Modérateurs: kyah117, Urbino, Terroir, jerome
kyah117 Wrote:La CTS a indiqué que c'était un choix transitoire. Ils cherchent à développer une nouvelle identité, mais ils ont décidé d'agir avec cette livrée en attendant.
La future livrée (si elle se fait, la CTS pourrait aussi se contenter de ce choix) devrait apparaitre lorsque la CTS commandera des nouvelles rames de tram, je pense.
Il a d'ailleurs été annoncé que les BHNS qui seront commandés début 2013 revêtiront une livrée blanche spéciale eux aussi. A priori, pas de véhicules en commande avant ceux-là.
Mais effectivement, la livrée fait très provisoire.
Et encore, je vois que personne n'a encore croisé la livrée Brousailles : https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Buses_decorated_by_Fran%C3%A7ois_G%C3%A9not.
RoccatArvo Wrote:Personnellement, pour l'extérieur des bus, je préfère l'ancienne livrée avec du gris, du blanc et du vert. Pour l'intérieur, je préfère les nouvelles livrées avec du rouge et du vert clair.
kyah117 Wrote:La livrée actuelle ne fait pas l'unanimité. Le problème soulevé par la CTS : après seulement quelques mois, l'utilisateur lambada n'arrive plus à distinguer un bus flambant neuf d'un ancien bus. La livrée vieillit mal. Je l'aimais bien aussi, mais il faut avouer que la CTS a raison. Surtout au niveau intérieur, avec du vieil orange, gris et vert, au bout de deux semaines, c'est immonde.
Le gros point positif de cette livrée (je n'aime pas la décoration extérieure), c'est l'intérieur justement. Très coloré et chatoyant !
En outre, aucun cout supplémentaire puisque seuls les nouveaux bus la reçoivent, et non les bus déjà livrés. Il s'agit aussi pour la CTS de casser les coûts, l'ancienne livrée leur coutait chère à apposer. Un bus blanc coute moins cher, et les autocollants sont peu couteux mais durables.
.kyah117 Wrote:
En outre, aucun cout supplémentaire puisque seuls les nouveaux bus la reçoivent, et non les bus déjà livrés
Strasbourg : le projet de BHNS en enquête publique
L'enquête publique concernant le projet de bus à haut niveau de service qui doit relier Schiltigheim à la gare centrale de Strasbourg, va être lancée le 24 septembre 2012. Les strasbourgeois auront jusqu'au 3 novembre pour donner leur avis.
Le budget de cette ligne longue de 5 km et de 10 stations est estimé à 25 millions d’euros HT. L’enjeu est de desservir le nord de l’agglomération strasbourgeoise dans une zone ou le potentiel est estimé à 18300 habitants, emplois et scolaires. Elle améliorera la desserte de Cronenbourg et la cité nucléaire et celle de l’Espace Européen de l’entreprise à Schiltigheim.
Le début des travaux est prévu pour 2013 et la mise en service 2014.
La CTS choisit la SNCF comme futur partenaire pour développer le transport urbain de passagers.
La fusion de Véolia et Transdev avait suscité une vague d’interrogations parmi les collectivités locales que Transdev, filiale de la Caisse des dépôts, accompagnait dans le secteur des transports en commun.
La naissance de ce géant qui totalise 7,8 milliards de chiffre d’affaires, 102 000 emplois et 60 000 véhicules à travers le monde fait en effet planer une menace sur la concurrence. Ce qui avait fait dire ce printemps au sénateur maire de Strasbourg Roland Ries par ailleurs président de la CTS, que « Véolia Transdev était sous observation ».
C’est dans ce contexte général que le contrat de partenariat entre Transdev et la CTS arrive à échéance à la fin de l’année (DNA du 28 juin 2012). Un appel d’offres a été lancé au printemps. À Strasbourg, la CTS était liée depuis les années 90 à Transdev par un contrat d’assistance technique. La gestion du réseau n’a pas été confiée à l’opérateur comme ce peut être le cas dans d’autres villes. En revanche, celui-ci proposait des prestations liées à sa connaissance et son expertise en matière de transports urbains. Des cadres étaient aussi mis à disposition.
Cet après-midi, le conseil d’administration de la CTS, présidé par Roland Ries a choisi le groupement composé de deux filiales de la SNCF, SNCF Participations et Kéolis, comme nouveau partenaire, pour les cinq années à venir.
Deux autres groupements avaient fait actes de candidature, la RATP et Transdev-Véolia.
http://www.dna.fr/economie/2012/10/12/la-cts-choisit-la-sncf
kyah117 Wrote:Attention, du lourd... !Cet après-midi, le conseil d’administration de la CTS, présidé par Roland Ries a choisi le groupement composé de deux filiales de la SNCF, SNCF Participations et Kéolis, comme nouveau partenaire, pour les cinq années à venir.
