, lors des dernières négociations, qui n'avaient mené à rien. « Ils ont entamé leur action plus de 6 mois après, pourquoi ne pas l'avoir fait de suite ? » s'interroge-t-il. « Je trouve cela très maladroit de leur part, en cette période de l'année ».
« Mi juin », rétorque Pascale Guillat, « les scolaires avaient terminé puis arrivaient les vacances. En mars-avril, me direz-vous ? Ça s'est fait au fil du temps, les gens n'étaient pas assez remontés ». Les prochaines négociations arriveront dans deux mois, gageons qu'un accord aura été trouvé d'ici là.
« Nous voulons nous faire entendre en prévision de ces prochaines négos... »
Pour connaître les lignes supprimées jour après jour, www.ondea-bus.fr
Gugusupercool Wrote:Bonjour,
Je vous annonce qu'est arrivé le numéro 39, un fréro de la série 35-38, avec une particularité : l'indice de ligne sur les girouettes est en couleur !
Bonne journée
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