9 nouveaux bus arriverons d'ici juin, et seront mis en service pour septembre. Ceux-ci seront des Diesels.
http://www.charentelibre.fr/2017/01/16/stga-3-5-millions-et-9-bus-pour-contourner-le-tunnel-de-la-gatine,3079330.php
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La STGA achète neuf nouveaux bus, pour faire face à l’augmentation du trafic en ville liée à la fermeture du tunnel de La Gâtine. La facture s’élève à 3,5 millions d’euros pour GrandAngoulême.
Une grosse somme. GrandAngoulême va attribuer 3,5 millions d’euros à la STGA (Société de transport du Grand-Angoulême) pour faire face aux conséquences de la fermeture du tunnel de La Gâtine. Soit 2,7 millions d’euros taxes comprises pour l’achat de neuf bus, ajoutés aux 740.000€ de coût d’exploitation supplémentaires.
Annoncée pour septembre prochain, en prévision de travaux de mise aux normes de l’ouvrage qui ne devraient pourtant débuter qu’en 2018, cette fermeture va provoquer de gros bouchons à Angoulême. Pendant la durée de la fermeture –les travaux doivent s’étaler sur une année–, circuler en ville sera une galère pour les automobilistes... comme pour les bus.
Le test grandeur nature mené par la STGA les 17, 18 et 19 novembre l’avait déjà prouvé. La société de transport peaufine une étude de projection, pour évaluer au plus près les conséquences, ligne par ligne, heure par heure, sur le trafic de bus d’une ville privée d’une de ses artères majeures, empruntée quotidiennement par 14 000 véhicules.
Le chiffre
100 bus. C’est ce dont dispose aujourd’hui la STGA. Parmi ces véhicules, 15 sont des mini-bus. La STGA va donc voir son parc augmenter de neuf bus l’an prochain.
Trois scénarios
Comme gouverner, c’est prévoir, la STGA a proposé courant décembre trois scénarios aux élus de GrandAngoulême.
1. Maintenir l’offre de service actuelle. «Ce qui nécessiterait une hausse importante des temps de conduite et une augmentation forte du nombre de bus», écrivait GrandAngoulême dans un document de travail que nous nous sommes procuré. Montant: «1,060 million d’euros par rapport au coût d’exploitation, plus 4,16 millions d’euros pour l’achat de 13 bus.» Facture hors taxes: 5,22 millions d’euros.
2. Baisser un peu en gamme sans «dégrader l’offre de service de façon trop importante». C’est le scénario qui a été choisi par les élus de l’agglo. Et qui revient donc à 2,903 millions d’euros hors taxes. Soit 3,5 millions taxes comprises.
3. Proposer une «offre de service dégradée avec forte diminution du nombre de courses sur certaines lignes». Ce qui n’aurait pas entraîné de «hausse de coûts d’exploitation» mais nécessitait l’achat de cinq bus pour «assurer le service en heures de pointe». «Il existe même dans ce scénario un impact financier estimé à 1,6 million d’euros», somme nécessaire pour augmenter le parc de «cinq véhicules».
Les élus de l’agglo ont donc choisi l’hypothèse numéro 2, lors d’une réunion de bureau le 8 décembre dernier. «L’appel d’offres est parti. On attend les véhicules pour juin, pour une mise en service en septembre», explique la STGA, qui préfère se prémunir au cas où le tunnel serait fermé à la fin de l’été. Il s’agira de neuf bus diesel, répondant aux normes Euro 6 –«la plus contraignante des normes anti-pollution», selon Michel Germaneau.
Le vice-président de GrandAngoulême en charge des transports justifie le choix: «Dans ce scénario, il y aura quelques dégradations mineures en heures creuses. Mais aux heures de pointe, celles où il y a notamment les scolaires, on ne peut pas se permettre de proposer moins de bus», justifie Michel Germaneau.
Le maire de Linars l’affirme: en achetant ces véhicules, GrandAngoulême ne fait aussi que devancer des dépenses futures pour mettre son parc en conformité avec les «normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.» Reste que le chantier de la Gâtine, au montant déjà énorme de 13,5 millions d’euros, a des conséquences inattendues et désagréables.
La Gâtine: vers une nouvelle dérogation
Xavier Bonnefont l’a dit: les travaux de mise aux normes du tunnel de La Gâtine ne débuteront pas avant 2018. Problème, la préfecture a délivré une autorisation d’exploitation de l’ouvrage jusqu’en septembre prochain.