Cyrilbrux Wrote:Véolia-Transdev va tomber de haut...combien de gros réseaux ont t'il perdu jusqu'ici ?
Veolia Transdev perd le réseau de Strasbourg au profit de SNCF Keolis
Le conseil d'administration de la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), la Société d'économie mixte qui gère le réseau de transports urbains, a décidé de changer de partenaire. Exit Veolia Transdev, en place depuis plus de 20 ans, remplacé par "SNCF partenariat" en groupement avec Keolis.
Les transports urbains de Strasbourg sont historiquement exploités par une société d'économie mixte en partenariat avec Transdev, devenu Veolia Transdev en 2010 après la fusion des deux groupes.
Décidément les jours se suivent et se ressemblent pour Veolia Transdev qui, après le réseau de Cannes dont elle a été évincée après une histoire "abracadabantesque", perd aujourd'hui celui de Strasbourg. Un réseau géré par une Société d'économie mixte (Sem), la Compagnie des transports strasbourgeois (CTS), dont elle était partenaire et actionnaire à hauteur de 12,5% depuis le début des années 90 et l'épopée du tramway.
Cette décision a été prise au cours du conseil d'administration de la CTS le 12 octobre 2012, en présence de Roland Ries, maire de Strasbourg et président de la Sem.
Répondre à de nouveaux enjeux
Dans un communiqué, la CTS explique que "Le réseau de Strasbourg est aujourd’hui confronté à de nouveaux enjeux et le tramway ne peut plus constituer la réponse unique. Dans le cadre d’une agglomération transfrontalière et dans l’optique d’une montée en puissance du pôle métropolitain, l’ensemble de la palette des modes de transport doit désormais être envisagé. Sur le territoire de la Communauté urbaine de Strasbourg proprement dit, les perspectives de croissance de la clientèle du réseau CTS (+ 50% à l’horizon 2025 sur la base des projets en cours) imposeront un réel défi technique et financier.
Seule une conception plus affirmée et innovante de l’intermodalité reposant, notamment, sur une synergie avec le ferroviaire lourd permettra d’être au rendez-vous."
Une première pour SNCF partenariat
C'est la première fois que SNCF partenariat et Keolis répondent ensemble a un appel d'offre. Est-ce ceci qui a emporté la décision ? "Je ne sais pas si on peut dire ça, mais il est vrai que pour une agglomération de la taille de Strasbourg, la SNCF apporte un savoir-faire ferroviaire que nous n'avons pas et Keolis pourra nous faire bénéficier d'échanges avec les grands réseaux qu'il exploite déjà, comme Lille ou Lyon", explique Jean-Philippe Lally, directeur Général de la CTS.
Outre Veolia Transdev et Keolis, RATP Développement avait également répondu à cet appel d'offres dont le montant pourrait s'approcher des 250 000 euros par an. "Les trois offres étaient de trés bonne qualité, mais c'est la meilleure qui l'a emporté", conclu Jean-Philippe Lally. Le nouveau contrat d'une durée de cinq ans, entrera en vigueur le 1er janvier 2013.
Le couperet est tombé
La décision de Strasbourg risque d'être lourde de conséquence pour Veolia Transdev confronté à plusieurs pertes de contrats depuis un an. Déjà à l'été 2011, le groupe s'était vu souffler les réseaux d'Orléans et d'Aix-en-Provence par Keolis. En juillet 2012, elle perdait Nice, qui décidait de se transformer en régie. Le 12 octobre 2012, les élus cannois viennent eux aussi d'évincer Veolia Transdev et d'opter pour une régie.
Mais le cas de Strasbourg est autrement préoccupant. Bien sûr, la perte financière est limitée puisqu'il ne s'agit pas d'une délégation de service public mais d'un contrat d'assistance technique à une Sem. Et c'est bien là le problème. Quand Veolia et Transdev se sont mariés en 2011, Transdev a apporté dans la corbeille du mariage les nombreuses société d'économie mixte dont elle était partenaire depuis des années : Strasbourg, Grenoble, Nantes, Montpellier...
Les élus responsables de ces Sem ont tout de suite fait part de leur inquiétude concernant cette fusion. Répondant à une interview de MobiliCités en octobre 2011, Roland Ries expliquait : "Je n'ai pas d'hostilité à la création d'un géant mondial français du transport public mais je ne voudrais pas perdre cette relation particulière que Transdev a su nouer avec les autorités organisatrices pour arriver à des formes de fertilisation réciproque." Ajoutant : "Nous avons récemment fait le choix de laisser les partenariats existants aller à leur terme. A Strasbourg, cette échéance tombera fin 2012. Cela nous laisse une période d'observation pour voir comment les choses vont se passer."
L'échéance et le couperet sont donc tombés. Reste maintenant à voir si la contagion va gagner les autres grandes Sem dont les contrats arrivent bientôt à échéance comme à Grenoble.
crosswayLE Wrote:Et Aix en Provence
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