greg59 Wrote:Comme le métro est construit sous le réseau viaire et à faibe profondeur, comme par exemple la ligne 1, elle peut avoir des ascenseurs assez facilement, sur le trottoir, même si ça demande de créer un accès perpendiculaire à la station voutée pour accéder à l'ascenseur (dans les stations sans correspondance bien sûr)
Le plus gros point est pour moi les stations de correspondance entre les lignes de métro, et les long couloirs entre l'extérieur et le quai, sur ce dernier, rien empêche de faire ces stations en dernier, et de commencer par les stations bien plus simple, à faire, c'est à dire station de métro sans correspondance et sous la voirie à très faible profondeur
L'accessibilité aux personnes à mobilité réduite ne se réduit pas à mettre des ascenseurs et à déclarer qu'une ligne est partiellement accessible, il faut aussi prendre en compte les situations d'urgence (en autres). A partir de là :
1) chaque station accessible doit disposer de refuges pour les personnes incapables d'évacuer par elle-même en prenant des escaliers (en cas d'incendie, les ascenseurs ne pourront pas forcément être utilisés). A minima au niveau des quais, mais en supposant qu'il y ait un palier intermédiaire (là où se trouvent les bornes d'accès par exemple), je me demande si un refuge ne devrait pas être construit à ce niveau aussi. Et bien sûr de concepts d'évacuation des personnes. Chaque station de la ligne 14 dispose par exemple de tels refuges, si je ne dis pas de bêtises.
2) si on rend accessible certaines stations seulement, avec des discontinuités, à minima les stations situées entre deux stations accessibles devront aussi disposer de refuge pour les personnes incapables d'évacuer par les escaliers, et probablement aussi de concepts d'évacuation pour pouvoir ensuite sortir les personnes de ces stations, d'une manière ou d'une autre.
Et comme il faut toujours tenir compte des situations les plus défavorables, je me demande si, à partir du moment où une ligne est accessible, il ne faudrait pas prendre en compte le fait qu'un UFR pourrait se retrouver coincer en situation d'urgence dans une station non accessible, par étourderie ou par méconnaissance du réseau. Alors bien sûr, on n'est clairement pas dans la situation d'une station non accessible située entre deux stations accessibles, mais aujourd'hui, avec les normes à tout va, cela ne m'étonnerait pas que ce paramètre doive être pris en compte.
Bref, même faire les travaux en plusieurs phases n'est pas forcément trivial, sauf si certains tronçons ne présentent aucune station difficile qu'il ne serait pas possible de rendre accessible. Ce n'est pas pour rien que j'ai cru entendre qu'une des premières lignes qui pourrait être rendue accessible est la ligne 6,
dans sa partie aérienne. A partir du moment où on n'est plus dans un espace clos (et qu'en plus en cas d'urgence il faut descendre les personnes et non les faire monter), c'est tout de suite plus facile à gérer...