«La ville sollicitera du préfet une nouvelle autorisation d’exploitation provisoire», rassure le maire d’Angoulême, qui se montre confiant. «Le dossier tunnel n’a jamais été aussi bien bouclé». Il n’y a donc, selon lui, aucune raison qu’on ne puisse pas circuler dans le tunnel jusqu’au début des travaux. Tout cela reste à officialiser par la préfecture dont la sous-commission départementale d’infrastructures et transports devra se réunir avant le 24 mars pour statuer sur le dossier.
Une grosse somme. GrandAngoulême va attribuer 3,5 millions d’euros à la STGA (Société de transport du Grand-Angoulême) pour faire face aux conséquences de la fermeture du tunnel de La Gâtine. Soit 2,7 millions d’euros taxes comprises pour l’achat de neuf bus, ajoutés aux 740.000€ de coût d’exploitation supplémentaires.
Annoncée pour septembre prochain, en prévision de travaux de mise aux normes de l’ouvrage qui ne devraient pourtant débuter qu’en 2018, cette fermeture va provoquer de gros bouchons à Angoulême. Pendant la durée de la fermeture –les travaux doivent s’étaler sur une année–, circuler en ville sera une galère pour les automobilistes... comme pour les bus.
Le test grandeur nature mené par la STGA les 17, 18 et 19 novembre l’avait déjà prouvé. La société de transport peaufine une étude de projection, pour évaluer au plus près les conséquences, ligne par ligne, heure par heure, sur le trafic de bus d’une ville privée d’une de ses artères majeures, empruntée quotidiennement par 14 000 véhicules.
Le chiffre
100 bus. C’est ce dont dispose aujourd’hui la STGA. Parmi ces véhicules, 15 sont des mini-bus. La STGA va donc voir son parc augmenter de neuf bus l’an prochain.
Trois scénarios
Comme gouverner, c’est prévoir, la STGA a proposé courant décembre trois scénarios aux élus de GrandAngoulême.
1. Maintenir l’offre de service actuelle. «Ce qui nécessiterait une hausse importante des temps de conduite et une augmentation forte du nombre de bus», écrivait GrandAngoulême dans un document de travail que nous nous sommes procuré. Montant: «1,060 million d’euros par rapport au coût d’exploitation, plus 4,16 millions d’euros pour l’achat de 13 bus.» Facture hors taxes: 5,22 millions d’euros.
2. Baisser un peu en gamme sans «dégrader l’offre de service de façon trop importante». C’est le scénario qui a été choisi par les élus de l’agglo. Et qui revient donc à 2,903 millions d’euros hors taxes. Soit 3,5 millions taxes comprises.
3. Proposer une «offre de service dégradée avec forte diminution du nombre de courses sur certaines lignes». Ce qui n’aurait pas entraîné de «hausse de coûts d’exploitation» mais nécessitait l’achat de cinq bus pour «assurer le service en heures de pointe». «Il existe même dans ce scénario un impact financier estimé à 1,6 million d’euros», somme nécessaire pour augmenter le parc de «cinq véhicules».
Les élus de l’agglo ont donc choisi l’hypothèse numéro 2, lors d’une réunion de bureau le 8 décembre dernier. «L’appel d’offres est parti. On attend les véhicules pour juin, pour une mise en service en septembre», explique la STGA, qui préfère se prémunir au cas où le tunnel serait fermé à la fin de l’été. Il s’agira de neuf bus diesel, répondant aux normes Euro 6 –«la plus contraignante des normes anti-pollution», selon Michel Germaneau.
Le vice-président de GrandAngoulême en charge des transports justifie le choix: «Dans ce scénario, il y aura quelques dégradations mineures en heures creuses. Mais aux heures de pointe, celles où il y a notamment les scolaires, on ne peut pas se permettre de proposer moins de bus», justifie Michel Germaneau.
Le maire de Linars l’affirme: en achetant ces véhicules, GrandAngoulême ne fait aussi que devancer des dépenses futures pour mettre son parc en conformité avec les «normes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite.» Reste que le chantier de la Gâtine, au montant déjà énorme de 13,5 millions d’euros, a des conséquences inattendues et désagréables.
La Gâtine: vers une nouvelle dérogation
Xavier Bonnefont l’a dit: les travaux de mise aux normes du tunnel de La Gâtine ne débuteront pas avant 2018. Problème, la préfecture a délivré une autorisation d’exploitation de l’ouvrage jusqu’en septembre prochain.
«La ville sollicitera du préfet une nouvelle autorisation d’exploitation provisoire», rassure le maire d’Angoulême, qui se montre confiant. «Le dossier tunnel n’a jamais été aussi bien bouclé». Il n’y a donc, selon lui, aucune raison qu’on ne puisse pas circuler dans le tunnel jusqu’au début des travaux. Tout cela reste à officialiser par la préfecture dont la sous-commission départementale d’infrastructures et transports devra se réunir avant le 24 mars pour statuer sur le dossier.